
En tant qu’utilisateur de drones DJI depuis plusieurs années, un Avata pour le fun et un Neo pour les voyages, j’avoue avoir été intrigué lorsque la marque chinoise a annoncé son entrée sur le marché des aspirateurs robots.
Après tout, s’attaquer à des géants comme Roborock, Ecovacs ou Dreame, c’est pas une mince affaire. Ces marques ont passé des années à perfectionner leurs machines.
Mais bon, DJI a ce petit truc en plus : quand ils se lancent dans quelque chose, ils y mettent généralement le paquet et capitalisent sur leur technologie. Et le Romo P, leur modèle haut de gamme entièrement transparent, ne fait pas exception.
Ce design qui dévoile toutes ses entrailles m’a tout de suite tapé dans l’œil. Bon, je me pose quand même la question : est-ce que ça va bien vieillir avec le temps ? On verra bien. En attendant, je l’ai mis à l’épreuve pendant plusieurs semaines dans ma maison, un mix de parquet, carrelage et quelques tapis, plus mes deux chiens et mon chat aux poils interminables. Sans oublier des jouets d’enfant mal rangés. Bref, le terrain de jeu idéal pour voir ce qu’il a vraiment dans le ventre.
DJI Romo PFiche technique
| Caractéristiques | DJI Romo P |
| Dimensions robot | 351 × 351,8 × 98 mm |
| Poids robot | 4,4 kg |
| Puissance d’aspiration | 25 000 Pa |
| Capacité bac à poussière | 260 ml |
| Batterie | 5 000 mAh / 72 Wh |
| Autonomie | Plus de 3 heures |
| Temps de charge | 2,5 heures |
| Charge rapide | 55 W |
| Capteurs | Double caméra fisheye binoculaire + 3 LiDAR à état solide |
| Réservoir embarqué | 164 ml |
| Station : réservoir eau propre | 4 litres |
| Station : réservoir eau sale | 3,2 litres |
| Sac à poussière | 2,4 litres |
| Connectivité | Wi-Fi 2,4/5 GHz, Bluetooth 5.0 |
Pour son premier aspirateur robot, DJI a positionné le Romo P comme un aspirateur robot premium, avec une fiche technique impressionnante qui emprunte directement aux technologies développées pour les drones de la marque.
La puissance d’aspiration de 25 000 Pa le place parmi les plus performants du marché. L’autonomie annoncée de plus de trois heures en mode silencieux permet de couvrir des surfaces importantes.
Ce qui différencie vraiment le Romo, c’est son système de détection multicapteur qui combine vision stéréoscopique et LiDAR, une configuration qu’on retrouve habituellement sur des drones. La station de base intègre également des fonctionnalités avancées, notamment un système de nettoyage haute pression et deux compartiments de liquides nettoyants, une exclusivité du modèle P qui permet de personnaliser le nettoyage selon les pièces.
Mais attention, beaucoup de ces technologies sont déjà intégrées aux aspirateurs robots de la concurrence.
L’exemplaire de ce test nous a été fourni par DJI.
DJI Romo PInstallation et mise en marche
Le déballage du Romo P montre immédiatement l’ambition de DJI. La station de base transparente impose sa présence, avec ses 453 × 425 × 440 mm et ses 10 kg qui invitent à bien réfléchir à son emplacement définitif. Ce n’est pas la plus grosse, d’ailleurs, elle emprunte sa forme aux dernières stations de Roborock, très ronde.

L’ensemble est livré avec le robot, deux flacons de liquide nettoyant (dégraissant et antibactérien), deux brosses latérales, deux paires de brosses centrales, dont une de rechange, un seul filtre et deux serpillières déjà installés.

L’installation physique commence par le retrait des blocs de mousse protectrice insérés dans le robot et la station. DJI recommande de placer la station sur une surface plane, à au moins 5 cm des murs et avec un dégagement d’un mètre à l’avant.

