
Quand on pense à Ugreen, on imagine surtout des batteries externes, des hubs USB ou des câbles réseau. La marque chinoise s’est bâti une solide réputation dans les accessoires informatiques grâce à un rapport qualité-prix difficile à battre.
Mais depuis deux ans, Ugreen s’attaque à un marché bien plus complexe : celui des serveurs de stockage en réseau. Les NAS. En France, ces NAS sont disponibles depuis cette année seulement, et l’offensive est sérieuse avec six modèles de 300 à 1 300 euros.
Pour aller plus loin
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Face aux géants taïwanais Synology et QNAP, présents depuis près de vingt ans, Ugreen arrive avec un argument massue : du matériel récent à prix cassé.
Le DXP4800 Plus que j’ai testé se positionne à 700 euros dans le milieu de gamme. J’ai passé deux mois avec ce NAS, connecté à mon Mac mini M4 Pro via un routeur 10 Gigabit, et je l’ai même utilisé à distance depuis la Chine grâce à un tunnel Wireguard.
Allez, un petit spoil avant la conclusion à la fin : matériel est franchement impressionnant pour le prix, mais le système d’exploitation UGOS Pro manque encore un peu de maturité.
Fiche technique
| Caractéristique | Ugreen NASync DXP4800 Plus |
| Processeur | Intel Pentium Gold 8505 (12ᵉ gen, 5 cœurs, 6 threads, 1,2-4,4 GHz) |
| Mémoire vive | 8 Go DDR5-4800 (extensible à 64 Go) |
| Baies SATA | 4 emplacements 3,5″ ou 2,5″ |
| Slots M.2 | 2 emplacements NVMe Gen 4 |
| Capacité max | 112 To (4×24 To + 2×8 To) |
| Réseau | 1x 10 GbE, 1x 2,5 GbE |
| USB façade | 1x USB-C 10 Gb/s, 1x USB-A 10 Gb/s |
| USB arrière | 2x USB-A 2.0, 1x USB-A 5 Gb/s |
| Autres ports | HDMI, lecteur SD façade |
| Dimensions | 185 x 185 x 258 mm |
| Poids | 3,9 kg |
| Garantie | 2 ans |
Le processeur Intel Pentium Gold 8505 date de 2022, mais il reste très correct pour un NAS domestique. Avec ses cinq cœurs et six threads, il affiche 9 230 points sous PassMark. C’est le double d’un Ryzen V1500B qu’on trouve chez Synology, même si ça reste derrière le Core i3-1214 d’Asustor qui frôle les 12 000 points. Ce processeur 12ᵉ génération gère nativement le Thunderbolt 4 et le PCIe Gen 4, deux technologies modernes qu’Ugreen aurait pu d’ailleurs mieux exploiter.

La présence de RAM DDR5 est une première dans cette gamme de prix. La barrette de 8 Go peut être remplacée par une de 32 Go, et un second slot permet d’atteindre 64 Go. Cette capacité impressionnante servira surtout aux configurations avancées avec machines virtuelles ou hébergement web à fort trafic. Pour un usage classique de sauvegarde et streaming, 8 Go suffisent largement. L’accès à la RAM se fait par une trappe sous le NAS, tout comme les deux emplacements M.2 qui acceptent des SSD jusqu’à 8 To chacun.
L’exemplaire du test nous a été foruni par Ugreen.
Installation
Le déballage commence bien. Ugreen a soigné le packaging avec une boîte noire élégante et des vernis sélectifs. À l’intérieur, le NAS est bien protégé dans sa mousse, accompagné d’une alimentation externe, d’un filtre antipoussière magnétique, d’un tournevis, de vis pour disques 2,5 pouces, de deux câbles réseau Cat7 avec protections d’embouts, d’épaisses pâtes thermiques pour les SSD M.2, de clés pour verrouiller les baies et des habituels documents de démarrage. L’ensemble respire la qualité.

