Outre les modèles à ultra courte focale Aura 2 ou à focale classique que sont les Horizon S Pro, Horizon S Max, Horizon Ultra, la marque Xgimi propose aussi des modèles beaucoup plus compacts à l’image du Elfin Flip et du MoGo 3 Pro. Ce dernier remplace le MoGo 2 Pro sous Android TV avec, cette fois, un design encore plus petit et plus stylé avec surtout la possibilité de l’orienter à l’envi ou presque. Il est doté de fonctions automatiques de correction d’image, d’un système audio intégré signé Harman Kardon et fonctionne sous Google TV avec toutes les applications que l’on peut attendre d’un « Smart projecteur » dont Netflix et les autres plateformes de streaming.
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Doté d’une source LED avec le système DLP et une puce DMD 0,23 pouce, ce modèle est capable d’afficher une image d’une diagonale de 200 pouces maximum avec une qualité Full HD. Notez qu’il peut être associé à un pied de 66 cm de haut environ monté sur un trépied qui intègre une batterie rechargeable. Celle-ci peut alimenter le projecteur pendant 2h30 environ afin d’offrir une flexibilité maximale et une grande liberté de positionnement dans la pièce, voire à l’extérieur.
Le MoGo 3 Pro vient concurrencer les Samsung The Freestyle 2, le BenQ GV50, le Epson EF-22 ou encore le Nebula Capsule 3, par exemple. Mais que vaut-il exactement ? C’est ce que nous avons voulu savoir au cours d’un test complet.
Xgimi MoGo 3 ProFiche technique
Modèle | Xgimi MoGo 3 Pro |
---|---|
Dimensions | 95 mm x 204,9 mm x 95 mm |
Définition maximale | 1920 x 1080 pixels |
Taille de l’écran | 200 pouces |
Compatible HDR | HDR10 |
Ports HDMI | 1 |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Puissance des haut-parleurs | 10 watts |
Sortie audio | Haut-parleurs |
Système d’exploitation (OS) | Google TV |
Fiche produit |
Le vidéoprojecteur Xgimi MoGo 3 Pro testé nous a été prêté par la marque. Il a été testé en association avec un écran Lumene Movie Palace UHD Platinum 300C, un modèle conçu pour les vidéoprojecteurs. Les mesures ont été réalisées avec du matériel professionnel adapté et en face de l’écran (1,5 m de distance) afin de limiter les erreurs et de proposer des valeurs en accord avec ce que le spectateur peut réellement voir.
Xgimi MoGo 3 ProDesign : un cylindre orientable sur une base audio à 360 degrés
Le vidéoprojecteur Xgimi profite d’un design très particulier. En effet, il est d’une forme cylindrique qui rappelle certains modèles de la concurrence, comme le Samsung The Freestyle 2 ou le Nebula Capsule 3.
Il fait 95 mm de diamètre pour une hauteur d’un peu moins de 20 cm. Pour des raisons ergonomiques, il est installé sur une sorte de support vertical qui permet de le monter d’un centimètre environ et autorisant alors son orientation selon différents degrés. Ainsi, il est capable de projeter une image vers le bas, à l’horizontale ou vers le haut.
Par rapport au Epson EF-22 monté sur une balancelle, plus imposant ou au BenQ GV50 utilisant une glissière sur toute sa circonférence, il ne peut toutefois pas envoyer une image vers le plafond. Comptez sur un angle maximum de 45 degrés, ce qui n’est déjà pas si mal.
À l’image des autres projecteurs de la marque, le MoGo 3 Pro arbore une couleur dorée du plus bel effet. Les finitions sont parfaites et notre modèle ne souffrait d’aucun défaut apparent.
Le MoGo 3 Pro est équipé d’une sangle. C’est original et permet de le transporter avec, très facilement, mais, outre le fait de lui apporter un côté « baroudeur », nous ne lui avons pas trouvé plus d’intérêt que cela. Notez au passage que le vidéoprojecteur à peine plus de 1 kg.
La partie supérieure qui se déploie et s’oriente est fixée à une base. Celle-ci, tout aussi cylindrique, intègre les haut-parleurs qui diffuse le son sur 360 degrés. Sous la base, il y a une circonférence de caoutchouc qui permet d’assurer une certaine stabilité si l’appareil n’est pas posé sur une surface totalement plane. Notez également la présence d’un pas de vis universel qui permet de fixer le projecteur sur le pied, vendu séparément ou sur tout autre support. Ce dernier permettra d’incliner un peu plus l’appareil, le cas échéant.
