Test de la Samsung Galaxy Watch : la recette gagnante fonctionne toujours

Montres / bracelets Connectés • 2018

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En bref
Samsung Galaxy Watch

9 /10
Points positifs de la Samsung Galaxy Watch
  • Design très bien soigné
  • Autonomie convaincante...
  • Suivi d'activités précis
  • Bague rotative et interface bien pensées
Points négatifs de la Samsung Galaxy Watch
  • Pas à l'abri de quelques erreurs
  • ... mais en-deçà des attentes

Ce test a été réalisé le 21 Octobre 2018 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Les montres connectées de Samsung changent de nom et la Galaxy Watch est la première représentante de cette nouvelle nomenclature. Le produit applique la même recette qui a fait le succès de ses aïeules en l’améliorant. Place au test !

Fiche technique

Design

La Samsung Galaxy Watch est une montre au design vraiment convaincant, à condition que vous aimiez (ou supportiez) les boîtiers un peu épais. N’exagérons rien non plus : la montre n’est ni encombrante ni vraiment lourde autour du poignet (nous avons testé le modèle de 42 mm). Et en contrepartie de cette taille modérément imposante (mais moins que les précédents modèles de la marque), on a droit à une montre bien résistante. Et pour écrire cela, je ne me suis pas contenté de tapoter l’objet sur mon bureau.

Professionnel jusqu’au bout, je me suis livré bien malgré moi à la douloureuse expérience d’une chute en vélo sur les pavés humidifiés par une bruine tardive. Après un coup de pédale mal maîtrisé, j’ai découvert les joies brèves mais intenses du vol plané. N’écoutant que mon courage, j’ai protégé mon auguste faciès de mes avant-bras. Ce réflexe héroïque a permis, d’une part, d’éviter à mon sourire de passer d’éclatant à édenté, et de l’autre, d’éprouver la robustesse de la montre connectée étroitement attachée à mon poignet.

La Galaxy Watch a ainsi bien raclé le bitume râpeux sur lequel je me suis étalé. Résultat des courses : aucun souci de fonctionnement ni de véritables bobos pour la montre (pas d’écran fissuré, pas d’impact sur le boîtier). Toutefois, les bordures rayées sur environ 1/6 de la bague externe laissent apparaître des rainures gris clair. De si petites séquelles ne sont pas cher payé pour le choc subi.

Les petites séquelles après la chute.

Pour le reste, même si la nomenclature de la montre change de ses devancières, les Galaxy Gear, on retrouve la fameuse bague rotative autour de l’écran ainsi que les deux boutons sur le côté. Ces trois éléments ne posent aucun problème à l’utilisation.

En ce qui concerne le bracelet, celui fourni dans la boîte est en silicone noir et extrêmement sobre. Si cela ne convient pas à votre goût, pas de panique. Samsung a eu la bonne idée d’opter pour un système d’attache standard. Autrement dit, vous pouvez en acheter un autre chez un bijoutier ou en ligne. Personnellement, j’ai trouvé que celui proposé par défaut était relativement confortable, mais avait tendance à me démanger en fin de journée. En ce qui concerne les niveaux de réglages, il y en a bien suffisamment pour convenir à toutes les tailles de poignet.

Enfin, la Galaxy Watch est certifiée étanche jusqu’à 50 mètres sous l’eau (5 ATM).

Écran

L’OLED toujours. Cette technologie d’affichage est vénérée comme un culte par Samsung. Et pour cause, le Sud-coréen la maîtrise parfaitement sur ses appareils. La Galaxy Watch ne fait pas exception. Ici , c’est un écran de 1,3 pouce qui nous est offert avec une définition de 360 x 360 pixels. Le constructeur l’exploite au maximum par son interface où le noir est omniprésent.

Or les pixels noirs sont éteints et offrent ainsi un contraste très profond — en plus de participer à la bonne autonomie. S’il ne sert à rien de regarder une vidéo YouTube dessus (même si l’application existe), l’écran de cette montre est vraiment agréable à utiliser. Les cadrans clairs peuvent être éblouissants dans les lieux sombres. Personnellement, j’ai opté pour un écran principal classique et noir, je n’ai donc pas trop souffert de ce souci.