L’installation des disques durs 3,5 pouces est un vrai plaisir. Chaque tiroir possède un système de pinces coulissantes vraiment ingénieux : on déverrouille une partie, on place le disque, on referme. Quatre ergots viennent se loger dans les trous de vissage pour maintenir le disque fermement, sans le moindre outil. Les disques 2,5 pouces nécessitent par contre d’être vissés. Une fois les tiroirs remplis, on les glisse dans leurs emplacements numérotés, on ferme le loquet et on peut verrouiller avec les clés. Des silent blocks équipent tous les tiroirs, éliminant toute vibration parasite.
La première configuration passe par le navigateur web à une adresse dédiée après avoir connecté le NAS au réseau. J’ai branché mon Mac mini M4 Pro à mon routeur 10 Gigabit, et le NAS sur le même switch. L’interface détecte automatiquement l’appareil et propose un assistant guidé. Création du compte admin, choix du RAID, formatage : tout est expliqué clairement. Le système accepte n’importe quelle marque de disques ou de SSD, contrairement à Synology qui pousse ses références certifiées hors de prix (la marque taïwanaise a reculé sur ce point).
Ma première synchronisation de mon RAID 5 avec deux disques IronWolf Pro de 4 To a pris environ deux heures. J’y ai également ajouté un SSD. Pendant ce temps, j’ai pu continuer à configurer des dossiers, créer des utilisateurs ou installer Plex via Docker. Le système affiche une barre de progression et continue son travail en arrière-plan. Cette approche permet de gagner du temps, contrairement à certains NAS qui bloquent tout accès pendant la synchro initiale.
De l’ouverture du carton à un NAS opérationnel avec partages configurés, j’ai mis moins de quinze minutes hors synchro RAID. C’est exactement ce qu’on attend d’un produit grand public en 2025. Ugreen a vraiment travaillé l’expérience utilisateur sur cette partie. Même quelqu’un découvrant les NAS ne devrait pas se sentir perdu.
Design
Le DXP4800 Plus mesure 18,5 cm de large et de haut pour 25,8 cm de profondeur. Avec 3,9 kg sur la balance, c’est assez classique. La construction mêle aluminium pour le châssis et plastique pour les tiroirs. La finition noire mate reste discrète et s’intègre facilement dans un bureau sans attirer l’œil. L’esthétique minimaliste me plaît bien.

La façade affiche les quatre baies avec de gros chiffres en surimpression. En dessous, on trouve un bouton d’alimentation avec sa LED de statut, puis cinq LED blanches pour le réseau et les quatre disques. Cette uniformité chromatique évite l’effet sapin de Noël de certains concurrents. Un lecteur de carte SD, un port USB-C et un port USB-A à 10 Gb/s complètent la connectique frontale. Le lecteur SD est un vrai plus pour les photographes qui peuvent sauvegarder directement leurs cartes.

Les LED se règlent sur quatre niveaux de luminosité et peuvent s’éteindre définitivement ou selon des plages horaires. Les bips sonores se désactivent aussi. Cette flexibilité permet d’adapter le NAS à son environnement. Les LED restent bien visibles sous tous les angles, même à distance. Les tiroirs se verrouillent avec les clés et s’éjectent d’une simple pression.
Le système de fixation sans outil fonctionne remarquablement. Les tiroirs glissent en douceur, les pinces maintiennent fermement sans jeu. Aucune vibration parasite durant trois semaines de test. Les disques 2,5 pouces nécessitent un vissage, ce qui reste un léger défaut comparé aux systèmes à clips rapides des concurrents. Ugreen précise que le hot-swap n’est pas supporté : toute manipulation se fait NAS éteint.

La face arrière regroupe un port HDMI, un port USB-A à 5 Gb/s, deux ports USB-A 2.0, deux ports RJ45 (un à 2,5 GbE, l’autre à 10 GbE) et le connecteur d’alimentation. Un imposant ventilateur de 140 mm surplombe cette connectique. Il propose trois modes : automatique, plein régime (très bruyant) et silencieux. En usage normal, le mode auto trouve le bon équilibre.

L’absence de Thunderbolt 4 me déçoit alors que le processeur le supporte. Intel permet le mode host-to-host avec ces ports, avec une connexion 40 Gb/s directe entre le NAS et une station de travail. Ugreen réserve cette fonction à ses modèles 6 et 8 baies, ce qui ressemble à une segmentation marketing artificielle. Pour un NAS à 700 euros avec processeur moderne, c’est dommage.


