Ce vélo électrique haut de gamme impressionne par son autonomie et sa puissance

 

Propulsé par une campagne de financement participatif, le vélo électrique Stealth Overlander fait sensation grâce à son autonomie généreuse et son couple de 100 Nm. Ce VAE urbain est attendu pour la mi-mai.

Source : Stealth Electric Bikes

De nombreux constructeurs de vélos électriques s’appuient sur des campagnes de financement participatif pour donner un coup de boost financier à leur projet. C’est notamment le cas de Stealth Electric Bikes, dont le VAE Stealth Overlander a d’ores et déjà rempli son objectif avec plus de 50 000 euros récoltés.

Le 12 février prochain, cette campagne prendra fin pour laisser place à une phase de production programmée dès le 1er mars, lorsque les premières livraisons sont attendues pour le 15 mai. Si tout se passe comme sur des roulettes, de toute évidence.

Confort et endurance

Le fabricant australien a conçu un vélo électrique urbain, qui mise à la fois sur le confort, l’endurance et le dynamisme. Le Stealth Overlander opte en effet pour une fourche suspendue d’un débattement de 50 mm afin d’amortir les chocs et gommer les aspérités d’une route légèrement abîmée. C’est vraiment un plus.

Sa généreuse batterie de 800 Wh revendique quant à elle une autonomie de 100 km. L’entreprise précise bien que ce rayon d’action n’est pas théorique, mais réel. Dans l’idée, cela garantirait au cycliste une excellente tranquillité d’esprit lors de ses déplacements : il n’aurait pas à se soucier à chaque trajet du niveau de sa batterie.

Belle amplitude

Là où le Stealth Overlander fait fort, c’est au niveau de son couple : la version européenne du vélo propose en effet un couple monumental de 100 Nm, qui devrait apporter un dynamisme à couper le souffle aux démarrages et lors de reprises. À titre de comparaison, les meilleurs moteurs de Bosch grimpent à 85 Nm, ce qui est déjà excellent.

Cette panoplie d’équipements est complétée par une transmission à 10 vitesses qui devrait fournir une belle amplitude à l’utilisateur, mais aussi par des freins à disque hydrauliques à double pistons, cinq modes d’assistance, des roues de 28 pouces et un écran TFT de 3,5 pouces (vitesse, autonomie, heure, compteur kilométrique).

À l’avant comme à l’arrière, le cadre en aluminium intègre une signature lumineuse singulière : un logo de la marque illuminé trône à l’avant, lorsqu’un feu LED profilé projette de la lumière directement sur le pneu à l’arrière.

Attention à la version

Décliné en taille S et L, l’Overlander bénéficie d’une offre de lancement fixée à 3054 euros, contre 5091 euros en temps normal. On vous déconseille fortement de jeter votre dévolu sur la version Overlander R, qui est non conforme aux normes européennes, car capable de filer à une allure de 45 km/h grâce à l’assistance électrique.

Ce modèle pourrait dans ce cas être considéré comme un speedbike, un segment de véhicule qui appartient à la catégorie des cyclomoteurs. Dans ce cas, la réglementation impose un cadre légal bien défini : assurance obligatoire, plaque d’immatriculation, casque et gants homologués, interdiction de circuler sur les pistes cyclables.

Pour le cas de l’Overlander R, ce n’est justement pas le cas : un speedbike doit en effet respecter certaines normes mécaniques – feu stop à l’arrière, rétroviseur homologué -, que notre protagoniste du jour n’a visiblement pas pris en compte.


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