Utilisation

Vos premiers pas avec la montre sont parfaitement accompagnés par quelques messages explicatifs. On retient quatre choses :

  • depuis l’écran principal, la rotation de la bague vers la gauche amène aux notifications
  • une rotation à droite permet d’accéder aux applications
  • le bouton latéral du haut sert à revenir en arrière
  • le bouton du bas renvoie sur l’écran principal

Ce système de navigation imaginé par Samsung est vraiment ultra intuitif — même pour un utilisateur comme moi n’étant pas très familier avec les montres commercialisées par la marque. Le passage d’un écran à l’autre avec la bague circulaire prouve encore une fois être une très bonne idée et le cliquetis étouffé qu’elle émet a quelque chose de satisfaisant.

Plusieurs cadrans sont disponibles de base sur la montre, mais vous pouvez en télécharger d’autres (gratuits et payants) depuis l’application Galaxy Wear. Sachez notamment que les interfaces pourvues d’une aiguille pour les secondes s’accompagnent d’un petit tic-tac pour simuler le bruit de la trotteuse. Gadget.

La Galaxy Watch tourne sous l’OS conçu par Samsung, Tizen 4.0, qui rencontre un succès bien plus franc et logique que Wear OS tant tout est simple à réaliser dessus. Le seul petit détail que l’on pourrait souligner réside dans le fait qu’il faut tout de même appuyer sur l’écran tactile de la montre pour ouvrir une application ou lancer une action. Les deux touches physiques sur le côté ne le permettent malheureusement pas. Ce n’est pas un gros problème du tout, mais un double appui aurait pu être intéressant dans cette optique (mais celui-ci peut être paramétré sur un seul et unique raccourci d’app). Cela aurait apporté un peu plus de cohérence, mais nous pinaillons.

Plusieurs applications sont disponibles au téléchargement sur Galaxy Apps. Vous pouvez donc regarder YouTube (aucun intérêt), vous doter d’une lampe torche (écran tout blanc) ou profiter d’un navigateur web (non optimisé du tout pour cette surface d’affichage). Le plus intéressant reste l’application de Navigation proposée par Google Maps. Une fois un itinéraire lancé sur votre smartphone, toutes les instructions sont affichées sur votre montre. Mais attention, le service coûte 3 euros.

L’une des meilleures fonctionnalités de la montre est liée à la musique. D’une part, une application Spotify est disponible, mais pour un utilisateur de Play Musique comme moi, il existe un lecteur média permettant d’appuyer sur Play/Pause, de changer de pistes ou de changer le volume (notamment avec la bague rotative) sans avoir à sortir le téléphone de sa poche. Ce lecteur a marché avec mon émission radio matinale (pratique) ou les vidéos YouTube affichées sur l’écran du téléphone (moins utile).

Mis à part cela, dans le volet notifications, les messages reçus sont affichés dans des aperçus clairs (à scroller grâce à l’anneau). Vous pouvez lire tout un message assez aisément et même y répondre grâce à quelques suggestions préformatées. Vous pouvez dicter votre message ou prendre la peine de l’écrire, mais aucune de ces deux solutions ne remplace la précision d’un smartphone évidemment.

Les vibrations de notifications sont bien dosées : assez puissantes pour ne pas être ratées, assez faibles pour ne pas gêner. Pratique si vous voulez des réveils silencieux (paramétrez une alarme sans sonnerie sur votre smartphone). J’avoue toutefois ne pas avoir tenté le coup de peur d’une panne d’oreiller prolongée.

Notez que vous pouvez utiliser Bixby — mais l’assistant ne parle toujours pas bien français — et que le paiement sans contact est possible grâce au NFC, mais Samsung Pay comme Google Pay se font toujours attendre.

