Depuis que le smartphone est smartphone, de nombreuses marques et de nombreux utilisateurs rêvent que cet appareil devienne le centre névralgique de nos opérations. Toutefois, nous en sommes encore très loin.
Depuis l’année dernière, certains modèles cherchent toujours à agripper ce rêve. Samsung a présenté la station DeX pour ses Galaxy S8 et Note 8, tandis que le Huawei Mate 10 Pro dispose d’un mode ordinateur.
C’est un premier pas, mais il manque encore bien des choses. Toutefois, quelques jours seulement après l’ouverture du CES 2018, le salon nous a déjà apporté la réponse à cette grande question : oui, un simple smartphone peut désormais régner sur la Tech entière.
Les attentes des utilisateurs
Qu’attend-on pour qu’un smartphone puisse véritablement prendre la place de tous les appareils de nos vies ? La première réponse qui nous vient est finalement assez simple : il suffit de regarder les divers usages d’un ordinateur de bureau puissant.
Trois catégories d’utilisation se forment alors rapidement : la bureautique, la production audio/vidéo/graphique et le divertissement. Dans divertissement, on peut noter deux sous-catégories bien distinctes : la détente et le jeu. Maintenant que ces catégories sont établies, il faut pouvoir en déterminer les besoins technologiques.
Pour la bureautique, le besoin est assez faible : cette catégorie est surtout dépendante du logiciel. Pour la production, la puissance est primordiale et le logiciel tout aussi important. Les créateurs ont leurs habitudes sur les diverses suites logicielles disponibles et changent rarement d’outils, tandis que leur appareil se doit de suivre leur rythme de travail.
Vient ensuite le divertissement, une catégorie assez complexe de par l’existence des deux sous-catégories. Lorsque l’on parle divertissement, on peut parler de consulter des vidéos et les réseaux sociaux. Ces deux activités sont loin d’être complexes à exécuter, qu’importe la machine.
C’est toutefois loin d’être le cas pour les jeux. Si les jeux mobiles ne sont pas si gourmands, les jeux plus approfondis disponibles sur PC et consoles ont, eux, besoin d’une machine à la puissance brute importante.
Pour qu’un smartphone puisse devenir un appareil au centre de tout, il faut qu’il puisse répondre efficacement aux attentes de ces trois catégories d’utilisateurs, idéalement en même temps. Or, c’est pour le moment loin d’être le cas.
L’importance du format
Vous souvenez-vous de la présentation de l’iPad premier du nom ? Nombreux ont été les détracteurs d’Apple à souligner le fait qu’il ne s’agissait que d’un iPhone étendu et qui n’en voyaient donc pas l’intérêt.
Pourtant, il s’agit de l’un des appareils illustrant parfaitement une autre problématique : l’importance du format. Les smartphones ont par exemple toujours eu pour force de rentrer aisément dans nos poches, tenir dans nos mains, nous accompagner toute la journée et être constamment connectés en étant très faciles d’utilisation.
Si les tablettes ont réussi à conquérir le marché, c’est bien parce qu’elles ont su répondre à une attente en additionnant la facilité d’utilisation d’un smartphone avec une taille permettant de profiter plus facilement de ses contenus. Et ce en sacrifiant certains points devenus secondaires de l’appareil d’origine dont elles s’inspiraient pour l’expérience qu’elles voulaient offrir.
Si la majeure partie de ces appareils n’a pas réussi à devenir des outils de productivité efficaces pour autant, elles auront lancé Microsoft sur la bonne voie. Avec sa gamme Surface, le constructeur américain a su s’inspirer de ce mouvement pour créer des machines hybrides aujourd’hui très populaires.
Il a aussi appris à quel point assurer une convergence des formats était compliqué. Avec le Surface Book, il aura su créer une véritable fusion entre ordinateur portable et tablette. Mais le smartphone n’a jamais su vraiment faire partie de cette boucle à cause d’un autre problème.
Une expérience logicielle adaptative
Marre de recevoir des messages d’espace de stockage dans le Cloud saturé ? Avec pCloud, vous ne payez qu’une fois et vous disposez de 1, 2 ou 10 To d’espace de stockage dans le Cloud, à vie.
Et ce problème n’est autre que le logiciel. Qu’on se le dise : si le Surface Book est un excellent ordinateur portable, il reste une tablette assez limitée. Et si les tablettes Android sont très bonnes, elles ne font pas de bons ordinateurs. Le problème ne vient pas là du format, mais bien du logiciel.
