Stellantis aurait pris la meilleure décision pour ses voitures : les futurs Peugeot, Citroën et Jeep tourneraient sous Android

 
Échec cuisant pour le duo Stellantis-Amazon. Le projet de système embarqué révolutionnaire tombe à l’eau. Il pourrait être remplacé par la solution Android de Google déjà éprouvée.
Android Automotive 24Q4

Échec cuisant pour Stellantis et Amazon. Trois ans après avoir annoncé un partenariat pour révolutionner l’informatique embarquée, le constructeur automobile fait marche arrière. Direction probable, selon les rumeurs : Android de Google pour équiper ses futures voitures connectées.

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En 2021, Stellantis promettait monts et merveilles avec Amazon. L’objectif ? Créer un système embarqué révolutionnaire qui générerait 22,5 milliards de dollars annuels grâce aux services connectés. Résultat : rien. Le projet n’a jamais vu le jour.

Un partenariat qui n’a jamais décollé

L’idée paraissait pourtant séduisante sur le papier. Amazon devait aider Stellantis à développer son « STLA SmartCockpit », une plateforme capable de s’adapter aux comportements des conducteurs pour proposer des services personnalisés.

Concrètement, les voitures Stellantis auraient dû devenir des centres commerciaux roulants. Navigation intelligente, assistant vocal, marketplace e-commerce, services de paiement… Tout l’écosystème Amazon dans votre Peugeot ou Fiat.

Mais selon Reuters, les équipes Amazon ont été réaffectées ou ont quitté le projet. Un signe qui ne trompe pas : quand les ingénieurs partent, c’est que le navire coule. Stellantis confirme désormais officiellement l’abandon du partenariat.

Google récupère les morceaux

Stellantis ne renonce pas à ses ambitions connectées, mais change de cheval. Selon des sources proche du dossier, ça pourrait être Android Automotive, le système de Google déjà utilisé par de nombreux constructeurs, qui pourrait remplacer la solution Amazon avortée.

Pour aller plus loin
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Choix pragmatique : Android Automotive a fait ses preuves chez Volvo, Renault ou General Motors. Pourquoi réinventer la roue quand une solution éprouvée existe ? Google maîtrise l’écosystème mobile depuis des années.

Google Automotive ou Android Automotive, c’est la même chose. Mais, il ne faut pas le confondre avec Android Auto. On parle ici d’un OS entier qui s’occupe de tout l’info-divertissement dans la voiture, une solution déjà adoptée par Audi, Volvo, Polestar ou encore Renault.

Cette migration vers Android simplifie aussi la vie des développeurs d’applications. Créer pour Android Automotive, c’est s’appuyer sur un écosystème mature avec des millions de développeurs. Amazon partait de zéro sur ce marché.

Mais attention, ça pourrait également être Android AOSP, comme chez BMW. C’est-à-dire utiliser la base d’Android, mais avec l’écosystème (application, design, etc.) de Stellantis.

Stellantis garde quelques miettes

Le divorce n’est pas total. Stellantis continue d’utiliser Amazon Web Services pour son cloud, et Alexa reste disponible dans certains véhicules. Des relations commerciales classiques, sans l’ambition initiale.

Le constructeur conserve aussi sa plateforme STLA Brain et ses ambitions de 34 millions de voitures connectées d’ici 2030. Seule la technologie sous-jacente change, pas la vision globale.


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