La mise en route nécessite le téléchargement de l’application DJI Home, disponible sur iOS et Android. C’est ici que j’ai rencontré mes premières difficultés : l’application affiche encore de nombreux éléments en anglais et en chinois, signe que la localisation française n’est pas totalement finalisée. L’assistant vocal, fonctionnalité pourtant mise en avant, n’est pas disponible en français pour le moment. Le robot s’exprime pourtant en anglais. Tout sera sans doute prêt pour la commercialisation, nous testons le robot un peu en avance de phase il faut dire.
Le processus d’appairage Bluetooth se déroule sans accroc, suivi de la connexion au réseau Wi-Fi. L’application demande ensuite de remplir le réservoir d’eau propre de la station et d’installer les flacons de liquide nettoyant. Le système de fixation de ces derniers est bien pensé : on retire simplement l’opercule et on glisse le flacon directement sur son support, sans risque de fuite.
Une fois le robot correctement positionné dans sa station, la première charge démarre automatiquement. DJI annonce 2,5 heures pour une charge complète. La fonction de charge rapide à 55 W permet de récupérer suffisamment d’autonomie en 30 minutes pour nettoyer une pièce.
L’étape de la première cartographie est le moment clé de l’installation. L’application invite à préparer l’environnement : ouvrir les portes, retirer les objets traînants, s’assurer d’un éclairage suffisant. Le robot part alors explorer méthodiquement chaque pièce, en commençant par longer les murs avant de balayer l’espace central. L’opération a duré 11 minutes, c’est raisonnable. Mais attention, ici le robot ne nettoyait rien… il scanne son environnement de travail.

La carte générée apparaît instantanément dans l’application, avec une précision remarquable. DJI permet ensuite de nommer chaque pièce, d’ajuster les contours si nécessaire, et même de définir des zones interdites ou des murs virtuels.
Un dernier conseil pour l’installation : prévoyez une prise électrique dédiée pour la station, car sa consommation peut atteindre 1 100 W lors du lavage à l’eau chaude des serpillières. Évitez également de la placer en plein soleil ou sur un balcon exposé à la pluie.
DJI Romo PDesign et ergonomie : un robot qui ne cache rien
Le design transparent du Romo P, c’est vraiment son truc à lui. Là où presque tous les fabricants cachent la mécanique sous des coques opaques, DJI fait exactement l’inverse : tout est visible, des rouages aux capteurs en passant par les circuits. Ça me rappelle ces éditions spéciales de Game Boy transparentes ou cet iMac, plus récemment Nothing, mais appliqué à un aspirateur robot, franchement, ça en jette.

Vous avez des versions classiques toutes blanches pour les réfractaires.
- Romo P : transparent complet (robot + base)
- Romo A : robot transparent, base blanche
- Romo S : version blanche classique
Quand vous regardez le robot de près, vous découvrez toute la complexité de ce qui se cache dedans. Les deux caméras fisheye sont bien visibles à l’avant, protégées par leur dôme transparent. On devine les moteurs des brosses latérales sur les côtés, et le système qui soulève les serpillières en bas. Cette transparence n’est pas juste pour faire joli : elle permet de vérifier d’un coup d’œil que tout va bien et de repérer facilement si quelque chose coince, sans avoir à tout démonter.

La station de base pousse le concept encore plus loin. On voit le réservoir d’eau propre, le système de lavage des serpillières, le sac à poussière, même l’électronique. DJI a vraiment soigné l’organisation de tout ça, c’est évidemment chorégraphié. Tout a été dessiné pour que ça soit joli.

À chaque cycle de nettoyage, c’est fascinant à observer. Par contre, je me pose quand même la question sur le long terme : la moindre trace de poussière ou de calcaire se verra direct.
Le robot garde des dimensions classiques avec ses 35 cm de diamètre. Il passe sous la plupart des meubles à condition d’avoir au moins 10 cm de hauteur libre. Ses 4,4 kg en font un costaud, gage de solidité. Les plastiques utilisés inspirent confiance, aucun bruit bizarre ou jeu dans l’assemblage.

Les commandes physiques se limitent à l’essentiel : un bouton pour démarrer sur le dessus du robot et un bouton pour rentrer à la base. Des petites LED vous indiquent ce qui se passe avec des couleurs simples : blanc quand tout roule, orange pour un petit problème, rouge quand il faut intervenir. La station a aussi son bouton qui, en appui long, est censé activer l’assistant vocal, enfin, en théorie, puisque ça ne marche pas encore en anglais, ni en français.