La mentalité d’un utilisateur n’est pas la même entre ses deux formats. Si la facilité d’utilisation fait le contrepoids aux limitations des applications sur une tablette, un ordinateur portable n’accepte aucune limitation. Le logiciel est ce qu’il est, dans toute sa grandeur, et tomber sur une application frustrante n’appelle qu’à changer d’outil.
C’est pourquoi Windows ne s’adapte pas bien aux tablettes : son principe d’utilisation est intimement lié aux formats des ordinateurs. Quant aux tablettes Android, leurs limitations les rendent souvent frustrantes pour les utilisateurs de PC.
Aussi, quand Microsoft a lancé sa solution Continuum qui permettait de connecter un smartphone Windows pour le transformer en ordinateur de bureau, la sauce n’a pas pris. Même sanction pour Samsung DeX ou Huawei, et ce pour une idée simple : il manque toujours un petit quelque chose pour que tout soit parfaitement viable. Étirer une expérience mobile pour en faire un ordinateur ne fait que souligner les limitations de cet univers applicatif particulier, tandis que réduire l’OS de Windows pointe du doigt à quel point son utilisation peut être tarabiscotée.
Fusionner ces trois points est désormais possible
Ce que nous a montré le CES 2018 cette année n’est pas vraiment une révolution sur n’importe lequel de ces aspects, loin de là. Ce que l’on remarque, c’est avant tout une convergence d’outils et de services rendant enfin la fusion de ces trois points possibles.
Comment ? C’est le Projet Linda, présenté par Razer lors du CES 2018, qui nous aiguille sur ce chemin. Voyez plutôt la démonstration qu’en ont fait Omar et Ulrich, présents sur l’événement :
Doom, un jeu très gourmand développé par Id Software et sorti en 2016, est en train de tourner sur un téléphone Android. Mais plus encore : l’expérience n’est pas frustrante pour autant.
Comment est-ce possible ? Tout simplement grâce à une fusion efficace des trois points cités ci-dessus. En se clipsant au projet Linda, le Razer Phone prend l’aspect d’un PC portable Blade Stealth dont la qualité de l’écran et du clavier a été saluée chez les amateurs d’ordinateurs.
Vient ensuite l’expérience logicielle. Android étant nativement compatible avec un grand nombre d’accessoires, il est tout à fait possible de retrouver ses périphériques préférés (comme son combo clavier/souris) pour naviguer dans l’interface. Ouvert, il permet également facilement d’accéder à n’importe quel service.
Et c’est cette ouverture qui permet de répondre au dernier point. Le service de cloud computing Shadow rentre ici en jeu et fournit l’accès à une machine distante puissante permettant de lancer aisément ce fameux Doom sur la machine. Mieux encore, elle le fait dans des conditions loin d’être optimale : Linda est branché sur le Wi-Fi déjà chargé du salon à Las Vegas et accède à des serveurs basés à des milliers de kilomètres de là, en France.
Cette solution arrive donc à répondre aux attentes des joueurs exigeants, l’un des profils de consommateurs les plus difficiles à satisfaire. Et ce à partir uniquement, d’un point de vue purement technologique, d’un smartphone sous Snapdragon 835 accompagné d’accessoires et de services.
Le respect au centre de tout
Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler de toutes ces technologies, loin de là. Mais pourquoi tout cela fonctionne tout à coup ? Car pour la première fois, lors du CES 2018, tous ces appareils font attention à respecter les spécificités de chacun d’entre eux et travaillent de concert.
Le Razer Phone est un smartphone puissant équipé du Snapdragon 835 et de 8 Go de RAM, mais aussi d’un large écran tactile 6 pouces IGZO. Le projet Linda arrive alors pour lui demander une chose simple : « et si on faisait un échange ? Je prends ta puissance, ton écran tactile et ta connexion permanente, et tu auras accès à mon grand écran 1080p, un véritable clavier, une batterie supplémentaire ».
De là est né un ordinateur portable sous Android, ce qui est très pratique pour les petites tâches, mais loin d’être idéal pour la productivité. Vient alors dans l’équation le service Shadow qui, très simplement, demande : « hey Android, je trouve qu’il te manque de la puissance. Je te propose une chose : je prends ta connexion internet, et en échange je te donne ma puissance ? » Et l’OS de Google de répondre : « pourquoi pas ? Je suis déjà compatible avec les accessoires que Windows aime aussi après tout, autant s’entraider ».