Comme les autres modèles de ce gabarit, l’appareil est livré avec un transformateur électrique relié, cette fois, au bout du câble d’alimentation. Il est assez compact.
Xgimi MoGo 3 ProLes connectiques
Contrairement aux autres vidéoprojecteurs ultra compacts, les connectiques sont toutes disponibles derrière un cache en plastique installé sur le côté. Il y a un port USB-A pour lire des contenus multimédias depuis une clé USB ou un disque dur externe.
On trouve aussi une entrée Micro HDMI, exactement comme sur le The Freestyle de Samsung. Pour connecter une source Audio/Vidéo externe, il faut donc un adaptateur qui ne se trouve pas partout. C’est dommage que la marque ne propose une entrée plein format obligeant ainsi à s’équiper spécialement, le cas échéant. Pas de prise casque non plus, ce que certains peuvent regretter. Disons que le MoGo 3 Pro fait le strict minimum en matière de connectiques.
C’est sur le support vertical qu’on trouve le connecteur d’alimentation, au format USB-C. Juste au-dessus, il y a le bouton qui permet d’allumer et d’éteindre l’appareil.
Sinon, notez que le MoGo 3 Pro est compatible Wi-Fi 5 et Bluetooth 5.1. Il peut donc servir d’enceinte connectée pour recevoir de la musique depuis un appareil mobile, par exemple.
Xgimi MoGo 3 ProL’écran
Le vidéoprojecteur MoGo 3 Pro est livré sans écran. Cela laisse le choix pour écran, mais si le budget est limité, on peut aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d’un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (important) d’avoir une surface optimisée pour la projection. Comptez entre 400 et 2700 € environ pour des écrans de différentes tailles dont la surface profite d’un traitement spécifique.
Xgimi MoGo 3 ProL’installation, simple et efficace
Comme évoqué en introduction, l’installation du vidéoprojecteur MoGo 3 Pro est très facile. Son système d’inclinaison est assez robuste pour le maintenir en position inclinée, à la manière du Samsung The Freestyle 2, par exemple. Rappelons que l’inclinaison maximale est de 45 degrés vers le haut par rapport à l’horizontale.
Il intègre toutes les fonctions automatiques de correction d’image. Ainsi, il peut ajuster le trapèze et la netteté de l’image tout seul, à la partir du moment où on le bouge. La mise au point peut être réalisée à chaque démarrage, mais aussi à chaque fois qu’on le bouge, si nécessaire. Son autofocus est relativement précis.
Il y a une fonction d’évitement des obstacles présents sur un mur si un tableau est accroché au mur, par exemple. L’optimisation complète de l’image est réalisée en quelques secondes (une petite dizaine environ pour obtenir une image rectangulaire et nette. L’opération est légèrement plus lente qu’avec le EF-22 d’Epson, par exemple. Toutefois, on peut largement s’en contenter.
En outre, si les réglages automatiques ne sont pas satisfaisants (ce qui est très rare d’après nos tests), on peut passer par les paramètres afin de corriger manuellement les réglages de l’image. Un étalonnage pour l’autofocus et le trapèze est possible. Notez aussi la possibilité d’activer la fonction de protection oculaire afin de couper immédiatement le faisceau lumineux si on vient à passer devant l’objectif.
Contrairement à certains vidéoprojecteurs, le MoGo 3 Pro n’est pas capable de s’adapter à la couleur du mur. Concrètement, cela aurait pu signifier que, si votre mur est jaune, bleu ou vert, il va ajuster les couleurs pour que celles-ci soient les plus fidèles possibles en compensant sa propre colorimétrie.
Pour l’installation, ce vidéoprojecteur peut être installé sur une table basse, devant soi, sur un support adapté ou sur le trépied prévu à cet effet. Officiellement, il est capable d’offrir une image pouvant atteindre 200 pouces en diagonale.
Il y a un zoom numérique (avec une réduction jusqu’à 50% de la taille de l’image) et la possibilité de déplacer l’image, le cas échéant. Une rotation peut également être réalisée, si besoin.
Le ratio de projection du MoGo 3 Pro est de 1,2:1. Concrètement, cela signifie qu’il lui faut un recul de 270 cm par rapport au mur ou à l’écran pour afficher une image de 100 pouces en diagonale. Pour couvrir une toile de 300 cm de base, comptez sur un recul de 390 cm. Notez que l’offset est neutre. L’appareil projetant à l’horizontale propose une image dont la base inférieure est située au niveau de sa partie « audio ».