Les bras robotiques extensibles, c’est vraiment la fonction qui fait la différence. Alors, oui, c’est désormais très courant. Contrairement aux brosses latérales classiques qui tournent à position fixe, ceux du Romo P peuvent s’étendre jusqu’à 4 cm vers l’extérieur pour aller chercher les plinthes et les coins. C’est un système combinant deux brosses latérales montées sur des bras articulés qui se déploient selon ce qu’ils détectent. Le résultat se voit direct : les zones que les autres robots laissent de côté sont ici nickel.

Le système de serpillières doubles rotatives s’intègre parfaitement dans cette logique transparente. On voit clairement les deux disques de 20 cm avec leurs serpillières épaisses, et le mécanisme qui les soulève automatiquement sur les tapis ou au retour à la base.

Au centre, on trouve la brosse principale hybride, un mélange de caoutchouc souple et de poils, conçue spécifiquement pour éviter l’emmêlement des cheveux. Elle est alimentée par un moteur à 9 pales inspiré des turbines de drones, ce qui explique en partie ces 25 000 Pa de puissance d’aspiration. Les deux brosses latérales, montées sur des bras articulés, tournent de façon indépendante et s’adaptent aux irrégularités du sol. L’une d’elles est même rétractable selon le mode de nettoyage.


Tout a été bien pensé. Le bac à poussière se retire d’une simple pression sur un bouton, pas besoin de retourner le robot. Les serpillières s’accrochent par velcro, super facile à changer. Les brosses se démontent en quelques secondes avec un système de clips bien conçu. Le filtre du bac demande un peu de doigté pour sortir correctement.


Les trois capteurs LiDAR grand-angle et la paire de caméras fisheye binoculaires occupent également le dessous du robot. C’est un héritage direct de la technologie d’évitement des drones DJI, et ça se voit. On trouve aussi quatre capteurs anti-chute répartis aux coins, des gyroscopes d’inclinaison, et même un petit projecteur LED blanc qui éclaire devant le robot pour améliorer la vision dans les zones sombres sous les meubles.

Les deux roues motrices bénéficient d’une suspension indépendante avec environ 1,8 cm de débattement, ce qui permet au Romo de franchir des seuils jusqu’à 22 mm de hauteur. La roulette directionnelle à l’avant gère les rotations précises. Tout ce petit monde est visible à travers les panneaux transparents, avec des moteurs nichés dans des carters polis miroir et un câblage tressé. Cela devrait ravir les amateurs de cable management.

Quant au design tout transparent ? Le côté positif : il reste vraiment impressionnant visuellement et permet de garder un œil sur l’état interne en permanence. Le côté moins fun : j’observe déjà quelques traces de condensation sous certaines parties transparentes après les cycles de lavage, plus une fine pellicule de poussière qui s’accumule dans les recoins. Rien de dramatique, mais ça demande clairement un entretien plus régulier qu’un modèle opaque pour garder son aspect d’origine.
DJI Romo PPerformances : voici ce qu’il a dans le ventre
Les 25 000 Pa de puissance d’aspiration du Romo P, c’est pas juste un chiffre sur le papier. Sur mon parquet, il aspire sans sourciller les miettes, la poussière fine, et même les poils de chat qui adorent se planquer dans les rainures. Le mode silencieux suffit largement pour l’entretien de tous les jours, et le mode turbo vient à bout des saletés plus coriaces du premier coup.
Sur le carrelage, c’est tout aussi efficace, avec une mention spéciale pour le traitement des joints. Les deux brosses latérales extensibles font vraiment le job dans les zones délicates, pendant que la double brosse centrale ramène tout vers l’aspiration. J’ai fait exprès de tester avec des trucs variés : litière pour chat, miettes de pain, poussière de plâtre. À chaque fois, le premier passage récupère plus de 95 % de ce qui traîne.
Autre sujet important le système anti-emmêlement des brosses. Avec mon chat à poils longs, j’ai l’habitude de passer du temps à démêler les brosses de mes anciens robots. Là, avec le Romo P, DJI a utilisé une conception en double hélice creuse qui guide les poils vers le centre où ils sont directement aspirés. Je ne dirai pas qu’aucun poil ne se coince, mais je n’ai pas trouvé beaucoup depoils enroulés sur les bouts des brosses. Sur certains modèles, j’en ai des dizaines à chaque fois.
Les capteurs détectent bien les concentrations de saleté et modulent leur puissance automatiquement. Quand le robot repère un tas de saletés, il ralentit et augmente la puissance pour éviter de tout éparpiller.
Pour le lavage, ça dépend évidemment du type de sol et de la saleté. Sur du carrelage légèrement poussiéreux, un passage en mode standard suffit pour un résultat impeccable. Les serpillières exercent une pression de 12 N selon DJI, assez pour décoller les traces sans rayer. Le réservoir embarqué de 164 ml permet de garder les serpillières humides sur toute la surface de ma maison.

