Quand nous avons testé le SwitchBot K10+, son format mini, son look attachant et sa qualité d’aspiration nous avaient déjà convaincus. Certes, le lavage restait anecdotique, mais ce petit robot nous avait marqués durablement. Avec le K11+, SwitchBot garde la même formule… mais en poussant les curseurs.
Ainsi, si le gabarit de l’aspirateur robot reste exactement le même, la puissance d’aspiration grimpe à 6000 Pa, contre 2500 Pa pour le K10+. À cela s’ajoutent des améliorations côté navigation et brosse centrale. Et bonne surprise : le prix ne bouge pas, toujours fixé à 399 € au lancement. Voyons maintenant si, avec cette nouvelle configuration, le SwitchBot K11+ nous fera facilement oublier son aîné.
SwitchBot K11 PlusFiche technique
| Modèle | SwitchBot K11 Plus |
|---|---|
| Dimensions | 24 cm x 25 cm x 18 cm |
| Surface couverte maximum pour un cycle de nettoyage | 225 m2 |
| Détection des obstacles | Oui |
| Couleur | Noir, Blanc |
| Fonction lavage | Non |
| Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un produit prêté par le constructeur.
SwitchBot K11 PlusDesign : il muscle son jeu sans changer de la forme
Impossible de jouer au jeu des 7 différences entre le K10+ et le K11+… du moins côté design. Les deux modèles affichent exactement les mêmes lignes et le même format : 24,8 cm de diamètre pour 9,2 cm de hauteur. Une silhouette bien en dessous des standards du marché, où les robots oscillent plutôt entre 34 et 35 cm de large, et 9,5 cm de haut en moyenne.
Ce gabarit miniature, combiné à sa robe blanche laquée, donne au K11+ un vrai charme. Mais il n’est pas juste mignon : il est surtout redoutablement agile. Il passe sous des meubles inaccessibles pour la majorité de ses concurrents. Oui, même l’espace coincé entre le mur et le bidet des toilettes. Ce robot a bien plus de chances de s’y glisser que le reste du marché.
Le dessus reste sobre avec deux boutons : un pour lancer l’aspiration, l’autre pour le retour à la base. Sous le capot, on retrouve un bac à poussière de 150 ml avec un filtre HEPA, une configuration identique à celle du K10+.
Côté navigation, SwitchBot conserve la même base que celle du K10+ Pro, avec un télémètre laser et un capteur PSD, alors que le K10+ ne propose qu’un LIDAR. À cela s’ajoutent des capteurs infrarouges latéraux et frontaux, plus des capteurs anti-chute sous le châssis.
Mais une différence apparaît sous le robot. On y trouve toujours une brosse latérale en nylon, mais la brosse centrale évolue. Elle adopte une technologie anti-enchevêtrement et un nouveau design en V pour encore plus d’efficacité. Autre grosse nouveauté : la puissance du K11+, qui passe à 6000 Pa contre 2500 pour le K10+ et 3000 pour le K10+ Pro. C’est tout simplement le mini-robot aspirateur le plus puissant du marché.
Pour le lavage, même recette que sur ses prédécesseurs : il faut insérer un petit module sous le robot et y fixer une lingette humide jetable. Rien de révolutionnaire, mais suffisant pour un usage ponctuel. Au final, le K11+ semble calqué sur le K10+… en mieux. Même gabarit, même prix, mais une navigation peaufinée, une brosse optimisée et une puissance largement revue à la hausse.
SwitchBot K11 PlusLa base : encore plus discrète et séduisante
La base du K10+ Pro était déjà très compacte, avec ses 26,1 cm de large, 21 cm de profondeur et 32,3 cm de hauteur. Avec le K11+, SwitchBot va encore plus loin. La nouvelle base, toujours équipée de la fonction d’auto-vidange, affiche désormais des dimensions réduites à 24 cm de large, 18 cm de profondeur et 25 cm de hauteur.
Nous avons ici un produit encore plus petit qu’auparavant, tout en conservant un design très proche de celui du K10+. Si l’ensemble reste blanc et monobloc, le capot supérieur n’est plus en plastique mais en bois, avec le nom SwitchBot gravé dessus.