Une discussion calme qui lance simplement l’échange des meilleurs points de chaque appareil afin de faire grandir le tout. C’est exactement ce que nous a apporté le CES 2018 cette année : la vision d’une convergence des appareils et du logiciel, permettant à un smartphone de devenir le véritable centre névralgique de l’expérience Tech. Et ce, surtout, en respectant les habitudes des utilisateurs finaux plutôt que de tenter de leur apprendre de nouveaux réflexes.
La concurrence est déjà là et s’organise
On pourrait alors lire ceci et se dire qu’il ne s’agit que d’un exemple, basé sur des technologies très spécifiques travaillant entre elles. Auquel cas, il s’agit moins d’une vision globale de l’industrie que d’un cas pratique.
Et il serait totalement incorrect de le penser. Là encore, c’est le CES 2018 qui nous apporte cette réponse. Après tout, aux côtés du Linda de Razer se trouvaient les Lyonnais de Miraxess qui nous présentaient une nouvelle fois le Mirabook, désormais compatible avec DeX et l’EMUI Desktop de Huawei. Il promet lui aussi de transformer un smartphone en ordinateur portable.
Mais pourquoi deux acteurs déjà sur ce marché ? Tout simplement car cette transformation fait appel à des technologies libres d’utilisation : le DisplayPort et l’OTG, tous les deux disponibles grâce à l’USB type-C. Le premier permet d’étendre l’affichage de l’appareil à un autre écran, pour le dupliquer ou même l’agrandir, quand l’autre permet de brancher des accessoires. De par le fait que ces deux technologies soient libres, elles peuvent parfaitement être utilisées par n’importe quel constructeur pour créer son propre concept.
Android n’est pas vraiment un OS optimal pour une utilisation au format bureau. Mais les efforts de Huawei et Samsung en ce sens montrent qu’une optimisation est possible et ces développeurs seront très vite rejoints par d’autres. Qui sait, le fameux OS Fuchsia de Google pourrait jouer un rôle en ce sens.
Quant au cloud gaming, il ne fait qu’évoluer : Nvidia a lancé la bêta PC de son service GeForce Now à l’occasion du salon, tandis que HP Omen tente de l’émuler en proposant aux utilisateurs de convertir l’un de leurs ordinateurs. Sony a également lancé son service PlayStation Now sur PC et Mac en France fin 2017. Si Shadow est pour le moment le seul à proposer une expérience Windows complète, il sera sûrement très vite concurrencé. Pas étonnant donc que le français ait annoncé le lancement de son service en Californie à l’occasion du CES 2018.
Encore des limitations
Si cette vision du futur est excitante, il nous faut rappeler que ce type de solution a tout de même ses limitations. Rappelons tout d’abord une chose : sa forte dépendance aux accessoires.
Disposer d’un simple smartphone comme unique plateforme de sa vie numérique ne serait pas de tout repos. Entre une solution type Linda ou Mirabook ou un dock de connexion comme DeX, l’appareil a grand besoin d’accessoires pour pouvoir retrouver son setup comme on l’aime : qu’il s’agisse de brancher un second moniteur à son ordinateur portable ou tous ses périphériques, il faudra prévoir de nombreux dongles pour étendre sa sélection de ports. Sans compter que le smartphone seul devra être capable de les alimenter, ce qui ne sera pas de tout repos. On peut également avoir peur de tout simplement saturer la bande passante admissible par le téléphone.
Qui dit accessoires comme Linda et Mirabook dit également vieillissement du concept. Cela est particulièrement vrai pour le Projet Linda : que se passera-t-il lorsque Razer décidera de changer le design de son smartphone ? Cela forcera nécessairement à changer d’appareils. Aussi, espérons que les prix ne soient pas trop élevés.
Si l’on rajoute à cela le cloud computing, il faudra alors faire bien attention à sa connexion internet. Si la majorité des solutions s’adapte à votre connexion internet, Shadow promettant par exemple de fonctionner sur une ligne coaxiale à 15 Mb/s, on ne peut nier qu’il vaut mieux disposer d’une connexion stable en fibre optique pour véritablement profiter de ces services. Et dans le cadre d’une utilisation mobile en 4G, votre forfait data pourrait vite prendre une claque.