Le mode dégraissant, qui est exclusif au modèle P, applique directement le liquide nettoyant sur les serpillières pour traiter les sols de cuisine. J’ai testé ça après avoir renversé quelques gouttes d’huile : le robot a effectivement viré les traces grasses en deux passages, là où un simple lavage à l’eau n’aurait rien fait. Le système ajoute automatiquement du produit avant chaque passage sur la zone concernée.

L’évitement d’obstacles, c’est là où on voit vraiment l’héritage drone de DJI. Le robot détecte et contourne avec une précision importante des objets aussi fins que des câbles de chargement de 2 mm de diamètre ou des cartes posées par terre. Pour mon test, j’ai semé plein d’obstacles : chaussures, câbles, petits jouets, le Romo P les a tous évités en passant à moins d’un centimètre, sans jamais les percuter ni s’emmêler dedans. Il a, par contre, tenté d’aspirer une étiquette qui s’est bloqué au niveau de l’aspiration.

Cette capacité de détection fonctionne aussi dans le noir grâce aux capteurs LiDAR et des LED à l’avant. Le robot nettoie sous les meubles sombres sans ralentir ni tâtonner. Le combo vision stéréo et LiDAR offre une perception en 3D de l’environnement que peu de concurrents peuvent égaler.

La gestion des tapis montre l’intelligence du système. Le robot identifie automatiquement les tapis lors de la cartographie et adapte son comportement : il boost la puissance d’aspiration, soulève les serpillières pour ne pas mouiller les fibres, et peut même être configuré pour les éviter totalement en mode lavage.
Sur mon tapis de salon de 2 cm d’épaisseur, il monte sans hésiter et nettoie nickel sans s’enliser ni laisser de traces humides. C’est un comportement que l’on trouve aussi sur la haut de gamme de la concurrence.

Le nettoyage des bords, c’est un autre point fort. Les bras robotiques s’étendent automatiquement le long des plinthes, des pieds de meubles et dans les angles. DJI annonce 100 % de couverture, et franchement mes observations confirment : les seules zones encore sales se limitent aux quelques millimètres juste au pied des plinthes en quart-de-rond.

Question vitesse de nettoyage, le Romo P prend son temps plutôt que de foncer dans le tas. Il couvre mon rez-de-chaussée en mode balayage et lavage complet en 1 heure et 47 minutes.

C’est pas le plus rapide du marché, mais la qualité du résultat compense largement : là où d’autres ont parfois besoin de deux passages, je pense qu’un seul suffit avec le Romo P.
DJI Romo PL’application : puissante mais perfectible
La carte interactive, c’est le cœur de l’application. Elle affiche en temps réel où est le robot, son parcours, et les zones déjà nettoyées. Vous pouvez zoomer, faire pivoter la vue, et surtout interagir directement avec la carte pour définir des zones à nettoyer ou à éviter. Pendant le nettoyage, vous pouvez même envoyer le robot vers une zone spécifique en traçant juste un rectangle sur l’écran, super pratique après un petit accident.
Les modes de nettoyage prédéfinis couvrent la plupart des besoins du quotidien : nettoyage complet, nettoyage de pièces spécifiques, nettoyage de zones délimitées, ou nettoyage ponctuel d’une petite surface. Chaque mode peut être personnalisé niveau puissance d’aspiration, humidité des serpillières, et nombre de passages. La création de routines personnalisées va encore plus loin, en permettant d’associer un nettoyage spécifique à chaque pièce par exemple.
La programmation horaire fonctionne bien une fois qu’on a pigé la logique. Vous définissez des créneaux de nettoyage pour chaque jour de la semaine, avec la possibilité de spécifier différents modes selon les pièces. J’ai configuré un nettoyage quotidien à 10h en mode silencieux pour le séjour et la cuisine, ce qui garde ces pièces propres sans effort. Le robot respecte les horaires à la lettre et envoie une notif à la fin de chaque cycle.