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Sous le NAS, une trappe dévissable donne accès aux deux slots M.2 et aux ports RAM. Quatre petits patins en caoutchouc surélèvent l’appareil. Ici, les pâtes thermiques fournies sont indispensables : sans elles, les SSD atteignent presque leur température max au repos. Avec, le couvercle métallique fait office de radiateur. Les températures restent acceptables autour de 40-50°C.
L’accès facile à la RAM et aux SSD est un bon point, même si des systèmes sans vis auraient été encore mieux. Les concurrents proposent de plus en plus de clips rapides pour les SSD. Ici, il faut dévisser quatre vis sous le NAS, puis deux vis par SSD. Ce n’est pas bloquant, mais ça ajoute quelques minutes.
Le port HDMI offre des possibilités très limitées. Contrairement à certains NAS qui permettent d’afficher leur interface sur un écran avec clavier et souris, Ugreen ne propose pas ça. Le port sert uniquement à diffuser une vidéo depuis l’app smartphone. Autant dire que c’est quasi inutile : utiliser DLNA ou Plex depuis une TV connectée reste bien plus simple.
Ugreen ne propose aucune baie d’extension. Impossible d’ajouter des disques après l’achat en connectant un boîtier externe. Il faut donc bien réfléchir à ses besoins avant de choisir son modèle. Cette absence d’extension contraste avec Synology ou QNAP qui proposent des boîtiers additionnels pour passer de 4 à 8 ou 12 baies.
Logiciel
UGOS Pro, le système maison d’Ugreen, montre des ambitions évidentes mais souffre encore de nombreuses lacunes. L’interface web affiche un design moderne avec des widgets personnalisables.
Vous allez apprécier les liens directs vers la FAQ intégrés dans chaque écran. Ces petites attentions facilitent la prise en main. Le système permet de lancer plusieurs installations d’apps en parallèle, ce qui accélère la config.

Mais le centre d’applications accuse la jeunesse d’Ugreen : seulement 22 paquets disponibles. Synology en propose plusieurs centaines, QNAP aussi. Pire, certaines apps essentielles manquent ou s’installent uniquement via Docker, ce qui complique leur usage.

Jellyfin, le serveur multimédia open source, est là, mais pas Plex pour le moment. Il faut alors bricoler dans les paramètres du conteneur pour donner accès aux dossiers vidéos. Pas très intuitif pour les débutants. Ugreen m’a confirmé discuter avec l’éditeur de Plex pour trouver une solution.

J’ai installé Plex via Docker pour mes besoins, en me connectant en SSH depuis le terminal de mon Mac. Ça fonctionne, mais il faut être à l’aise avec la ligne de commande. Pour quelqu’un qui découvre les NAS, c’est clairement trop technique. Ugreen mise beaucoup sur Docker pour l’extensibilité, mais ce choix exclut une large partie des gens.

Heureusement, les apps natives couvrent les besoins basiques : bibliothèque musicale en DLNA, hébergement photos avec reconnaissance faciale par IA, outils de sauvegarde, téléchargements torrents, suite bureautique. Cette dernière, basée sur OnlyOffice, fonctionne parfaitement en trois clics. Le centre de téléchargement gère correctement les torrents. Le système de synchro fait son job. Il y a aussi un client torrent.

