Une saisie massive de vélos électriques importés illégalement a eu lieu : ce qu’il faut savoir

 
En Irlande, environ 4000 vélos électriques importés illégalement ont été saisis par les autorités douanières. C’est la seconde grande opération observée en Europe après les 16 perquisitions menées par le Parquet européen plus tôt en mai.
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Source : Arron Choi via Unsplash

C’est une opération discrète, mais d’envergure, qui vient d’être menée en Irlande. En collaboration avec l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), les autorités douanières locales ont perquisitionné deux entrepôts situés dans la région de Wexford. Résultat : la saisie de 4 000 vélos électriques, ainsi que de quelques trottinettes.

Pas d’indice sur la provenance des vélos

« Dans le cadre d’une enquête en cours, les agents des impôts ont perquisitionné, en vertu d’un mandat, deux entrepôts situés à des endroits différents dans la région de Wexford, découvrant un nombre important de vélos électriques et un petit nombre de scooters électriques », ont déclaré les autorités irlandaises.

Aucun détail n’a été communiqué sur la provenance exacte des marchandises, la confidentialité étant encadrée par le secret judiciaire.

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Source : Luis Castro via Unsplash

L’opération a mis en évidence plusieurs méthodes de fraude : fausses déclarations douanières, sortie illicite de procédures de transit, ou encore fausses indications affirmant que les produits avaient quitté le territoire de l’Union européenne.

Selon l’OLAF, les contrevenants auraient ainsi évité le paiement de la TVA à l’importation, s’octroyant un avantage déloyal sur le marché européen. Le préjudice estimé atteint 2,8 millions d’euros en droits d’importation non acquittés.

Deuxième coup de filet

Cette saisie intervient dans un contexte tendu pour le marché des vélos électriques. Plus tôt ce mois-ci, un importateur portugais opérant dans quatre pays a été mis en cause par le Parquet européen (EPPO) pour avoir tenté de contourner les droits antidumping sur des importations depuis la Chine. D’après les informations du média spécialisé Bike EU, les deux affaires seraient toutefois indépendantes l’une de l’autre.

« Cette affaire souligne l’importance d’une coopération étroite entre l’OLAF et les autorités des États membres pour protéger les intérêts financiers de l’UE, garantir une concurrence loyale et préserver l’intégrité du marché unique », a rappelé Ville Itälä, directeur général de l’OLAF.


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