Pourquoi Micromania est sanctionné pour « pratiques commerciales trompeuses »

 

Micromania a été sanctionné pour des pratiques commerciales jugées trompeuses. Une extension de garantie vendue par le magasin est en effet pointée du doigt.

Un rayon dédié aux jeux vidéo // Source : Micromania

Micromania a été sanctionné par la justice pour « pratiques commerciales trompeuses ». Le spécialiste de la vente de jeux vidéo et de consoles est désormais contraint d’afficher sur ses réseaux sociaux et sur son site web un message noir sur jaune bien visible. Ce dernier explique la mesure d’injonction administrative adressée à l’enseigne.

https://twitter.com/Micromania_Fr/status/1472925531314270208

On peut y lire qu’une enquête nationale a « abouti au constat de divers manquements et infractions en matière de garantie légale de conformité et de garanties commerciales ».

Une garantie d’extension trompeuse

Très concrètement, il faut savoir que Micromania proposait une prétendue extension de garantie à leur client, en plus du produit acheté. Surtout, le magasin laissait entendre que c’était lui qui proposait cette assurance.

Le site Micromania doit maintenant afficher l’explication de la sanction

Or, l’extension de garantie en question était en réalité un produit proposé par un courtier d’assurance partenaire de Micromania. Les clients devaient par ailleurs activer cette fameuse extension de garantie dans les quinze jours suivant l’achat. S’ils ne le faisaient pas, ils payaient quand même le service. C’est exactement ce qu’explique la direction départementale de la protection des populations des Alpes-Maritimes à l’origine de la sanction. Les termes officiels sont un peu procéduriers, mais restent clairs.

Ainsi, les pratiques commerciales trompeuses pointées du doigt consistent :

  • « à présenter une information confusionnelle sur les droits des consommateurs […] » ;
  • « à présenter faussement une garantie dénommée « extension de garantie » comme une garantie commerciale proposée et vendue par « Micromania », alors que celle-ci se révèle être un produit assurantiel géré par un courtier d’assurances » ;
  • « à restreindre les droits des consommateurs en imposant dans le cadre des modalités et du contenu de la garantie légale, des obligations non prévues dans les textes légaux, ou encore en subordonnant la validité du contrat afférent à l’«extension de garantie » à une activation sur le site dans les 15 jours de l’achat de celle-ci en magasin ».

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