Test du Gigabyte AERO 17 HDR : Tiger Lake-H et RTX 3080 se rencontrent enfin !

PC portables • 2021

Les laptops équipés des processeurs Intel Core H de 11e génération arrivent, doucement mais sûrement, sur le marché. Le Gigabyte AERO 17 HDR embarque justement le plus puissant de ces nouveaux processeurs, le i9-11980HK, le tout couplé à une dalle 4K compatible HDR et une RTX 3080.

Source : Matthieu Legouge
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Mis à part sa généreuse dalle de 17,3 pouces, le Gigabyte AERO 17 HDR partage, logiquement, pas mal de points communs avec l’AERO 15 OLED que nous avons testé il y a peu. La grande nouveauté ici est l’intégration d’un processeur Tiger Lake-H, une 11e génération qui arrive enfin sur les ordinateurs portables dédiés aux joueurs et aux créateurs, pas moins de 6 mois après l’offensive d’AMD.

Fiche technique du Gigabyte AERO 17 HDR

Modèle Gigabyte Aero 17 HDR (Intel 11e gen)
Dimensions 396 mm x 21,5 mm
Définition 3840 x 2160 pixels
Technologie d'affichage LCD
Écran tactile Non
Processeur (CPU) Core i9-11980HK
Puce graphique (GPU) NVIDIA GeForce RTX 3080
Mémoire vive (RAM) 32 Go
Mémoire interne 1500 Go
Version du Bluetooth 5.2
Système d'exploitation (OS) Windows 10, Windows 10 Pro
Poids 2500 grammes
Prix 3900
Fiche produit

Le PC a été prêté par Gigabyte pour ce test.

Notre exemplaire de test affiche une configuration résolument haut de gamme. Avec ce i9-11980HK, on retrouve une GeForce RTX 3080 au TGP de 80 W, 32 Go de DDR4, deux SSD (512 Go et 1 To), ainsi qu’une dalle IPS certifiée Pantone.

Design : une formule inchangée

Gigabyte n’a opéré aucun changement dans la conception de ce laptop. Il s’inscrit dans la pure continuité de la série AERO pour laquelle nous avons déjà donné nos appréciations avec l’AERO 15 OLED.

Source : Matthieu Legouge

L’unique différence avec ce dernier, hormis ses dimensions plus généreuses (396 x 270 x 22 mm), n’est autre que les motifs visibles sur le capot de la machine.

Source : Matthieu Legouge

On retrouve finalement un PC très bien construit, doté d’un excellent niveau de finitions que l’on constate par exemple avec ses solides charnières, les rebords fins et renforcés de son écran, ou encore avec son châssis d’une épaisseur de 22 mm, soit seulement 2 mm de plus que la version 15 pouces.

Source : Matthieu Legouge

Dans l’ensemble nous n’avons pas grand-chose à reprocher à ce design. Le poids de la machine est relativement bas pour un laptop de 17 pouces, un peu plus de 2,5 kg. Bien sûr, ce grand format reste massif et n’est pas le plus indiqué pour nous suivre dans tous nos déplacements, d’autant qu’il ne faut pas oublier d’ajouter les quelque 750 grammes supplémentaires de son chargeur.

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Pour le reste, on distingue clairement le caractère premium de cette machine dès l’ouverture. L’effet visuel est réussi, notamment grâce à l’absence de webcam au-dessus de l’écran, permettant à Gigabyte de mettre en avant sa dalle et de renforcer l’immersion.

Clavier et touchpad

Les quelques centimètres libérés sur cette diagonale supérieure ne profitent pas au clavier, avec des espaces inoccupés de part et d’autre. La présence d’un pavé numérique est un bon point pour ceux qui estiment qu’elle est nécessaire, mais cela résulte toutefois sur des touches pas très larges, tout comme leur espacement. La frappe n’est pas désagréable lorsqu’il s’agit de saisir du texte, mais on n’évite pas quelques erreurs en raison de cette étroitesse. Pour le jeu, ce type de clavier n’est franchement pas la panacée, on parvient toutefois à s’y faire, faute de mieux.

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Hélas, Gigabyte n’a toujours pas corrigé ce qui est selon nous le gros point noir de ce clavier : le rétroéclairage des caractères spéciaux, des touches fonctions et de la ligne de touches numérotées. C’est simple, chaque caractère secondaire inscrit sur ces touches est invisible dans la pénombre, ils ne sont d’ailleurs pas toujours bien discernables même en journée, la faute à un rétroéclairage qui ne se diffuse qu’au travers des caractères principaux.

