
C’est une annonce majeure que vient de faire Waymo, filiale du groupe Alphabet, la maison mère de Google. Le service de robotaxis en voitures autonomes et sans conducteur va débarquer pour la première fois en Europe.
Première étape : Londres
Waymo a annoncé ce mercredi 15 octobre son objectif de déployer une première flotte de véhicules taxis autonomes à Londres en 2026.
Pour le moment, Waymo propose ses services dans quelques villes américaines : Los Angeles, Phoenix, San Francisco, Atlanta et Austin.
Un lancement à Londres sera donc le premier lancement hors des États-Unis. Un test grandeur nature pour le système de conduite autonome pour se frotter à une circulation différente.
Pour s’y préparer, Waymo va mettre en circulation des voitures autonomes dans les rues de Londres dans les prochaines semaines, sans proposer ses services, pour tester la route et entrainer le système.

Waymo, c’est un système de taxis autonomes. Comme Uber, Lyft ou un autre service du genre, vous ouvrez une application et indiquez votre destination. Une voiture autonome de la flotte Waymo vient alors vous chercher. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une voiture 100% guidée par une IA, sans conducteur.
Un déploiement qui prend son temps
Google n’est pas pressé. La firme travaille sur son projet de voiture autonome depuis 2009, il y a plus de 16 ans. La création de la société Waymo pour exploiter commercialement le projet remonte à 2016, il y a 8 ans.
Mettre sur les routes des voitures sans conducteur, sans même une personne derrière le volant de façon passive, pose évidemment des questions de sécurité. Avec un déploiement très lent, Google s’assure d’entrainer le plus possible ses modèles et profiter de l’amélioration technologique du secteur.
L’arrivée de ce type de services pourrait repenser le rapport de notre société à la voiture individuelle. De façon plus immédiate, elle pose la question de l’avenir des chauffeurs de taxis et de services de VTC.
On sait, en particulier pour les services de VTC comme Uber, qu’il s’agit d’un métier très précaire, avec peu de protection sociale. Si les taxis autonomes devaient se généraliser dans les grandes agglomérations à l’avenir, il faudra trouver une solution pour le secteur.
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