
Mark Zuckerberg, dont Donald Trump estimait qu’il devait « passer le reste de sa vie en prison », mais aussi Bill Gates, que le ministre de la Santé Robert F. Kennedy Jr accuse « d’avoir paralysé 490 000 personnes » avec des vaccins, et tous les autres magnats de la tech, étaient réunis à la Maison-Blanche.
Ils étaient tous, à l’exception d’Elon Musk, Jeff Bezos et Jensen Huang, invités à un dîner organisé par Donald Trump, jeudi 4 septembre.
Ce dîner devait réaffirmer l’investissement des entreprises dans l’économie américaine, mais a surtout été un concours de flatteries à l’égard de Donald Trump pour rester dans les bonnes grâce d’un président réunissant toujours plus de pouvoirs entre ses mains.
« Je pense que c’est la période la plus passionnante que les États-Unis aient jamais connue »
Tour à tour, les nombreux invités de Donald Trump ont tout à la fois fait le compte des investissements faramineux qui seront fait aux États-Unis par leurs entreprises dans les années à venir, et rappelé à quel point tout cela était évidemment le fait de la présidence Trump.
Tim Cook a, par exemple, déclaré « je tiens à vous remercier d’avoir créé les conditions qui nous ont permis de réaliser un investissement majeur aux États-Unis ». Apple investira 600 milliards de dollars. Microsoft ajoute 75 à 80 milliards par an à la mise.
Mark Zuckerberg, assis directement à la droite du président, était moins préparé à la question de Donald Trump. Il annonce un investissement de 600 milliards de dollars jusqu’en 2028, avant de plus tard admettre à voix basse, mais capté par les micros dans la salle : « je ne savais pas trop quel montant vous vouliez que j’annonce » en s’adressant à Donald Trump.
Bill Gates, immédiatement à gauche de Melania Trump, a pu également remercier le président pour « l’incroyable leadership et d’avoir réuni un tel groupe autour d’une table ». Un sentiment partagé par Tim Cook « je veux vous remercier de m’avoir invité ce soir, c’est incroyable d’être dans un tel groupe, en particulier vous, monsieur le président, et la première dame. »
Quant à Sam Altman, le patron d’OpenAI, il déclare « merci de nous avoir réunis et d’être un président pro-innovation, c’est un changement stimulant ».
Pour Sundar Pichai de Google : « nous avons hâte de collaborer avec vous et on vous remercie pour votre leadership ». Donald Trump en a profité pour complimenter la « petite amie MAGA » de Sergey Brin, l’un des co-fondateurs de Google également présent au dîner. MAGA se référant au fameux slogan « Make America Great Again » et à la « base MAGA », l’électorat sûr de Trump. La compagne en question a pu remercier le président « j’ai toujours du mal à croire que je suis en face de vous et je pense que vous faites un travail fantastique ». Sergey Brin a loué le rôle de Donald Trump dans la pression mise sur le Venezuela, quelques jours après la mort de 11 personnes au Venezuela par une attaque par drone de l’armée américaine.
Safra Catz, la patronne d’Oracle et fervente supportrice de Donald Trump, a elle déclaré sans détours : « je pense que c’est la période la plus passionnante que les États-Unis aient jamais connue ». Comme pour la contredire, un observateur suédois alertait quelques mois plus tôt sur le fait que les États-Unis pourraient rapidement perdre leur statut de démocratie.
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