Un avenir radieux
Toutefois, il nous faut aussi reconnaître que ces « problèmes » sont facilement corrigibles. De par l’ouverture de ces solutions, rien n’interdit par exemple qu’une puce intégrée aux nouveaux formats vienne soutenir le SoC intégré au smartphone. Sans compter que si les exemples les plus parlants aujourd’hui sont le Linda et le Mirabook, la même philosophie pourrait être utilisée afin de créer des ordinateurs All-in-one comme l’iMac ou le Surface Studio, ou même une simple tablette.
Quant à nos connexions internet, nous savons déjà que 2020 nous apportera la 5G avec des débits de téléchargement et de téléversement améliorés pouvant atteindre jusqu’à 1 Gbps, mais surtout un temps de latence réduit. De quoi particulièrement plaire aux services de cloud computing.
Et si vous avez peur pour votre forfait, nous autres français serions ironiquement les mieux lotis. Après tout, Free Mobile propose déjà un forfait 4G vraiment illimité, qui pourrait théoriquement passer à la 5G sans surcoût. Ses concurrents commencent eux aussi à s’y intéresser, à commencer par SFR RED.
Le cloud computing vous fait peur ? Avec la récente compatibilité ARM de Windows 10, le passage à un modèle de « service » de l’OS et son rapprochement avec Linux, Microsoft pourrait être tenté de permettre à ce type de solutions de lancer Windows. Auquel cas, si la puissance brute ne serait pas forcément à l’ordre du jour pour les joueurs et créatifs, vous auriez accès à un univers applicatif vraiment complet et adapté au format.
Aussi, si le mobile n’était pas vraiment le sujet phare du CES 2018, le fait est qu’il n’a jamais été aussi présent comme l’un des éléments les plus importants de ce salon historique : sa vision de l’avenir. Un avenir que l’on entraperçoit radieux pour nos smartphones.
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Le smartphone"déposé devant le cerveau" juste quelques minutes à l'occasion et non pas en permanence dans la tête. lol J'espère que je serais mort avant que ça n'arrive. :p
Ohhh... Cela ne peut pas être pire qu'un smartphone déposé juste devant le cerveau, si ? :p
Tout un monde inconnu pour moi ! ^^ Par contre, les capteurs dans la tête trop peu pour moi. ;)
Il y a des capteurs supplémentaires pour la tête. Pour les mains, c'est en bluetooth directement de la manette vers le mobile
"Il n'y a pas de données à transférer justement. Tout est fait par le mobile. Le Gear VR est "juste" un cardboard avec des capteurs en plus et un pad." Ah oui, c'est vrai, j'avais oublié... Par contre pour les contrôleurs, ça veut dire qu'il y a deux câbles qui partent du casque qui descendent dans ton dos ou ta nuque, passant par les manches de tes bras pour arriver jusqu'à tes mains ???
Oui c'est un pc portable où le touchpad est un smartphone. "Oui mais c'est le smartphone qui fourni la puissance et ça fait un portable gamer fin" mais asus fait des portables gamer fin comme leur zephyrus et entre la qualcomm adreno 540 et la puce nvidia 1080 les perfs sont pas les mêmes. Tous ça pour dire c'est pas demain qu'un smartphone fera tourner un gta 5 ou un mass effect andromeda en gardant l'encombrement d'un smartphone.
Il n'y a pas de données à transférer justement. Tout est fait par le mobile. Le Gear VR est "juste" un cardboard avec des capteurs en plus et un pad. Oui, il n'y a qu'un seul modèle pour le Note 8. Il y avait une réduction de 50€ chez Orange récemment. Mais, faut le savoir qu'il y a un modèle spécifique.
Je viens devoir que pour l'avoir à 91.99 €, il faut passer par eGlobal Central...
Comment les données sont envoyées depuis les Samsung Galaxy au casque VR ? Sinon, tous ces modèles confirment bien ce que j'ai dis sur le fait que le Note 8 était trop long pour les modèles existants et qu'il faut un R325, pas facilement à trouver et toujours au prix de base fixé par Samsung...