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Enfin, le touchpad paraît assez petit sur ce châssis, mais a le mérite d’être précis et agréable au toucher, sans trop retenir les traces laissées par les doigts. Le lecteur d’empreintes digitales est positionné en haut à gauche de touchpad et vient parfois nous gêner. Nous aimerions qu’il soit intégré ailleurs qu’à cet emplacement afin de ne pas venir empiéter sur ce touchpad qui nous semble déjà limité en surface.

La connectique

L’AERO 17 HDR dispose d’une connectique complète et bien fournie. Sur la tranche droite, on profite de l’HDMI 2.1, d’un Mini-DisplayPort 1.4, d’un port USB-C compatible Thunderbolt 4, et d’un port USB-A 3.2 Gen 1.

À gauche, on retrouve un second port USB-A 3.2 Gen 1, deux jacks dédiés au microphone et au casque, un lecteur de cartes SD UHS-II, et enfin un port LAN 2,5 Gbit/s.

Webcam et audio

Rien de neuf sous le soleil avec une webcam dont la qualité d’image est insuffisante pour un usage autre qu’occasionnel. Son emplacement rassurera sans doute certains utilisateurs concernant la confidentialité et laisse surtout la possibilité à Gigabyte de ne pas élargir la bordure supérieure de l’écran. La languette coulissante permet en effet de cacher ou libérer la webcam ; l’angle de capture est cependant loin d’être idéal.

Source : Matthieu Legouge

De leurs côtés, les haut-parleurs n’offrent pas un rendu des plus équilibrés et ne permettront pas de profiter correctement de vos musiques, films ou jeux vidéo. L’A ERO 17 HDR offre malgré tout la licence DTS Headphone:X et DTS X :Ultra, parfait pour profiter du son surround avec un casque par exemple.

Un calibrage Pantone qui fait la différence

La dalle IPS qui équipe ce laptop est fournie par AU Optronics (AUO329B), elle offre une définition de 3840 x 2160 pixels et profite d’un calibrage certifié Pantone et est compatible HDR.

À l’aide de notre sonde X-rite et du logiciel Calman Ultimate, nous avons relevé un pic lumineux de 472 cd/m² sur cette dalle, une luminosité suffisamment élevée pour profiter de l’écran dans un environnement lumineux, d’autant que le revêtement mat filtre efficacement les reflets.

Au sujet des faiblesses des dalles IPS, on n’échappe pas à la règle ici avec un taux de contraste qui reste dans la moyenne (1149:1). Cela dit, les angles de vision sont ouverts et l’image n’est que peu altérée en observant l’écran sous différents angles.

 

On dispose de plusieurs choix pour ajuster la colorimétrie de l’écran au sein du Control Center de Gigabyte. Le mode « Native » se montre précis, mais pas autant que le mode Pantone qui délivre un affichage parfaitement calibré. On observe ainsi une courbe RGB des plus stables, avec une température de couleurs moyenne de 6 403 K, légèrement en dessous de la valeur de référence (6 500 K). La courbe gamma ne montre quant à elle que de minimes irrégularités, aux alentours de 90 % de luminosité. La reproduction des couleurs est ultra fidèle puisqu’on ne constate aucune dérive chromatique. Le Delta E moyen est mesuré à 1,46, tandis que sa valeur maximale ne monte pas au-dessus de 2,76.

La couverture des différents espaces colorimétrique est suffisamment large pour que l’on profite de l’HDR. L’écran est en effet capable d’afficher 140 % du spectre sRGB et 99,9 % de l’Abobe RGB, 95 % du DCI-P3, et enfin 72,5 % de Rec. 2020.

On reste toutefois sur notre faim en ce qui concerne les contenus HDR. Le mode Pantone n’est en effet pas activable avec l’HDR, et la colorimétrie est beaucoup moins fidèle avec un Delta E moyen de 2,47 et des dérives sur les blancs avec une valeur maximale mesurée à 5,53. En outre, le signal HDR est rapidement lissé et n’est pas géré à la perfection par cet écran, on ne gagne finalement que peu à l’activer et nous sommes loin d’avoir un rendu HDR irréprochable.

Terminons par préciser que cette dalle 4K UHD a un refresh rate de 60 Hz et ne prend pas en charge le G-Sync, ce dernier est toutefois bien présent lorsque l’on connecte un écran compatible au port HDMI 2.1 de ce laptop.

Logiciel

L’offre de Gigabyte en matière de logiciel est pour le moins inédite puisque l’intelligence artificielle est de la partie grâce à Microsoft Azure AI. L’idée est que l’utilisateur intervienne le moins possible dans le paramétrage de sa machine, en ajustant automatiquement la colorimétrie de l’écran, les fréquences CPU et GPU, ou encore le refroidissement selon les activités.