Nous avons observé un léger décalage des faisceaux vert et rouge sur la partie supérieure de l’image. C’est moins flagrant sur la base de celle-ci.
Mode ambiance avec éclairage lors d’une écoute de la musique
Le MoGo 3 Pro intègre une lumière d’ambiance. Lorsqu’il est utilisé en tant qu’enceinte nomade, un éclairage peut être activé sur sa base. On peut choisir la couleur : orange, bleu, jaune, vert, rose, mauve ou « changeant ». Si cette dernière option est choisie, l’éclairage alterne toutes les couleurs possibles.
On peut sélectionner un effet standard pour un éclairage qui s’allume en continu lorsqu’il n’y a pas de musique et au rythme de celle-ci lorsqu’on joue un titre, un effet continu ou un effet de clignotement.
Xgimi MoGo 3 ProL’interface : Google TV à bord avec toutes les applications
Comme de nombreux vidéoprojecteurs, ce modèle est animé par le système Google TV. Il peut donc d’exécuter toutes les applications préinstallées.
On peut ainsi profiter de la certification Netflix, mais aussi des plateformes telles que Prime Video, Apple TV+, MyCanal, TF1+, M6+, Arte, YouTube, Disney+ et bien d’autres. Si cela ne suffit pas, d’autres sont téléchargeables depuis la boutique.
L’interface est conviviale avec des contenus suggérés, une gestion des profils pour tous les membres de la famille et un accès assez rapide aux paramètres. La navigation est fluide et après un petit temps de démarrage, on passe rapidement d’un menu à un autre.
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En plus des menus présents sur l’interface Google TV des téléviseurs, et comme sur tous les vidéoprojecteurs animés par le système du géant américain, il y a une rubrique spécifique nommée Projecteur qui permet d’accéder aux options de réglages de l’appareil.
Le vidéoprojecteur est compatible Chromecast permettant d’envoyer des contenus sans fil depuis un smartphone Android. Pour la lecture de médias, on passe par l’application VLC ou similaire donnant des résultats très satisfaisants non seulement dans la prise en charge des différents codecs, mais également en termes de qualité et de fluidité.
Notez un temps de démarrage de 5 secondes environ pour sortir de sa veille.
Xgimi MoGo 3 ProL’optique, ludique
En guise d’accessoire à 49 euros, Xgimi propose une optique que l’on peut installer devant l’objectif. Celle-ci se fixe d’un clic.
Elle permet de profiter de plusieurs images animées ou non. Pour l’exploiter pleinement, il est nécessaire de télécharger et d’installer une application tierce disponible sur la plateforme Google Play Store. Ainsi activé, l’optique envoie des contenus spécifiquement adaptés pour donner une impression d’être dans une capsule sur Mars, dans un sous-marin, embarqué sur un parapente, à bord d’un drone survolant un stade ou un canyon, etc. Plusieurs animations sont ainsi proposées. Cette option est assez ludique.
Xgimi MoGo 3 ProL’image en mode subjectif, une très bonne netteté et un bon piqué et une forte luminosité
Le vidéoprojecteur Xgimi MoGo 3 Pro utilise une source de lumière LED avec un système DLP et une puce DMD de 0,23 pouce. Officiellement, Xgimi communique sur une durée de vie de 25 000 heures pour la source de lumière. Comme le Epson EF-22, le Nebula Capsule 3 ou le Samsung The Freestyle 2, la définition de l’image est Full HD, soit 1920 x 1080 pixels. À cause de la technologie DMD, il y a des bords gris formant un cadre. Ce dernier reste toutefois contenu à 2 cm environ pour une image parfaitement rectangulaire.
Le MoGo 3 Pro est limité au contenu HDR10 ne supportant pas les programmes HDR dynamiques (HDR10+ et HDR Dolby Vision), ce qui est regrettable. C’est également le cas de la concurrence. Ne comptez pas non plus sur une compatibilité avec les contenus 3D.
En SDR, plusieurs modes d’images sont disponibles : Standard, Bureau, Jeu et Utilisateur. En HDR, exit le mode Bureau qui est remplacé par le mode Sport.
Pour chacun, il est possible de régler la luminosité, le contraste, la saturation et la netteté.