A priori, l'USB sert juste pour les capteurs et le pad, cela nécessite trois fois rien comme débit. En plus, dès qu'on utilise une manette, cela ne sert plus que pour les capteurs. En fouillant, j'ai décelé 5 versions du Gear VR, avec des compatiblités de + en + accrues : version 2014 : N4 version 2015 (R-322) "blanche" : S6..S7e, N5 version 2016 (R-323) : S6..S8+,N5..N7 version 2017 (R-324) avec contrôleur: S6..S8+,N5..N7 version 2017v2 (R-325) avec contrôleur: S6..S8+,N5..N8 En fait, c'est quand j'ai vu qu'il y avait 2 versions du Gear VR 2017 + contrôleur chez Orange que je me suis renseigné... surtout que l'un des deux était soldé et pas l'autre.
Techniquement c'est fort possible mais j'ai cru comprendre que le modèle de Gear VR pour S6 serait trop petit pour le Note 8... ^^ De plus, j'imagine que le passage de l'USB-C à l'USB 2.0 risque de générer beaucoup de lenteur. O_o
Le Samsung Gear VR du Galaxy Note 8 est compatible à partir du Galaxy S6. ;) C'est juste une MAJ, comme pour l’apparition de l'adaptateur USB-C. :)
C'est clair.
Enfin hors gaming, l'apport du shadow me encore paraît limité pour le moment pour un utilisateur qui fait de la bureautique.Un ultrabook est largement suffisant, confortable et vide amorti je pense. Rien ne t'empêche non plus d'avoir ton pc gaming à la maison et de streamer sur une machine distante Enfin tu as d'autres solutions pour jouer à des jeux PC via le cloud (GeForce Now,...) qui est bien moins cher selon moi que Shadow (30 euros/mois minimum)
S'ils font tous pareil pour la batterie inamovible, c'est surtout que cela facilite le design, permet un design unibody, et surtout, cela évite à l'utilisateur de changer sa batterie lui-même facilement, l'incitant à la faire remplacer en magasin pour un coût plus élevé, voire à changer de téléphone.
Ah merci effectivement je ne le savais pas et effectivement j'ai retrouvé cette information.Merci pour ton éclairage :) https://medium.com/@ulrichrozier/pourquoi-jai-investi-dans-blade-le-cr%C3%A9ateur-de-shadow-fd89d91e54e9
"Ulrich Rozier, co-fondateur d’Humanoid, est actionnaire du groupe Blade (Shadow) Citation d'un article numerama sur Shadow, mais jamais vu sur frandroid...
Deezer, les Spotify, les Netflix ça concerne bien le grand public... Pour ce qui est de Shadow ça ne peut intéresser que des hardcore gamers... restreints ! Enfin, c'est ce que je pense...
Pas mal. Il y avait donc réellement un vrai vision lors du développement de ce smartphone!(?)
La par contre j'suis daccord à 100%. C'est exactement ce qui s'est passé avec les Windows Phone. Des multiples reboot chaque 2-3 ans. Ils ont fait fuir tous les développeurs. Mais la ou ca sera un peu différent la c'est que ca tournera sur le véritable Windows 10 et non une version mobile. Ca change la donne, car du coup le risque de reboot sur un coup de tête sera largement diminué
Commentaire en cours de route : c'est beau sur le papier, mais concrètement y en n'a pas vraiment besoin.
Tu retrouves tes onglets, tes favoris, tes mots de passe, ça ça existe déjà, mais ça pourrait aller plus loin, je pourrais arrêter d'écrire ce commentaire en cours de route sur mon smartphone et le continuer sur mon PC. Retrouver mes onglets ouverts sans avoir besoin de les recharger, la continuité parfaite quoi.
Quand tu dis convergence de Firefox, ça veut dire quoi concrètement ?
Shadow, faut attendre de voir. Je n'arrive pas du tout à savoir si la mayonnaise va prendre. Après tout, les Deezer, les Spotify, les Netflix marchent bien. Pourquoi le streaming des jeux vidéos ne fonctionnerait pas lui aussi ?
