Cette fonction de Windows 11 n’a pas changé depuis 30 ans

 

En creusant un peu, on découvre que certaines parties du code et de l'interface utilisateur de Windows 11 sont des héritages du passé, remontant même à l'époque de Windows 95 et de Windows NT. C

Windows 11, le dernier système d’exploitation de Microsoft, a encore du mal à convaincre beaucoup d’utilisateurs de Windows 10 à changer d’OS. Pourtant, les deux OS partagent beaucoup de code. Et pas simplement avec Windows 10…

En y regardant de plus près, on s’aperçoit que certaines parties du code et de l’interface utilisateur sont des vestiges du passé, remontant même à l’époque de Windows 95 et de Windows NT.

La gestion des fenêtres, par exemple, avec ses trois boutons pour fermer, réduire ou agrandir, est un héritage direct de Windows 95. De même, certaines options du menu des paramètres mènent directement à la fenêtre de dialogue d’origine de l’ancien Panneau de configuration. Même les notes et les messages d’erreur affichent parfois un style et un langage qui semblent tout droit sortis d’une autre époque.

Des outils « temporaires » qui ont traversé les âges

Dave W Plummer, un développeur qui a travaillé sur Windows NT dans les années 90, raconte ainsi une anecdote qui illustre bien cette persistance des vieux codes dans Windows 11.

Il a développé un outil de formatage pour Windows NT en 1994, qui était initialement destiné à être une solution temporaire.

J’ai sorti un morceau de papier et j’ai noté toutes les options et choix que vous pouviez faire concernant le formatage d’un disque, comme le système de fichiers, l’étiquette, la taille du cluster, la compression, le cryptage, etc. Ensuite, j’ai sorti VC++2.0 et utilisé l’éditeur de ressources pour présenter une simple pile verticale de tous les choix que vous deviez faire, dans l’ordre approximatif que vous deviez faire. Ce n’était pas élégant, mais cela ferait l’affaire jusqu’à l’arrivée de l’interface utilisateur élégante.

Cet outil de formatage est toujours présent dans Windows 11, près de 30 ans plus tard. Sympa l’anecdote.


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