Le paquet Cloud Drive ne se connecte qu’à Google Drive et OneDrive. Impossible d’utiliser Dropbox, pCloud ou d’autres services.
Firefox apparaît dans le catalogue, mais son usage ne fait aucun sens : il ne s’affiche que dans le navigateur web accédant au NAS, pas via HDMI. Afficher un navigateur dans une instance n’a presque aucune utilité pratique.
Pas de paquets natifs pour WordPress, PHPBB ou Joomla. Tout passe par Docker. Même constat pour les apps de serveur média avancées. Ugreen a fait le choix d’un système minimal, mais ce parti pris exclut beaucoup de monde pour un NAS grand public à 700 euros.
Impossible de créer des dossiers au format WORM pour sécuriser des données critiques. Le protocole AFP pour Mac reste introuvable. Bon il faut dire que l’accès macOS se fait désorlais via SMB ou NFS, et Apple retire progressivement AFP des Mac, ce qui rend son ajout peu probable côté Ugreen.
La gestion des quotas par utilisateur existe, mais impossible de l’appliquer uniquement au dossier personnel. Vous l’aurez copris, UGOS Pro reste un système jeune et en construction.
Le support de BTRFS existe, mais sans snapshots instantanés, l’un des principaux avantages de ce format. Pas d’options VPN intégrées non plus. J’ai dû configurer un conteneur Wireguard via Docker pour me connecter à distance depuis la Chine. Ça marche parfaitement une fois configuré, mais j’ai passé une heure à bricoler dans le terminal SSH pour tout mettre en place. Un utilisateur lambda abandonnerait très vite.
Pas de chiffrement possible des dossiers partagés, une fonction de sécurité pourtant élémentaire en 2025. Ces manques s’accumulent et créent l’impression d’un produit sorti trop tôt. La suppression d’un dossier partagé nécessite d’aller chercher un menu dédié au lieu d’un simple clic droit.
Le port HDMI reste sous-exploité. Impossible d’afficher l’interface du NAS sur un écran, impossible d’utiliser Firefox sur une TV, impossible d’en faire un petit ordinateur d’appoint. La fonction se limite à diffuser une vidéo depuis l’app smartphone, ce qui n’a aucun intérêt puisqu’une TV moderne accède déjà aux fichiers via DLNA ou Plex.

Les mises à jour du système s’effectuent facilement depuis le panneau de configuration. Heureusement, Ugreen déploie régulièrement de nouvelles versions. Cela laisse espérer des progrès rapides, mais pose la question : Ugreen n’a-t-il pas commercialisé son produit trop tôt ?
L’application mobile, disponible sur iOS et Android, est le vrai point fort d’UGOS Pro. La connexion s’effectue en quelques secondes, en local ou à distance via le cloud Ugreen.
L’interface affiche clairement l’état du système, l’utilisation du CPU et de la RAM, les températures, l’activité des disques. Je peux consulter tous mes fichiers, naviguer dans l’arborescence, prévisualiser photos et vidéos, gérer les apps. L’ensemble fonctionne de manière fluide, bien mieux que certaines apps concurrentes plus anciennes.
Les trois applications multimédia de l’écosystème Ugreen NAS se complètent très bien pour gérer vos photos et vidéos au quotidien. Sync & Backup sert de passerelle automatique entre ton smartphone et le NAS : dès que vous prenez une photo ou une vidéo, elle peut être envoyée et sauvegardée sur votre NAS, ce qui évite de payer un cloud en plus et protège tes fichiers en cas de perte ou de casse du téléphone.
L’app Photos, elle, transforme le NAS en grande photothèque intelligente, avec classement par date et critères, reconnaissance de personnes et d’objets, recherche par mots-clés et création d’albums que vouspouvez ensuite partager via des liens sécurisés.
Enfin, Théâtre est pensée comme un “mur d’affiches” pour vos films, séries et vidéos perso, avec jaquettes, fiches et filtres, et un lecteur intégré qui permet de regarder vos contenus en local ou à distance, en tirant parti du NAS pour le streaming, y compris en 4K sur vos différents appareils.
Performances
Pour tester le NAS, je l’ai connecté à mon Mac mini M4 Pro via un routeur compatible 10 Gigabit. Le Mac dispose d’un port Ethernet 10 GbE natif, ce qui permet de profiter pleinement de la connexion rapide du NAS.
J’ai eu quelques problèmes de stabilité réseau. Avec les deux ports actifs, les transferts passaient parfois par des chemins bizarres, cela avait un impact sur les débits. Et là… impossible de forcer l’usage de la connexion 10 GbE. A moins de débranche rle port 2,5 GbE.

En écriture sur un dossier non chiffré, les débits atteignent 10 MB/s pour les fichiers de 64 Ko, 96 MB/s pour ceux d’1 Mo, 287 MB/s pour les 500 Mo et 208 MB/s pour les gros fichiers de 8 To. Ces résultats déçoivent un peu pour une connexion 10 GbE capable théoriquement de dépasser plusieurs centaines de MB/s. Néanmoins, c’est à peu près ce qu’on observe chez la concurrence sur ce segment.

