Des manifestants occupent le bureau du président de Microsoft pour dénoncer ses liens avec l’armée israélienne

 
La tension est montée d’un cran à Redmond. Après des manifestations sur le campus pour dénoncer la collaboration du groupe avec l’armée israélienne, des employés et ex-employés ont organisé un sit-in dans les bureaux du président du groupe.
Crédit : collectif No Azure for Apartheid

« Brad Smith, vous ne pouvez pas vous cacher, vous soutenez un génocide ». Le 26 août 2025, le président de Microsoft a été accueilli par ce slogan peu amène au sein de son propre bureau. Alors que les tensions au sein de l’entreprise montent depuis des semaines, une action coup de poing a été menée pour dénoncer la politique de soutien du groupe envers le gouvernement de Benyamin Netanyahou.

Comme l’explique The Verge, plusieurs employés et ex-employés se sont introduits dans le bâtiment hébergeant le bureau de Brad Smith pour organiser un sit-in et exiger la fin du système d’écoute massif de la population gazaouie permis par Microsoft.

« Crime contre l’humanité »

Diffusé en direct sur Twitch, l’action a été organisée par le collectif No Azure for Apartheid qui exige que Microsoft cesse de louer ses serveurs à l’armée israélienne, fasse toute la transparence sur l’étendue de sa collaboration avec cette dernière et appelle à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. À l’extérieur et à l’intérieur du Bâtiment 34, des messages placardés expliquaient que « le tribunal populaire assigne Bradford Lee Smith à la barre pour crime contre l’humanité ».

Des images d’une manifestation tenue début juillet à Microsoft // Crédit : No Azure for Apartheid

Cela fait suite à des interventions du même collectif lors des dernières grandes conférences organisées par la marque, mais aussi après des manifestations d’ampleur sur le campus qui se sont soldées par l’intervention de la police de Redmond après que certains participants et participants soient supposément « devenus agressifs ». Le mouvement de contestation a redoublé d’ampleur suite à des révélations du Guardian qui exposaient clairement la manière dont Microsoft collaborait avec l’armée israélienne.

Microsoft dénonce les méthodes employées

Suite à ça, une conférence de presse impromptue a été tenue par le président de Microsoft. Dans cette allocution d’une quinzaine de minutes, ce dernier a promis que Microsoft était « engagée à garantir le respect des droits humains et de ses normes contractuelles de service au Moyen-Orient ». Il a aussi assuré avoir lancé une « enquête officielle » pour s’assurer de la véracité des affirmations du Guardian.

Visiblement perturbé, le président du groupe a aussi dénoncé les méthodes employées par le collectif qui auraient « installé des dispositifs d’écoute sous la forme de téléphone caché dans des canapés ou derrière des livres ». Là encore, Microsoft a demandé l’intervention de la police pour faire évacuer les manifestants et manifestantes.


Tous nos bons plans directement sur WhatsApp. Rejoignez Frandroid Bons Plans, zéro spam garanti.

Recherche IA boostée par
Perplexity