Ce qui a fait que le smartphone a si bien marché, c'est que c'est un objet nomade du quotidien qui a son existence propre. Vouloir à tout prix le mettre en relation avec un pc est presque aussi absurde que vouloir coupler un micro-ondes à une machine à laver. Pendant des années Apple a été critiqué pour ne pas rendre l'iphone modulaire. Pour la batterie par exemple. Au final, que constate-t-on ? Tous les constructeurs font pareil maintenant. Parce qu'ils ont compris que le smartphone ne doit faire qu'un. Il ne doit ni être composé (batterie non amovible), ni être le le composant d'autre chose. C'est un appareil qui se suffit à lui-même. Tout constructeur le rendant composé ou composant est condamné à voir au mieux ses ventes rester identiques, au pire ses ventes baisser drastiquement (LG G5 modulaire). La majeure partie de la clientèle souhaite un smartphone sans fioritures de ce genre.
Article sponsorisé par Shadow ou quoi?J'aime bien le coup de pouce mais Il faut rappeler que c'est un service payant, pour faire du jeu même en streaming 30 euros/ mois c'est un peu cher même si ce n'est pas le seul usage.
"Rien que parce que mon smartphone est dans une coque de protection." Tu l'enlèves, la mets à coté, utilise le dock, puis la remets. "Et parce que je ne veux pas partager la batterie si c'est le cas." Sauf que ça ne l'est pas. "Et parce que je ne veux pas que mon pc ait seulement la puissance d'un smartphone." Si justement tu avais lu l'article, tu saurais que Shadow peut t'apporter la puissance d'un PC bien plus cher que celui que tu as envie d'acheter. "Rien que parce que leur smartphone est leur objet intime qui doit rester complètement indépendant de tout le reste." Je ne comprends pas, d'où sors-tu cela ? x)
Rien de nouveau sous les tropiques car mes docs sur iPhones/iMac/iPad s'affichent et même toutes fonctions de post sont possibles.
Au risque de faire de la peine à Nicolas Hulot, je préfère garder deux appareils distincts, un téléphone et un ordinateur. Ce que j'attends, par contre, c'est une grande convergence des apps: Firefox, Dashlane, mail et des OS. Tout ça existe déjà peu ou prou et s'améliore d'années en années. Apple a un peu d'avance sur ce terrain, mais j'aimerais bien qu'à terme, mes deux appareils, distincts hardwarement parlant, forment une seule et unique entité fonctionnelle, avec toutes les garanties de sécurité nécessaires sur le transit des informations d'une machine à l'autre. PS: n'oubliez pas de cliquer sur la fiche produit du HTC Sensation, ça fera plaisir à l'équipe : https://www.frandroid.com/produits/htc/smartphones/5794-htc-sensation
Il me semble que le pack Smartphone + Tablette coûtait pas loin de 1000 euros chez Asus d'ailleurs, en 2013, ce qui peut être pour beaucoup de choses dans l'échec de cette solution chez eux...
Je crois qu'Asus avait sortie un produit qui était en gros un écran de tablette dans lequel on pouvait y introduire un téléphone pour faire marcher la tablette. Avant ça, Motorola avait sortie le Motorola Atrix, un téléphone portable couplé à un châssis d'ordinateur portable.
Je trouve l'article très bien ! Merci ! C'est important de le dire... Parce qu'en général il n'y a que les rageux qui s'expriment... :P Perso je suis bien tenté par le Mirabook ! J'ai déjà le dock continuum pour mon 950XL et ça marche bien ! Le Mirabook me permettrait de faire la même chose mais avec la mobilité en plus (et de faire batterie de secours en sus). Certaines appli de bureau ou sites internet s'affichent comme sur PC avec le mode continuum et ça me permet de travailler direct sur mon mobile, ce qui permet d'avoir tout son travail dans sa poche, moi be trouve ça très pratique !!! ^_^
Osef
Tout simplement parce qu'il n'y a aucune visibilité sur la longévité de ce produit du fait de la politique incohérente et court-termiste de Microsoft comme ce fut le cas avec les précédents produits déjà cités et comme le premier Surface à base d'ARM ! Rien ne peut garantir qu'un produit qu'on achète à 800€ ou 1000€+ sera encore exploitable dans les années à venir, sans avoir à changer aussi le dock ou le bidule, alors que Windows a déjà la réputation de pourrir l'expérience utilisateur très rapidement !