Si l’idée est bonne, nous avons néanmoins rapidement envie de désactiver cette fonctionnalité, pour plusieurs raisons. Un simple Alt + Tab entre Steam et l’explorateur de fichier de Windows change le mode d’image et fait apparaître une infobulle (impossible à désactiver via Control Center) en bas à droite de l’écran. On se retrouve finalement assez souvent gêné par ces changements automatiques qui viennent modifier luminosité, vitesse de la ventilation ou encore rétroéclairage du clavier. On trouve par exemple un peu bête que le mode gaming s’active alors que nous sommes simplement en train de chiner dans le magasin Steam ou notre bibliothèque. Idem avec le Meeting Mode qui s’active dès que nous lançons Microsoft Teams. Il serait bien plus efficace que ces modes s’activent lorsque nous lançons réellement une réunion ou un jeu et pas seulement les applications qui y sont associées.

 

 

À côté de cela, le Control Center est vraiment utile et complet ; notamment pour gérer l’éclairage RGB du clavier, vérifier les mises à jour de pilotes et logiciels, garder un œil sur les performances de la machine, ou encore changer de mode nous-mêmes.

Performances

On arrive sur la partie intéressante de ce laptop puisque c’est ici que se trouve la grande nouveauté, à savoir la présence d’un i9-11980KH gravé en 10 nm, le processeur mobile de 11 génération le plus performant au catalogue d’Intel, rien que ça. Sa présence va nous permettre de voir ce dont est capable ce processeur dans un châssis avec un système de refroidissement généreux.

Doté de 8 cœurs / 16 threads, ce processeur affichent des vitesses d’horloges situées entre 2,6 et 5 GHz. Le boost en single-core peut ainsi atteindre 5 GHz, alors qu’il atteint 4,5 GHz sur l’ensemble des cœurs. Le TDP de base est de 45 W, mais Gigabyte a ajusté le PL1 à 52 W (sur 56 secondes) et le PL2 à 109 W (sur 2,44 ms).

L’autre atout de cette 11e gen est le support du PCIe 4.0 qui permet d’exploiter tout le potentiel de la carte graphique et du SSD. Enfin, comme évoqué plus haut, le Thunderbolt 4 est au programme.

Avant d’entrer dans le détail, soulignons que nous avons réalisé nos benchmarks en désactivant l’AI et en choisissant le profil « Turbo » dans le Control Center.

Sous Cinebench R23, on constate que ce processeur est effectivement enfin à la hauteur du Ryzen 9 5900HX que nous avions pu voir à l’œuvre avec l’Asus ROG Strix G15. Les résultats sont significatifs entre la 10 et la 11e génération, avec un gain de performances d’environ 18 % en multi-core par rapport au Core i9-10980HK.

Sous PCMark 10, notre configuration affiche d’excellents résultats avec un score global de 7 311 points. Ce laptop gagne en polyvalence grâce au i9-11980HK en affichant de très bons scores en édition photo et rendu 3D. Le boost à 4,5 GHz se montre stable sur l’ensemble du benchmark, mais la fréquence baisse régulièrement à 3,3 GHz sur cette partie rendu 3D avec une forte sollicitation du processeur est plusieurs pics de températures à 90 °C.

Le SSD NVMe Samsung (PM9A1 MZVL2512HCJQ) de 512 Go qui accueille le système exploite le PCIe 4.0, chose qui se remarque sans mal en observant les résultats produits par CrystalDiskMark. Les débits sont excellents, avec 6,8 Go/s en lecture séquentielle et 4,8 Go/s en écriture séquentielle. Le second SSD de 1 To (Phison Electronics ESR01TBTLCG-EAC-4) est plus classique et offre des débits très corrects.

 

Performances en jeu

Notre AERO 17 HDR embarque une RTX 3080 dans sa plus faible configuration puisque son TGP initial est de 80 W. Le support du Dynamic Boost 2.0 lui permet cependant d’atteindre un TGP de 105 W, ce qui a pour effet d’obtenir un meilleur niveau de performances graphiques, ce qui n’est jamais de trop si l’on veut profiter correctement de la 4K. Enfin, la prise en charge du Resizable BAR est bien au menu, comme nous pouvons le constater sur la capture ci-dessous.

3D Mark

Le benchmark Time Spy Extreme de 3D Mark permet de constater le potentiel des configurations testées. L’AERO 17 offre des prestations cohérentes vis-à-vis de la carte graphique qu’il embarque, son score global de 4 949 points le place devant les trois autres références équipées de ce même GPU au TGP de 80 W que nous avons pu tester.