Sous ce capot, on accède au sac à poussière de 4 litres, qui promet jusqu’à 90 jours d’autonomie selon le constructeur. Accrochée à l’intérieur, la vadrouille se fixe sous le robot, après avoir installé une lingette humide.
Ces dernières se trouvent dans le paquet de rechange, stocké directement dans la base, sans gêner la fonction d’auto-vidange. On y trouve également un petit outil de nettoyage avec coupe-fil, placé à côté du système d’extraction du sac à poussière.
SwitchBot K11 PlusApplication et gestion : elle va à l’essentiel
L’application SwitchBot n’a pas vraiment évolué depuis le K10+ Pro. L’interface reste claire et intuitive, mais son esthétique paraît un peu datée. Les visuels sont simples, avec peu d’effets et une charte graphique très sobre. Pas très engageante visuellement, mais efficace.
Heureusement, cette première impression s’efface rapidement. L’application a été pensée pour aller droit au but. L’installation est d’une simplicité exemplaire : le robot est détecté automatiquement, il suffit de renseigner les identifiants Wi-Fi, et tout est configuré en moins de trois minutes.
Une fois l’appareil connecté, la page d’accueil place la cartographie au cœur de l’interface. Juste au-dessus, on retrouve l’état du robot (en activité, en charge, etc.) ainsi que le niveau de batterie. Sous la carte, une icône permet d’accéder aux fonctions liées à la cartographie.
Viennent ensuite trois onglets qui définissent le champ d’action du robot, suivis de trois icônes principales. La première renvoie aux fonctions de la base et permet de renvoyer le robot pour interrompre un cycle d’aspiration. La deuxième lance un nettoyage standard. La troisième ajuste la puissance d’aspiration, avec quatre niveaux disponibles : Silencieux, Standard, Puissant et Max.
L’application est compatible avec les assistants vocaux comme Alexa et Google Assistant. Enfin, la technologie NFC, intégrée à certains modèles, permet de lancer des scénarios via des tags SwitchBot, pour contrôler le robot sans smartphone ni assistant vocal. D’autres protocoles de maison connectée sont également pris en charge, dont Matter.
SwitchBot K11 PlusEntretien et accessoires : il y a du mieux
Niveau entretien, nous sommes face à quelque chose de classique. La base n’est pas autonettoyante, mais elle a le bon goût de vider automatiquement le bac à poussière du robot. Grâce à son sac de 4 L, vous pouvez tenir facilement entre 60 et 70 jours sans avoir à le remplacer. Toutefois, si vous avez des animaux ou des enfants, ce délai peut être réduit d’un tiers, voire de moitié.
La nouvelle brosse anti-enchevêtrement se montre très efficace. Elle capture non seulement les résidus, mais limite aussi l’accumulation de fils et de cheveux.
Elle n’est pas parfaite, mais reste suffisamment performante pour ne nécessiter un passage avec l’outil coupe-fil qu’une fois par mois, voire par trimestre. En revanche, si vous avez des animaux ou vivez avec des personnes aux cheveux longs, un entretien plus fréquent sera nécessaire pour éviter tout blocage.
SwitchBot K11 PlusUsages : simple au quotidien
La cartographie
Le SwitchBot K11+ reprend la même configuration que le K10+ Pro : télémètre laser et capteur PSD. Résultat, la cartographie est tout aussi précise. La carte obtenue est détaillée, et le robot a détecté notre pièce cachée derrière une porte entrouverte, ce qui n’est pas toujours le cas de la concurrence, même haut de gamme.
Son format compact lui permet également d’explorer des recoins inaccessibles à la majorité des autres robots, maximisant ainsi la surface nettoyée. En revanche, comme souvent chez SwitchBot, la reconnaissance automatique des pièces reste approximative. Heureusement, l’application permet de fusionner, scinder ou renommer les pièces très facilement. Même chose pour la création de zones interdites : tout se fait à la volée, en quelques gestes simples.
Autre option pratique, il est possible d’indiquer l’emplacement des seuils de porte, notamment s’ils sont surélevés. Le robot saura ainsi qu’il doit fournir plus de puissance pour les franchir.
