Google, Volvo, Ford, Uber et Lyft : du lobbying pour défendre les voitures autonome

 

Aux États-Unis, différents acteurs internationaux du domaine de l’automobile ont créé une coalition. Le but : permettre un essor rapide des voitures autonomes, grâce à des lois taillées pour ce type d’automobile. Dans la coalition, on trouve Ford, Google, Lyft, Uber et Volvo.

Google Car

Cinq acteurs majeurs du domaine des voitures autonomes ont créé, aux États-Unis, une coalition dans le but de réaliser un fort lobbying auprès des instances gouvernementales du pays. On y trouve Google qui développe les Google Car, l’une des voitures les plus autonomes au monde pour le moment, Volvo, le constructeur suédois qui appartient désormais au chinois Geely et qui propose la fonctionnalité Pilot Assist II, Ford, qui travaille sur une Mondeo autonome, Uber, le célèbre service de transport de personnes qui développe une voiture autonome et enfin Lyft, le concurrent d’Uber, qui s’est associé à General Motors pour la création d’un moyen de transport autonome. Ces cinq acteurs de l’automobile comptent donc s’unir pour donner plus de poids à leurs demandes.

 

Favoriser les législations

L’idée derrière cette coalition est de faciliter la prise de décision des politiques, en permettant de faire émerger, dans un premier temps aux États-Unis, une législation favorable aux voitures autonomes. Pour le moment, chaque État choisit sa propre législation en la matière, et seule une poignée d’États autorise la circulation des voitures autonomes sur leurs routes, à l’image du Nevada, de la Californie, du Texas ou encore de l’Arizona. La coalition devra donc être vue comme un groupe de lobbying, qui « conseillera » le législateur pour l’amener sur la route de la voiture autonome. On imagine que la coalition fera également du lobby en dehors des États-Unis. D’ailleurs, Volvo prévoit de faire circuler une voiture autonome à Londres dès l’année prochaine.

 

Davantage de sécurité sur les routes

Le groupe ne veut toutefois pas précipiter les choses et l’idée est donc de prendre des mesures concrètes, mais en prévoyant des mesures de sécurité, pour éviter que les voitures autonomes ne causent plus de tort qu’elles n’apportent de sécurité sur la route. Le but est, à terme, de permettre aux voitures totalement autonomes, c’est-à-dire sans chauffeur et sans volant, de partager la route des voitures classiques. L’argument principal tient à la sécurité des voitures autonomes, puisque selon les chiffres des États-Unis, 94 % des accidents de la route seraient dû à une erreur humaine. Récemment, Elon Musk, le patron de Tesla, annonçait que la fonctionnalité Autopilot des Model S avait permis de diviser par deux le taux d’accident de ses voitures.


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