Trottinettes électriques à Paris : ce qui va changer en 2020

Un marché, trois opérateurs

 

Avec quelques mois de retard, la mairie de Paris a publié son appel d’offres relative à l’attribution du marché des trottinettes électriques en libre-service. Trois opérateurs seront ainsi autorisés à exploiter une flotte de 5000 engins chacun.

Le marché des trottinettes électriques en libre-service va connaître de profonds changements en 2020. Déterminée à limiter le nombre d’opérateurs actifs au sein de la Ville lumière, la mairie a décidé de prendre le taureau par les deux cornes en organisant un appel d’offres publié le vendredi 20 décembre. Disponible sur le site Paris.fr, ce dernier établit une liste de critères que les trois futures entreprises sélectionnées par la municipalité devront respecter.

Trois thèmes principaux

Déposés au plus tard le mercredi 11 mars à 12 heures, les dossiers feront l’objet d’une évaluation suivie d’une note à partir de trois thèmes principaux :

  • Responsabilité environnementale (40 % de la note) : caractéristiques énergétiques du fonctionnement du système de gestion et maintenance, durabilité et efficacité énergétique des engins, recyclage, énergie renouvelable, sécurité des lieux de recharge, intégration multimodale.
  • Sécurité des usagers (30 % de la note) : fiabilité et qualité des EDP, respect du Code de la route, prévention des accidents, protection de la vie privée, assurance.
  • Gestion, maintenance et recharge du parc (30 % de la note) : équilibre spatial du déploiement, maintenance et gestion des engins non fonctionnels, gestion des engins mal stationnés.

La flotte de chaque opérateur tutoiera les 5000 trottinettes, soit 15 000 véhicules autorisés à circuler dans les rues de Paris. Par ailleurs, les exploitants « devront déployer leurs engins uniquement dans 2500 ‘zones partagées de remisage’ (ZPR), réservées aux trottinettes », précise Le Parisien, qui a pu consulter le document en avant-première. « Près de 800 zones sont déjà matérialisées dans les rues de la capitale », ajoute le quotidien.

Un œil attentif

D’une durée de deux ans, le contrat comprend d’autres exigences censées établir un climat de confiance entre les autorités locales et les sociétés : pour s’assurer du bon respect des règles susmentionnées, la mairie aura accès aux données de géolocalisation des diverses flottes. Aussi, « les alarmes sonores des trottinettes devront être désactivées de 22 heures à 7 heures pour minimiser la pollution sonore », lit-on, toujours, dans les colonnes du Parisien.


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