Apple Car : tout savoir sur la voiture électrique d’Apple à 3 ans de sa commercialisation

 

Aux dernières nouvelles, la voiture électrique et autonome Apple Car est prévue pour arrivée en 2025. La firme à la pomme y travaille d'arrache-pied, mais tout ne se passerait pas comme prévu.

La voiture d’Apple, la Car, aussi connue sous le nom de projet Titan, fait beaucoup parler d’elle ces derniers jours après le plein d’informations qui nous était parvenu en fin d’année dernière. De nouvelles informations et rumeurs viennent d’être publiées dans la presse américaine et allemande à propos de cette voiture électrique, de quoi nous permettre de faire le point sur ce que l’on sait alors que sa commercialisation est prévue pour 2025.

Une arrivée prévue en 2025 grâce à Lamborghini ?

Cette date, 2025, a déjà été annoncée par le passé, pas par l’entreprise américaine, mais via diverses rumeurs. Le média allemand Automobilwoche enfonce de nouveau le clou et pense lui aussi savoir que l’Apple Car verra le jour dans trois ans. Rien de nouveau sous le soleil ? C’était sans compter sur les autres informations sorties cet été !

La première, c’est l’arrivée de Luigi Taraborrell, un ponte qui a travaillé 20 ans chez Lamborghini. Il serait dorénavant responsable de la partie châssis et du comportement routier de l’Apple Car selon les informations du très sérieux média Bloomberg. Ce dernier réaffirme la volonté d’Apple de lever le voile sur sa voiture autonome et électrique « plus tard durant la décennie ».

248 demandes de brevets déposées par Apple !

La seconde information, c’est le nombre faramineux de demandes de brevets déposées par Apple ces dernières années autour de l’automobile. Le média asiatique Nikkei est allé fouiller dans les brevets publiés par la firme de Tim Cook. Depuis 2000, Apple a mis en ligne 248 brevets relatifs à l’industrie automobile. Dans le lot, il y a bien sûr des brevets liés à l’iPhone, au système CarPlay et à Apple Plans. Mais pas seulement.

On trouve ainsi 18 % de brevets relatifs à la conduite autonome, 6 % de brevets concernant les portes, sièges, fenêtres et lumières ainsi que 4 % de brevets abordant le sujet des batteries de traction et de la gestion du chauffage. La plus grande part (36 %) des brevets font référence à la communication et à la navigation et ne concernent donc pas forcément l’Apple Car à proprement parler.

Dans le détail, Apple a déposé des demandes de brevets relatifs au confort de conduite, portant sur les sièges et les suspensions. Mais aussi sur la technologie V2X (vehicle-to-everything ou véhicule-à-tout en français) qui regroupe toutes les techniques permettant aux automobiles de communiquer entre elles, mais aussi avec les objets connectés et de ce fait l’Internet des objets. Le meilleur exemple est la fonctionnalité Traffic Light Information d’Audi qui permet de communiquer avec les feux tricolores.

Une vraie voiture Apple, électrique et autonome

Si l’on en croit ces brevets, Apple souhaiterait vraiment créer sa propre voiture et non pas proposer à d’autres constructeurs une plateforme logicielle de voiture autonome comme certaines rumeurs le laissaient penser. Apple irait ainsi à contre-courant de Google qui, de son côté, ne désire pas créer une voiture, mais simplement une technologie de conduite autonome avec son entreprise Waymo.

Les brevets permettent également de confirmer qu’Apple travaille activement sur la conduite autonome, en pratique et pas seulement sur le papier. Elle a notamment demandé l’autorisation de le faire dans les bouchons sur les autoroutes américaines.

Si la plupart des brevets relatifs à la communication étaient en collaboration avec Intel au départ, ils oublient désormais le fondeur américain. Ce qui n’est pas étonnant lorsque l’on sait qu’Apple design dorénavant ses processeurs, avec les puces Apple M1 et M2. De quoi imaginer qu’elles seront omniprésentes au sein des futures voitures autonomes de la marque à la pomme.

Un accident survenu récemment

Le projet Titan d’Apple semble se porter pour le mieux, mais un long article du média The Information sur l’Apple Car met en lumière une problématique très importante que rencontrent actuellement les ingénieurs dédiés au projet. Il y a quelques mois, l’Apple Car, roulant de manière autonome sur route ouverte, a failli renverser un jogger. L’ingénieur assis derrière le volant a pu reprendre la main à temps et enfoncer la pédale de frein pour éviter l’accident.

Le journaliste a réussi à savoir, par le biais de sources internes à Apple, que le projet rencontrait un problème majeur. L’Apple Car n’aurait aucun mal à circuler sur des voies cartographiées par les équipes de Plans, mais dès que la voiture s’aventure hors des sentiers battus, elle demanderait constamment au conducteur de reprendre la main.

Une voiture sans volant ni pédale pour 2025 ?

On apprend également qu’Apple tenterait de faire passer une demande incongrue : la possibilité de faire circuler sur les routes américaines un véhicule totalement démuni de pédales et volants. Sur la forme, la voiture autonome et électrique d’Apple ressemblerait à une Volkswagen Beetle (avec son toit arrondi) à l’intérieur de laquelle quatre passagers se feraient face, par l’intermédiaire de deux rangées de sièges.

Il semble que la route est encore longue pour Apple avant de pouvoir commercialiser sa Car, voiture électrique et autonome. On connaît toutefois la force de frappe d’Apple, avec une trésorerie monstre et plusieurs milliers de salariés travaillant sur le projet Titan. Mais il ne faut pas oublier qu’Apple est aussi une entreprise connue pour annuler des produits à la dernière minute, qu’ils soient annoncés, à l’image de l’AirPower, ou non, comme le Mac Pro M1.


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