DJI Neo 2 officialisé : excellent sur le papier, ce mini drone 4K corrige les points faibles de la première version

 
Le DJI Neo 2 vient d’être annoncé et il a UN détail qui change tout : un vrai gimbal 2 axes au lieu de simple stabilisation électronique. Et ce n’est pas tout.

DJI vient d’officialiser son Neo 2, la version améliorée du mini-drone à 200 euros qui cartonne.

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4K à 60 FPS, LiDAR pour éviter les murs, écran intégré, 49 Go de stockage : sur le papier, c’est du solide pour un drone d’entrée de gamme. Un seul problème (et il est de taille) : pour le moment, c’est uniquement disponible en Chine. Pas de date, pas de prix, pas de « bientôt chez vous ».

Les vraies améliorations : du 4K et un LiDAR (enfin)

Commençons par le positif : DJI a écouté les retours sur le Neo 1. La caméra passe à un capteur 1/2 pouce de 12 MP capable de filmer en 4K à 60 images par seconde. Mieux encore : 100 FPS en mode ralenti pour des séquences fluides. Pour un drone à moins de 200 €, c’est honnête.

L’ajout d’un système LiDAR couplé à une vision omnidirectionnelle devrait améliorer ses performances. En clair : le drone scanne son environnement en 3D et peut éviter les obstacles automatiquement. Sur le Neo 1, vous pouviez facilement percuter une branche (vécu plusieurs fois). Là, théoriquement, le drone détecte et contourne.

Le Neo 2 intègre désormais un gimbal mécanique 2 axes (probablement pitch et roll) couplé à l’EIS. Concrètement : la caméra est physiquement stabilisée sur deux axes par des moteurs, et l’électronique peaufine le reste. C’est exactement ce que font les DJI Mini et Air, et la différence est radicale en conditions réelles.

Autre point malin : l’écran intégré sur le drone lui-même. Avant, il fallait sortir son smartphone pour changer de mode. Maintenant, vous sélectionnez directement sur l’appareil. La commande gestuelle est gardée (vous faites des signes de la main, le drone suit). Pratique pour se filmer en rando sans télécommande.

Les 49 Go de stockage interne règlent aussi un problème du modèle précédent : vous n’êtes plus limité à quelques vidéos avant saturation. Avec de la 4K60, ça fait environ 1h30 d’enregistrement. Suffisant pour une session VTT ou une journée ski.

Ce qui reste limité : l’autonomie et le poids

19 minutes d’autonomie maximum, ça reste ridicule. En conditions réelles, avec du vent et les protections d’hélices activées, comptez plutôt 17 minutes.

Faites le calcul : décollage, positionnement, quelques plans, retour sécurisé… vous avez 12-13 minutes de vol utile. Pour se filmer lors d’une activité sportive, c’est limite. Un run de 30 minutes ? Il faudra deux batteries minimum.

Le poids de 160 grammes est un avantage et un inconvénient. Avantage : pas besoin d’enregistrement en France (la limite est 250 g). Inconvénient : dès qu’il y a du vent, c’est compliqué. Un mini-drone à 160 g par vent de 20 km/h, c’est une feuille morte. La vitesse max de 12 m/s (43 km/h) en mode Sport permet de suivre un cycliste ou un joggeur, mais oubliez le VTT descendeur ou la moto.

La nacelle stabilisée à un seul axe (pas de gimbal 3 axes comme sur les modèles plus chers) fait le job en conditions calmes. Mais filmez en mouvement rapide ou par vent moyen, et vous verrez le micro-jello apparaître. C’est physique : un drone si léger avec un seul axe de stabilisation, ça ne peut pas faire des miracles.

Bref, le DJI Neo 2 corrige intelligemment les défauts du premier modèle. La 4K60, le LiDAR, l’écran intégré, le stockage doublé : ce sont de vraies améliorations, pas du marketing. Pour 182 € (conversion brute du prix chinois), le rapport qualité-prix est honnête.

En Europe, il faudra certainement attendre le 5 novembre pour avoir des nouvelles de ce DJI Neo 2.


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