Suivi d’activité

La Galaxy Watch s’équipe d’une tripotée de capteurs pour être une excellente compagne pour le sport (accéléromètre, altimètre, baromètre, gyroscope, GPS). Marche en ville, randonnée, course, vélo, gymnastique… L’appareil est calibré pour reconnaître plusieurs types d’activités et propose des exercices en fonction. À l’instar d’une coach, la montre vous envoie des alertes pour vous rappeler d’être un minimum actif au moins une fois par heure tout en proposant de faire une petite poignée d’étirements, de flexions ou encore de rotations de buste.

L’appareil se veut ultra optimiste et encourageant. Ainsi, le simple fait de se mettre debout et de faire quelques pas à peine suffit parfois à recevoir un message du genre « Très bien, retour en piste ». Quand la montre détecte que vous êtes en train de faire du vélo ou en train de marcher depuis un petit moment, elle va commencer à vous encourager en vous disant de continuer comme cela. Elle enclenche également un compteur de pas et, une fois le déplacement terminé, vous félicite chaudement avec un « Bravo, c’était une super session de marche ». Le ton un tantinet trop enjoué pourrait en agacer certains, mais j’ai plutôt trouvé que cela était une démarche positive et bienvenue.

Cette détection automatique peut toutefois se tromper. Parfois, la Galaxy Watch estimait que j’étais en pleine activité physique alors que j’étais installé à mon bureau. Cela est sans doute dû à certaines gesticulations pendant des conversations animées qui ont trompé l’accéléromètre. Le moment le plus saugrenu restera cette fois au bar où la montre m’a lancé un joyeux « continuez comme ça » alors que je buvais quelques canons de bières, ce qui n’est peut-être pas très avisé pour une coach sportive. Fort heureusement, ces incartades sont bien rares.

Vous n’êtes évidemment pas obligé d’attendre que la montre détecte votre activité physique. Vous pouvez en effet décider vous-même de démarrer un exercice. Par exemple, juste avant une grosse balade, vous pouvez indiquer que vous vous apprêtez à marcher. La montre va enregistrer votre rythme cardiaque, votre vitesse, votre nombre de pas, les kilomètres parcourus, les calories brûlées ou encore l’itinéraire parcouru.

Vous obtenez ainsi un compte-rendu détaillé juste après l’effort. La Galaxy Watch fonctionne de concert avec Samsung Health, une application santé qui vous permet de retrouver toutes les données enregistrées par la montre sur votre téléphone. Le service offre des graphiques assez simples à comprendre sur vos activités de la journée écoulée ou sur la dernière semaine ou le dernier mois.

L’application fixe ainsi des objectifs à atteindre et vous félicite à chaque fois que vous atteignez ou dépassez un palier (des badges de récompenses sont également octroyés). Cela peut concerner le nombre de pas effectués ou le nombre d’étages montés par exemple.

Au-delà de ça, vous pouvez aussi mesurer votre fréquence cardiaque. La montre le fait automatiquement tout au long de la journée. Quand vient le soir, un rapide coup d’œil à l’écran dédié permet de voir l’écart entre le moment où notre rythme cardiaque a été le plus bas et celui où il a plafonné. N’hésitez pas non plus à déclencher vous-même le processus. La mesure est précise et ne demande que quelques secondes tant que la montre est bien attachée à votre poignet.

Rappelons au passage que mesurer sereinement son rythme cardiaque nécessite d’être assis depuis au moins une ou deux minutes et d’être détendu. Une fois dans ces conditions, vous pourrez alors voir si le nombre de battements par minute de votre cœur se situe dans la moyenne.

La Galaxy Watch se propose aussi de mesurer votre niveau de stress et propose un guide de respiration bien fichu. Dans celui-ci, il vous faut simplement inspirer et expirer au même rythme que la petite animation sur l’écran. La montre connectée veut aussi vous aider à avoir une meilleure compréhension de votre sommeil. Sur les premiers jours d’utilisation, il y a eu quelques couacs (après un peu plus de 6 heures de sommeil; l’appareil estimait que j’avais dormi seulement 1h04). Heureusement, au bout de 2 ou 3 tentatives, les analyses sont devenues bien plus précises et cohérentes.

