La personnalité de l’année du Time est un petit événement attendu chaque fin d’année. À qui le célèbre magazine dédiera-t-il sa une ? Cette année, ce n’est pas une seule personne, mais plusieurs, qui vont recevoir cet honneur.
Le Time a en effet décidé de récompenser les « architectes de l’IA » comme la personne de l’année. Et ce qui est notable, ce n’est pas tant les personnes représentées, que les absents.
Qui est présent sur la photo ?
La une du Time montre plusieurs hommes et femmes connue pour leur implication dans le développement de l’IA.
De gauche à droite, voici les personnes que l’on peut discerner :
- Mark Zuckerberg (Meta) ;
- Lisa Su (AMD) ;
- Elon Musk (Tesla/xAI) ;
- Jensen Huang (Nvidia) ;
- Sam Altman (OpenAI) ;
- Demis Hassabis (Google DeepMind) ;
- Dario Amodei (Anthropic) ;
- Fei-Fei Li (Stanford)
Difficile d’être choqué par ces choix, ce sont bel et bien ces personnes qui mènent la danse dans le secteur de l’IA. On a là, à la fois OpenAI ChatGPT, Meta AI, xAI Grok et Google Gemini pour les applications grand public, AMD et Nvidia pour les puces et le matériel dédié à l’IA, et enfin Anthropic, en pointe sur le vibe coding avec Claude. Quant à Fei-Fei Li, c’est sur son travail de recherche sur le Deep Learning que se basent toutes les IA utilisées dans le monde.
On peut souligner deux absents assez marquants de cette image. Tout d’abord, et c’est sans doute le plus criant, Satya Nadella et Microsoft. La firme a tout misé sur l’IA depuis plusieurs années, a lourdement investi dans OpenAI, mais est complètement absente de la une du Time. Plus que jamais, il semblerait que personne ne veuille entendre parler de Microsoft Copilot.
L’autre absent, c’est Tim Cook et Apple Intelligence. Le champion de la tech, l’une des sociétés les plus lucratives au monde, n’est pas sur le podium quand on parle d’IA. Impossible de ne pas souligner l’échec d’Apple Intelligence, dont on attend toujours la nouvelle version de Siri.
Enfin, il faut souligner que le Time se focalise avec cette une sur le monde occidental. Toutes les personnalités travaillent aux États-Unis et aucune place n’a été laissée à DeepSeek, l’IA chinoise qui a pourtant rappelé dès le début de l’année que les États-Unis n’avaient pas le monopole de l’IA dans le monde.
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