On peut aussi entrer dans le menu des paramètres avancés qui permet d’accéder aux fonctions de modulation de la température de couleurs, du DNR (réduction du bruit numérique), MPEG NR, réglage local du contraste, du mode Film DI et du gamma. Les couleurs peuvent aussi être réglées indépendamment et on peut jouer sur la balance des blancs sur 11 points, si nécessaire. Toutes ces options permettent, le cas échéant, d’obtenir une calibration assez pointue.
Enfin, notez que le niveau de luminosité peut être modulé. Il est ainsi possible de choisir l’une des options : Standard, Eco et Performances. Dans ce dernier cas, le système de ventilation est au maximum, tel un sèche-cheveux et la séance devient insupportable, du moins dans un salon ou une chambre. C’est différent si on utilise le projecteur, par exemple, dans un cadre professionnel dans une grande salle avec de l’ambiance.
Avec le mode d’image Bureau (Xgimi, il faudra peut-être repenser l’intitulé de cette option), les images produites par le MoGo 3 Pro sont assez chaleureuses. Le piqué n’est pas vraiment optimal surtout lorsqu’on est habitué à avoir des séquences Ultra HD, revenir au Full HD peut perturber un peu. Les profondeurs de champs ne sont pas vraiment là et l’image parait un peu plate, sans vrai relief. Les couleurs se montrent relativement naturelles et si nos yeux attendaient un rendu « cinéma », ce n’est pas tout à fait le cas.
Un mot sur le contraste qui n’est pas des plus élevés. En outre, les détails se perdent dans les zones les plus sombres de l’image et un certain bruit peut être observé.
Question luminosité, il fait nettement mieux que le Capsule 3 d’Anker Nebula. On est au même niveau que le vidéoprojecteur Yaber T2 et un cran légèrement en dessous des BenQ GV50 et Samsung The Freestyle. Le MoGo 3 Pro a bien du mal à produire une image satisfaisante lorsque la pièce est éclairée. Privilégiez donc, autant que possible, un visionnage dans des conditions les plus sombres afin d’exploiter tout le potentiel de la luminosité produite ici.
La compensation des mouvements et la mise à l’échelle
La compensation des mouvements est plutôt cohérente sur les séquences que nous avons soumises au MoGo 3 Pro. Il manque peut-être un peu de fluidité pour les plus exigeants mais on peut toutefois s’en contenter pour la plupart des scènes. Les décrochages sont peu nombreux notamment sur des séquences très difficiles à rendre comprenant des objets bougeant rapidement devant des fonds hachurés, par exemple.
En outre, la mise à l’échelle est convaincante de notre point de vue bien que limitée à du Full HD.
L’effet Arc-en-ciel
S’agissant d’une technologie de projection DLP, ce vidéoprojecteur offre une image qui souffre d’un effet d’arc-en-ciel. Toutefois, il faut reconnaître qu’il est assez peu prononcé. Les personnes qui y sont sensibles peuvent cependant remarquer quelques artefacts apparaissant de temps à autre sur certains points clairs ainsi que sur quelques sous-titres.
Xgimi MoGo 3 ProL’image mesurée
Pour nos mesures, nous avons sélectionné le mode Bureau qui permet d’obtenir les meilleurs résultats. En SDR, nous avons mesuré un taux de contraste natif de seulement 330:1. Ce qui n’est pas très élevé. Il n’y a pas d’option de contraste dynamique et effectivement à l’image, les noirs manquent sérieusement de profondeur. Le gamma moyen a été relevé à 1,91, ce qui est nettement en dessous de la valeur attendue (2,4 pour des conditions sombres). La courbe de référence est suivie d’une manière plus ou moins bonne, selon les valeurs de gris. Dans les plus hautes, nous avons relevé des mesures assez irrégulières.
Concernant la température des couleurs, les mesures ont révélé une moyenne de 6531 K, ce qui est extrêmement proche de la valeur idéale de 6500 K.
Pour la fidélité des couleurs, on repassera car nous avons mesuré un Delta E moyen de 6,43, donc très nettement supérieur au seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée. Il y a donc des optimisations à trouver pour obtenir des couleurs réellement fidèles. Nous avons vu beaucoup mieux, même sur des modèles compacts toutefois un peu plus imposants.