Depuis mon voyage en Chine, j’ai testé l’accès à distance via le tunnel Wireguard que j’ai configuré. Ça fonctionne parfaitement pour accéder à mes fichiers en toute sécurité, mais les débits restent évidemment limités par la connexion internet. Pour consulter des documents ou des photos, c’est parfait. Pour télécharger de grosses vidéos 4K, il faut être patient.
Le cache SSD semble mal exploité par UGOS Pro. Durant de nombreux transferts, je voyais mon SSD M.2 au repos alors qu’il devrait absorber les données à pleine vitesse. C’est pourtant le principe d’un cache : encaisser les pics pour fluidifier l’expérience. Plusieurs réinstallations du cache et redémarrages n’ont rien amélioré.
En usage multimédia, la lecture simultanée de plusieurs flux vidéo 4K fonctionne sans problème si les périphériques assurent le décodage. Le NAS se contente d’envoyer les données brutes.
Avec Plex installé via Docker, j’ai réussi à utiliser le transcodage matériel via le GPU Intel Iris Xe. Ça fonctionne bien, mais ça m’a pris un peu de temps pour la configuration SSH pour tout mettre en place.
Le système de reconnaissance d’images par IA fonctionne bien via l’app mobile. Après avoir uploadé plusieurs milliers de photos, la recherche par mots-clés trouve instantanément les clichés. Taper « chien » affiche tous les animaux, « plage » ressort les vacances, « pont » identifie les structures. Le traitement se fait localement sur le NAS, garantissant la confidentialité. C’est vraiment une fonction qui apporte une valeur ajoutée concrète.
L’app mobile permet de prévisualiser des vidéos 4K H.265 directement depuis mon iPhone en Wi-Fi avec une fluidité surprenante. Des fichiers de 17 Go se lisent presque instantanément, avec son et image sync. Même des fichiers de 70 Go se prévisualisent correctement.
Prix et disponibilité
À 700 euros sans disques, le DXP4800 Plus se positionne dans le milieu de gamme des NAS quatre baies.
Quelle différence entre le Plus et le stand ? Le DXP4800 Plus intègre un processeur plus puissant (Pentium Gold 8505 au lieu d’un Intel N100), 8 Go de RAM DDR5 extensibles à 64 Go, davantage de slots NVMe et une connectique plus rapide (notamment 10 GbE + 2,5 GbE et USB 3.2 Gen2), ce qui le rend mieux adapté aux usages lourds comme le transcodage vidéo, la virtualisation et les gros débits réseau.
Alternatives
Pour ce tarif, les concurrents historiques proposent généralement des processeurs deux fois moins performants.
Un Synology DS423+ avec son Celeron J4125 coûte environ 550 euros mais affiche des scores PassMark moitié moindres, sans port 10 GbE ni slots M.2. Un QNAP TS-464 avec Celeron N5105 approche les 600 euros avec des caractéristiques similaires mais un processeur moins puissant. Sur le papier, Ugreen offre un rapport qualité-prix imbattable.
Le problème, c’est qu’un NAS vend avant tout un système d’exploitation et une expérience utilisateur, pas juste du hardware. Synology domine ce marché grâce à DSM, son interface réputée pour sa stabilité et son immense catalogue d’apps. QNAP propose QTS, tout aussi complet quoique parfois plus technique. Ces deux marques ont vingt ans d’expérience. UGOS Pro accusera ce retard pendant encore quelques mois.

Une autre alternative est le TerraMaster F4-424, c’est l’alternative la plus proche. Processeur Intel Alder Lake-N95, 8 Go de DDR5, double 2,5 GbE, deux slots M.2 : les caractéristiques se ressemblent. Le système TOS 6 offre plus d’apps qu’UGOS Pro, mais avec une interface moins moderne. Son prix tourne autour de 650 euros, soit 50 euros de moins, mais avec un réseau limité à 2,5 GbE au lieu de 10 GbE. Le choix dépendra de vos priorités : réseau rapide ou écosystème logiciel plus mature.
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