Les paramètres avancés permettent d’affiner le comportement du robot selon vos besoins. Vous pouvez notamment ajuster la sensibilité de détection d’obstacles, activer ou pas la détection des liquides, configurer la stratégie pour les tapis, et même définir des zones où appliquer le mode dégraissant. Ces réglages offrent un niveau de contrôle rarement vu sur des aspirateurs robots. Le revers de la médaille : on peut vite se perdre dans toutes ces options si on n’est pas à l’aise.
L’historique des nettoyages garde une trace détaillée de chaque session : surface nettoyée, durée, carte du parcours, et même les obstacles rencontrés. Ces données permettent d’identifier les zones à problèmes ou les configurations à améliorer.
J’ai remarqué par exemple que le robot contournait systématiquement un pied de chaise dont la forme le mettait en difficulté, ce qui m’a permis d’ajuster l’agencement des meubles.
Du côté du bruit généré, lors du déplacement du robot sur surface plane, le niveau sonore moyen relevé est de 53,8 dB(A) avec un maximum de 58,6 dB(A), ce qui correspond à une ambiance domestique calme. Le Romo P a donc une bonne isolation des moteurs et du système d’aspiration.
En revanche, lorsque la station de base procède à son cycle de lavage automatique, le niveau monte à environ 61,6 dB(A) avec un pic à 63 dB(A), cela reste très correct.
DJI Romo PL’entretien au quotidien
La maintenance du Romo P reste globalement simple. Le bac à poussière de 260 ml doit être vidé tous les quatre à cinq nettoyages complets selon la quantité de saletés aspirées. L’opération prend moins d’une minute : vous retirez le bac, vous ouvrez le clapet au-dessus d’une poubelle, vous tapotez légèrement pour déloger ce qui est coincé, puis vous le remettez en place. Le filtre à l’intérieur mérite un petit nettoyage à l’eau tous les 15 jours pour garder une aspiration au top.
Les serpillières demandent l’entretien le plus fréquent. La station les lave automatiquement après chaque cycle, mais DJI recommande de les retirer et de les passer en machine tous les 120 heures d’utilisation, soit environ une fois par mois pour un usage quotidien. Le système de fixation par velcro rend leur remplacement hyper facile. Les serpillières de rechange sont dispo par packs de deux, on les trouvera sans doute sur Amazon ou AliExpress (8 euros les 12), comme les filtres (2,70 euros sur AliExpress).



Les deux rouleaux centraux sont étonnamment faciles à entretenir. Je préconise de les retirer une fois par semaine pour vérifier qu’il n’y a rien de coincé, et passer un coup de chiffon humide si besoin. Le système anti-emmêlement fait vraiment son job : en une semaine, j’ai dû retirer seulement deux ou trois cheveux qui s’étaient accrochés aux extrémités. DJI recommande de remplacer les rouleaux tous les 300 heures d’utilisation, ce qui laisse largement le temps de les rentabiliser.

Le système de nettoyage automatique de la station, c’est vraiment une des fonctions cool du Romo P. Quatre jets d’eau haute pression arrosent le plateau de lavage après chaque cycle, pendant qu’un gros orifice d’évacuation de 16 mm aspire l’eau sale, les cheveux et les particules. Cette conception évite l’accumulation de résidus qui finit par créer des odeurs sur les modèles concurrents. L’idée est que le plateau reste effectivement propre et ne dégage aucune odeur désagréable.