Sérieusement Razer Linda, tout comme Mirabook ne sont clairement pas viable économiquement parlant et même en pariant sur une petite communauté d'acharnées !!! Tout comme c'est la cas de Shadow, et d'ailleurs en parlant d'eux je me demande où ils en sont, d'un point de vue économique et financier naturellement ??? Tous ces projets sont voués à l'échec tant qu'il n'y aura pas un suivi sur une très longue durée pour que ce soit rentabilisé dans le temps alors que le prix des smartphones dépassent déjà celui des PC ! Même le Dex de Samsung n'est pas un franc succès car le produit change en fonction de l’hôte comme c'est aussi le cas du Samsung Gear VR dédié au Galaxy Note 8 et différent des anciennes versions car pas à la bonne taille... ^^ Et heureusement qu'ils ne sont "pas trop chers", toute proportion gardée...
Peut tu m'expliquer en quoi ?
Windows ARM est encore moins viable économiquement que ne l'était Winphone ou Windows 10 Mobile ! ^^
Il y a aussi le concept du Moviphone qui n'est pas mal (même si ça avait déjà existé avec le Galaxy Beam et le Mod de motorola). Avoir un projecteur laser en HD dans un téléphone c'est une grande avancée, dommage que ce téléphone soit équipé d'un soc ridicule, rien qu'avec un s820 il aurait large fait le taff pour visualiser des vidéos en grand format ou bien jouer avec une manette bluetooth et un speaker bluetooth
J'ai pas tout lu (pavé César), mais le peu que j'ai lu sur le projet Linda et la fusion des trois mondes m'a suffi. Je ne crois pas à ces objets hybrides. J'aurai toujours envie de dissocier mon smartphone de mon ordinateur. Rien que parce que mon smartphone est dans une coque de protection. Et parce que je ne veux pas partager la batterie si c'est le cas. Et parce que je ne veux pas que mon pc ait seulement la puissance d'un smartphone. Bref, tout un article pour parler d'un concept dont les gens ne veulent pas entendre parler. Rien que parce que leur smartphone est leur objet intime qui doit rester complètement indépendant de tout le reste.
Pour que cela fonctionne vraiment, va falloir que Google et Apple proposent ça nativement avec Android et IOS. Une fois relié à un écran ou une solution type Mirabook, l'OS s'adapte et prend l'affichage de Chrome OS et MAC OS. Samsung et Huawei nous ont montrés que c'était facilement faisable. Les seuls problèmes rencontrés sont bien évidemment l'affichage et le comportement des apps. Les fenêtres redimensionnables et l'affichage en plein écran n'est pas du tout au point encore. Et c'est la que Google et Apple doivent intervenir. Google a quand méme une belle longueur d'avance sur son concurrent notamment grâce à Chrome OS qui supporte maintenant le Play Store. Logiquement, tous les développeurs vont rendre leurs applications compatibles avec les fenêtres redimensionnables et surtout à une utilisation clavier + souris. A eux maintenant de mettre la seconde est concrétiser tout ça. Les plus proches à cette convergence ultime sont Microsoft. Avec Windows 10 arm, les projets Windows Core OS et CShell, ils sont tout proche de sortir ce projet ultime avec le futur Surface " Phone " ( nom de code ). Un appareil qui va tourner sur le véritable Windows 10 grâce à la compatibilité avec Arm, l'affichage qui s'adaptera selon l'usage et la taille de l'écran grâce au projet CShell dont on a deja un petit apercu : https://youtu.be/YNxtMtlrm6U On aura enfin une solution Continuum complète, qui pourra se transformer en véritable ordinateur et faire tourner nimporte quel logiciel. La ou Windows 10 Mobile était complètement à la ramasse avec un grand nombres de limitations.
osef
Puta#in ça défonce... Ah quand chez HTC avec Sense Home sur un dock comme ça...
Satya Nadella, si tu regardes la vidéo de LINDA by RAZER, prend ça dans ta sale gueule ! Après des années à avoir supporté (dans tous les sens) ton Windows phone mobile 10 qui change de direction et de nom tous les ans, les utilisateurs early adopters que tu as réussi à arnaquer te disent MERDE !
Je possède une bonne tablette Android Samsung. En y ayant installé un Launcher windows 10,elle est utilisée par ma mère de 70 ans comme pc. J'y ai couplé un clavier Logitech avec pad tactile et un écran d'où l'image est envoyée de la tablette en 32" Dlna. L'imprimante en wifi, et avec la foison du play store, aucun manque. Elle joue pas mais utilise l'imagerie, le montage vidéo etc... Bien moins Lourd sur Android que windows même en 1080p de son huawei 6x dont elle rafole.. ?
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