Le rythme cardiaque, le niveau de stress ou le suivi du sommeil sont autant d’éléments à retrouver encore une fois sur Samsung Health. L’application vous notifiera chaque jour d’un briefing d’activités pour que vous puissiez voir rapidement la durée que vous avez accordée aux exercices physiques.

Autonomie

Quand on est habitué à parler de smartphones, la capacité de la batterie d’une montre connectée paraît parfois dérisoire. Ici, la Galaxy Watch a droit à un accumulateur de 472 mAh. Samsung promet que celle-ci fournit une autonomie de 7 jours. Vraiment ? Si je me base uniquement sur mon expérience, j’aurais plutôt tendance à répondre par la négative sans pour autant avoir été déçu par l’autonomie de l’objet.

Pendant ces deux semaines et demie d’utilisation, la plus grosse performance de la montre a été de tenir un petit peu plus de 4 jours sans être rechargée. Cela est impressionnant en l’état, mais il faut apporter quelques précisions. Pendant cette période, j’avais volontairement utilisé la Galaxy Watch avec une certaine réserve. Je me contentais de regarder l’heure à quelques reprises et de consulter les notifications que je recevais sans utiliser l’interface pour répondre aux messages (SMS, WhatsApp…) et sans consulter systématiquement les alertes non plus.

Le chargeur sans fil du Samsung Galaxy Watch

Sur une autre période, j’ai pris le temps de consulter en détail chaque notification, répondre à quelques messages depuis la montre, utiliser deux fois l’application de navigation et lancer moi-même des exercices physiques chaque jour. Dans ces conditions, la Galaxy Watch a alors tenu du lundi matin (100 %) au mercredi aux alentours de 17h30 où elle est tombée à 15 % et a basculé sur le mode Économie d’énergie.

Pour informations, le mode Économie d’énergie passe tous les écrans en noir et blanc. Il bloque l’accès aux applications et widgets. Vous pouvez continuer de consulter l’heure sur une interface extrêmement minimaliste et vos notifications sont toujours accessibles. Enfin, le chargeur sans fil livré dans la boîte permet de passer de 10 à 100 % de batterie en 2 heures et 40 minutes.

Communication

Il est tout à fait possible de prendre un appel sur sa montre. Mais la qualité du son est médiocre, facilement saturée et mes interlocuteurs se plaignaient de ne pas toujours entendre ce que je disais. La Galaxy Watch est connectée à votre smartphone via Bluetooth 4.2.

Prix et disponibilité

La Samsung Galaxy Watch est disponible en deux versions de 42 et 46 mm. En France, elle coûte 329 euros.

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Galerie photo

Note finale du test
9 /10
La Samsung Galaxy Watch est une montre aux nombreuses qualités qui se montre particulièrement agréable à utiliser. On apprécie la fluidité et l'aspect intuitif de la navigation (mention spéciale à cette bague rotative autour de l'écran). Le design à la fois robuste et élégant, l'écran parfaitement contrasté, le très bon suivi d'activités sont autant d'éléments qui jouent en sa faveur.

La montre n'est pas à l'abri de quelques erreurs et les gestes parfois mal interprétés. Un double appui sur l'un des boutons latéraux pour valider une action n'aurait pas été de refus plutôt que devoir appuyer sur l'écran tactile. Rien de bien méchant. Enfin, on soulignera son autonomie qui, si elle reste très convaincante, n'est pas à la hauteur des promesses de Samsung.

Pour conclure, nous dirons que si vous souhaitez vous procurer une montre de qualité, la Samsung Galaxy Watch est tout à fait recommandable et il s'agit de l'une des meilleures -- si ce n'est la meilleure -- alternatives aux solutions d'Apple. Si vous possédez déjà une montre fabriquée par le géant sud-coréen, vous n'aurez sans doute pas grand intérêt à en changer.

Points positifs de la Samsung Galaxy Watch

  • Design très bien soigné

  • Autonomie convaincante...

  • Suivi d'activités précis

  • Bague rotative et interface bien pensées

Points négatifs de la Samsung Galaxy Watch

  • Pas à l'abri de quelques erreurs

  • ... mais en-deçà des attentes

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