Avec des contenus HDR, exit le mode Bureau qui ne figure plus parmi les choix possibles. On doit se rabattre sur le mode Utilisateur. Pour ce qui est de la fidélité des couleurs, ce n’est pas beaucoup mieux qu’en SDR vu que nous avons relevé un Delta E moyen de 6,85, une nouvelle fois bien supérieur au seuil. Pour une image qui fait 100 pouces en diagonale, le pic de luminosité a été relevé à 38 cd/m². Ce pic passe à 118 cd/m² lorsque le vidéoprojecteur est placé à 1,5 m de l’écran.
Enfin, pour les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons obtenu des valeurs respectives et respectables de 84,14% et 73,04%, ce qui est plutôt correct pour un tel vidéoprojecteur.
Xgimi MoGo 3 ProLe gaming, du retard à l’affichage
Pour la partie jeu vidéo, le MoGo 3 Pro propose un mode d’image Jeu. Nous nous attendions donc à des avantages à utiliser ce dernier mais il n’en est rien. Le temps de retard à l’affichage est identique lorsque les autres modes sont sélectionnés : 94,7 ms d’input lag. Ce chiffre est particulièrement haut et trahit plusieurs images de retard entre le moment où on appuie sur le bouton de la télécommande et où l’action se déroule à l’écran. La définition Full HD est juste limite pour jouer dans de bonnes conditions. Le MoGo 3 Pro ne supporte pas les fréquences supérieures à 60 Hz, accusant donc certaines restrictions pour les consoles de jeu. Au-delà de ses chiffres, l’expérience n’est pas totalement désagréable et on peut utiliser le vidéoprojecteur pour jouer seul ou avec des amis.
Xgimi MoGo 3 ProL’audio, un son cohérent
Comme le Epson EF-22 et le Samsung The Freestyle 2, le MoGo 3 Pro dispose de deux haut-parleurs de 5W chacun. Ceux-ci sont installés dans la partie inférieure du cylindre. La qualité sonore est ici supérieure à celle de nombreux petits vidéoprojecteurs ou picoprojecteurs que nous avons pu tester auparavant. Bien qu’on ne puisse pas espérer la performance d’une enceinte dédiée de haute qualité ou d’une barre de son, le résultat est relativement satisfaisant pour un dispositif tout-en-un. En outre, le MoGo 3 Pro peut également faire office d’enceinte connectée, utilisable simplement en le connectant en Bluetooth.
Xgimi MoGo 3 ProAutonomie
Le vidéoprojecteur MoGo 3 Pro peut être associé à un accessoire très pratique. Disponible séparément pour 129 euros, il s’agit d’un trépied d’un peu plus de 66 cm de haut qui intègre une batterie. Celle-ci autorise un visionnage de vidéos pendant 2h30 environ (mode Eco automatiquement activé), d’après nos tests. Il est constitué de deux parties qui se vissent ensemble et d’une base qui maintient parfaitement l’appareil. La liaison entre ce pied et le vidéoprojecteur s’effectue via un petit câble USB-C vers USB-C pour alimenter ce dernier. Au passage, notez également que le MoGo 3 Pro peut être directement alimenté par une batterie de secours (minimum 65W) pour encore plus de flexibilité dans son installation.
La télécommande
La télécommande livrée avec le vidéoprojecteur est très légère et compacte. Elle fonctionne grâce à deux piles AAA. Elle est Bluetooth, évitant d’avoir à pointer l’appareil pour obtenir une réaction à l’image. Malheureusement, elle n’est pas pourvue d’un système de rétroéclairage, mais elle a toutefois le mérite d’être assez ergonomique. Attention cependant, les touches ne sont pas très grandes, surtout les quatre qui sont situées au haut et dont trois permettent d’accéder directement aux plateformes YouTube, Netflix, Prime Video. La quatrième permet de régler la couleur de la lumière, par défaut, mais il est possible d’en personnaliser l’action (mettre en configuration haut-parleur d’ambiance, l’option par défaut, ou mettre en sourdine).
La gestion du volume passe par le bouton oblique qui est dans la partie centrale de la télécommande. Enfin, notez la présence d’un microphone intégré pour les commandes vocales.
Xgimi MoGo 3 ProConsommation et nuisance sonore
Avec une mire blanche qui couvre la totalité de la surface d’affichage, le vidéoprojecteur consomme 45W, ce qui est très raisonnable.
En termes de nuisance sonore, nous avons relevé une mesure moyenne de 34 dB en fonctionnement, c’est assez peu pour l’utiliser, même avec une relative proximité.
Xgimi MoGo 3 ProPrix et disponibilité
Le vidéoprojecteur Xgimi MoGo 3 Pro est disponible pour un prix de 499 euros.
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