Le sac à poussière de la station fait 2,4 litres et se change environ toutes les 60 heures de fonctionnement selon DJI. Le système de fermeture automatique évite de soulever un nuage de poussière quand vous le retirez, ce qui est top pour les personnes allergiques. L’application envoie un rappel quand le sac approche de sa capacité max, même si un indicateur visuel sur la station permet aussi de vérifier d’un coup d’œil.
Les brosses latérales demandent une vérification régulière pour retirer les éventuels cheveux ou fils coincés. Le système anti-emmêlement limite vraiment ce problème, mais quelques poils finissent quand même par s’accrocher aux extrémités.
DJI Romo PQuelles différences entre les Romo S, Romo A et Romo P ?
A part le prix, il y a des différences à connaître.

La gamme DJI Romo se décline en trois modèles : Romo S, Romo A et Romo P. Ces modèles partagent une base technologique commune (navigation optique dérivée des drones DJI, aspiration de 25 000 Pa, et base d’entretien automatique), il y a cependant quelques différences comme vous pouvez le voir dans le tableau :
| Modèle | Design et finition | Caractéristiques de nettoyage | Station d’accueil | Particularités |
| Romo S | Boîtier opaque blanc classique | Aspiration 25 000 Pa, brosses latérales rétractables, lavage rotatif double disque | Base standard : vidage et rinçage automatique, sans UV ni désodorisation | Modèle “essentiel”, même navigation que les versions supérieures |
| Romo A | Corps transparent (robot uniquement) | Ajoute un lavage et séchage améliorés, capteurs plus rapides, correction de trajectoire fine | Base avec séchage chaud, auto-remplissage prolongé | Compromis entre esthétique et fonctions haut de gamme |
| Romo P | Design entièrement transparent (robot + base) | Ajoute deux réservoirs pour liquides (antibactérien/dégraissant), analyse de zones (carpettes/salles d’eau) | Base “ultra” : nettoyage haute pression, séchage UV, désodorisation, poussière stérilisée | Station la plus autonome : jusqu’à 200 jours sans entretien |
DJI Romo PCombien ça coûte et où le trouver
Le modèle d’entrée de gamme, le Romo S, démarre à 1299 euros. La version intermédiaire, le Romo A, s’affiche à partir de 1599 euros, tandis que le haut de gamme Romo P est à 1899 euros.
Je crois que c’est l’aspirateur robot le plus cher du marché, même le Roborock Saros Z70 avec son bras articulé est à 1799 euros.
Notez que le DJI Romo fait l’objet d’une offre spéciale pour les premiers acheteurs. Jusqu’au 10 novembre, ils pourront bénéficier d’une remise immédiate pouvant aller jusqu’à 200 €, ainsi que d’un kit d’accessoires de nettoyage offert, couvrant six mois d’entretien.
Les tarifs promotionnels sont les suivants :
- Romo S : 1199 € au lieu de 1299 €
- Romo A : 1499 € au lieu de 1599 €
- Romo P : 1699 € au lieu de 1899 €
DJI Romo PLes alternatives à considérer
Il y a trois excellentes alternatives récentes au DJI Romo P, les voici :
- Roborock S8 MaxV Ultra : un vrai couteau suisse haut de gamme, qui combine une aspiration puissante, une navigation LiDAR très précise et une station complète qui lave, sèche et vide toute seule. Il brille dans les grands espaces et gère très bien les obstacles grâce à sa reconnaissance d’objets, ce qui en fait une valeur sûre.
- Le Dreame X50 Ultra est le plus marquant de cette nouvelle génération. C’est un robot haut de gamme aspirant et lavant, avec une puissance impressionnante de 20 000 Pa, une navigation LiDAR rétractable et une station entièrement autonome capable de laver et sécher les serpillières à haute température. Il franchit facilement les obstacles jusqu’à 6 cm et propose une gestion intelligente de l’eau, du détergent et des déchets.
- Chez Ecovacs, on a aussi le Deebot X11 OmniCyclone : fluide et polyvalent, il séduit par ses serpillières qui se soulèvent sur tapis, sa détection 3D d’obstacles et un écosystème logiciel mature. C’est un robot très “sans prise de tête” au quotidien. Moteur de 19 500 Pa, station cyclonique sans sac, recharge ultra‑rapide et autonomie quasi illimitée grâce à la technologie PowerBoost. L’aspiration est renforcée par le rouleau serpillière OZMO Roller 2.0, capable de nettoyer jusque dans les angles avec précision.
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.







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