Navigation et détection d’obstacle
En navigation, rien à redire. Le robot commence par traiter les bords, puis enchaîne avec un mouvement en zigzag. L’écart entre les segments est très faible, ce qui lui permet de couvrir presque deux fois chaque zone en un seul passage.
En revanche, la détection d’obstacles reste limitée. Le robot fonctionne sans caméra, donc inutile d’espérer des miracles. Les gros objets, comme une paire de sneakers ou un sac, sont identifiés uniquement par le bumper avant. Après deux ou trois chocs, le K11+ finit par les contourner.
Pour les petits objets — câbles USB, câbles fins, jouets Playmobil ou Lego —, c’est une autre histoire. Il les percute, les pousse, voire les aspire. Cela arrive surtout avec les câbles et objets très fins. En effet, l’espace entre le sol et le robot est réduit, ce qui évite d’emporter les éléments plus épais, mais rend les plus fins particulièrement vulnérables.
SwitchBot K11 PlusAspiration et nettoyage : plus puissant et efficace, mais pas pour la lavage des sols
Aspiration
Le K11+ affiche une puissance d’aspiration de 6000 Pa. C’est deux fois plus que le K10+ Pro et ses 3000 Pa. Impressionnant, surtout que les dimensions du robot restent inchangées. Et sur le terrain, la différence se ressent.
Lors de nos tests, le robot a dû affronter poussière fine, maïzena, chapelure et litière pour chat. En un seul passage, en mode normal, il aspire l’intégralité des poussières et quasiment toute la chapelure. La maïzena et la litière laissent encore quelques résidus, mais rien de problématique. Avec un cycle en deux passages, il ne reste plus rien à la fin.
En activant le premier cran de puissance au-dessus du mode normal, plus besoin de double passage : la totalité des résidus est aspirée en une seule fois. La navigation reste minutieuse, avec très peu de zones oubliées. Le traitement des angles a également progressé depuis le K10+. Seul bémol : les plinthes et bords de meubles restent encore imparfaitement traités.
Sur un test plus généraliste, le robot a aspiré entre 90 et 94 % des résidus sur sol dur. Sur tapis à poils ras, on atteint environ 89 %. Sur tapis à poils longs, le score chute à 70 %, une limite habituelle pour cette catégorie de robot.
Bon point : malgré cette montée en puissance, la pollution sonore reste maîtrisée. En mode normal, le niveau sonore mesuré est de 55 dB à 1 mètre, 49 B à 5 mètres, et quasi imperceptible dans une pièce voisine. En mode max, on monte à 61 dB à 1 mètre, 50 dB à 5 mètres et moins de 45 dB à travers une cloison. Le K11+ est plus bruyant que ses prédécesseurs, mais il reste l’un des plus silencieux du marché.
Côté autonomie, comptez environ 200 minutes en mode aspiration, puissance normale, et deux passages. Il devrait donc tenir un peu plus de 3 heures.
Lavage des sols
La fonction lavage des sols du K11+ est identique à celle du K10+ et donc tout aussi limitée. Il faut installer un support sous le robot. Cette vadrouille accueille une lingette humide qui passe simplement sur le sol. Pensez à bien l’installer, sinon elle peut se détacher et s’enrouler dans la brosse centrale ou les roues du robot.
Nous l’avons envoyé traiter le sol carrelé d’une cuisine après une grosse session de cuisine, en laissant les taches sécher toute la nuit. Résultat : elles sont au mieux atténuées, mais le nettoyage reste superficiel. Ne cherchez pas à l’utiliser sur des taches liquides ou simplement fraîches, car il risque alors de plus les étaler que les effacer.
Nous sommes face à une fonction qui peut apporter un petit coup de lustre après une aspiration, mais ne comptez pas sur le K11+ pour réellement laver vos sols.
SwitchBot K11 PlusPrix et disponibilité
Le SwitchBot K11+ Pro est commercialisé au prix de 399 euros sur le site de SwitchoBot, ainsi qu’auprès de revendeurs partenaires.
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