Tesla prouve que la fonction de ses voitures électriques interdites en Europe fonctionne bel et bien

 
Tesla réalise une démonstration de force en plein Rome, face au Colisée : une Tesla Model 3 roule en conduite 100 % autonome, grâce au FSD. Un moyen de pression pour le législateur européen. Le FSD est prêt pour l’Europe, mais quand sera-t-il autorisé ?
Tesla FSD à Rome

Il y a quelques semaines, Tesla faisait sensation à Paris, glissant avec facilité en mode Full Self‑Driving (FSD) sur le rond-point de l’étoile sans accrochage. Quelques semaines avant, c’était à Amsterdam, aux Pays-Bas.

Aujourd’hui, c’est Rome qui entre dans la danse : une Tesla Model 3 sillonne la capitale italienne, comme le prouve une vidéo officielle postée par Tesla Europe sur X (ex-Twitter). Le sous-titre : “Test du FSD Supervisé à Rome, en attente de l’autorisation réglementaire” sonne comme un coup de pression à l’Europe, qui traîne à autoriser la fonction la plus révolutionnaire des Tesla, qui fonctionne depuis de nombreuses années aux USA.

Tesla joue le coup marketing à fond : les voitures, la tech, tout est prêt. Reste l’Europe, freinée par des réglementations encore trop timides. Elon Musk l’a dit cash : les retards freinent la sécurité routière, et la polyvalence de la Capacité de conduite entièrement autonome (le nom du FSD en France) est déjà prête pour l’Europe.

Une technologie qui pourrait sauver des vies

Le milliardaire annonce sur X que l’activation de l’Autopilot avancé diviserait par quatre le risque de blessures. Il n’a jamais été aussi clair : sur le plan technique, Tesla a déjà franchi la ligne, ce sont les législateurs qui sont à la traîne.

C’est impressionnant. Le Model 3 franchit des ronds‑points, change de voie, anticipe les feux. Sous un œil humain intransigeant, certes, mais il le fait. Mais attention : on reste en conduite semi-autonome de niveau 2 selon l’échelle SAE. Le conducteur doit toujours surveiller, les limites techniques subsistent, et les marges d’erreur peuvent coûter cher. En cas d’accident, ce n’est pas Tesla qui est responsable, mais le conducteur. Contrairement à la conduite autonome de niveau 3 de Mercedes par exemple.

Tesla FSD à Rome

On ne parlera pas d’un « FSD totalement autonome » : les routes soigneusement choisies, la surveillance constante, tout montre que Tesla sait ce qu’elle fait, mais reste dans un cadre encore expérimental.

Quoi qu’il arrive, Tesla met la pression, donne rendez‑vous aux régulateurs. Septembre 2025 est une date possible pour l’arrivée du FSD sur autoroute grâce à la future réglementation. Mais pour l’usage urbain, rien n’est décidé au niveau européen pour le moment.


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