Ce bon niveau de performances se retrouve sous les différents benchmarks que nous avons réalisés, comme le montrent les résultats ci-dessous. On constate malgré tout que ce laptop ne franchit pas avec succès le stress test Time Spy qui évalue la stabilité du framerate à 96,2 %, chose que nous avions déjà soulevée avec l’AERO 15.

  • Time Spy (Graphics score) : 10 048 points
  • Port Royal : 6 218 points / 28,79 fps
  • DirectX Ray Tracing feature test : 27,78 fps
  • Time Spy Stress Test : 96,2 % (stabilité du frame rate)

Apex Legends

Écran 4K oblige, il est nécessaire de faire quelques concessions pour faire tourner les jeux les plus gourmands. On s’en sort cependant très bien sur des titres comme Apex Legends, qui tourne en moyenne à 89 fps avec les paramètres graphiques élevés.

Red Dead Redemption 2

Avec un titre comme celui de Rockstar Games, la haute résolution de l’écran nous pénalise forcément. Red Dead Redemption 2 n’affiche en moyenne que 39 fps via son test de performance intégré. On tient malgré tout sans problème les 60 fps constants en jouant sur une échelle de résolution inférieure (x0,5), le titre tourne alors à 69 fps en moyenne.

Benchmarks dans les jeux avec Ray Tracing

Control

Les jeux à qui profitent le ray tracing ne sont pas des plus fluides en 4K UHD. Control affiche ainsi une moyenne de 34 fps avec les paramètres élevés, 21 fps avec le ray tracing et 38 fps une fois le DLSS activé. Pour profiter du ray tracing il est nécessaire d’abaisser la résolution de rendu en FHD, dans ce cas nous parvenons à maintenir le framerate à 54 fps en moyenne.

Watch Dogs: Legion

Watch Dogs: Legion nous affiche en moyenne 41 fps en sélectionnant le préréglage graphique « très élevé ». Le framerate chute à 19 fps une fois le ray tracing activé, et à 37 fps avec le DLSS sur équilibré.

Dissipation thermique et bruit

Le refroidissement du laptop pose beaucoup moins de problèmes ici qu’avec l’AERO 15. Le phénomène de throttling est moins fréquent et la température maximale que nous avons relevée lors de nos sessions de jeu est de 94 °C. Aucun problème à noter du côté de la carte graphique dont les températures n’ont pas dépassé 75 °C en jeu.

Source : Matthieu Legouge

Les nuisances sonores sont largement contenues lors d’une utilisation en bureautique et l’exécution de tâches légères. Néanmoins, avec des activités plus gourmandes et en jeu, le refroidissement de laptop est relativement bruyant et vient d’ailleurs gêner l’usage des haut-parleurs.

Source : Matthieu Legouge

Le profil « gaming » offre des performances légèrement moins hautes que le profil « Turbo », mais les nuisances sonores y sont aussi un peu plus contenues selon la charge de travail.

Autonomie

L’AERO 17 HDR embarque une batterie d’une capacité de 99 Wh, accompagné par un chargeur de 230 W. La charge complète du laptop prend moins de deux heures.

L’évaluation de l’autonomie via le test Modern Office de PCMark 10 affiche un indice de performances de 6 604 points, pour une durée totale de 4 heures et 41 minutes. C’est environ 1 heure de moins que l’AERO 15 que nous avons testé. Néanmoins, le mode « Power Saving » permet d’augmenter la durée de vie de la batterie de plusieurs heures, notamment en réduisant drastiquement la luminosité de l’écran et le rétroéclairage.

Prix et disponibilité du Gigabyte AERO 17 HDR

Le Gigabyte AERO 17 HDR n’est pas encore disponible dans le commerce à l’heure où nous écrivons ces lignes. Il devrait être disponible courant juin pour un tarif qui devrait avoisiner les 3 500 €.

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Notre avis sur Le Gigabyte Aero 17 HDR

Design
7
Rien ne bouge au niveau du design et de l’esthétique de ce laptop. Son style donne dans la sobriété et le niveau de finitions est proche de la perfection. On regrette cependant le manque de visibilité flagrant sur les caractères secondaires du clavier.
Écran
8
Calibré avec beaucoup de justesse en optant pour le mode d’image Pantone, cet écran couvre avec largesse la plupart des espaces colorimétriques. Sa luminosité est bonne pour qu’il soit utilisé dans la plupart des situations et son revêtement mat bien efficace contre les reflets. On est cependant un peu déçu du rendu en HDR qui manque de précision et montre un potentiel inférieur à la dalle OLED de l’AERO 15.
Caméra
5
L’emplacement de la caméra ne nous montre pas sous notre meilleur profil et la qualité de capture est insuffisante pour autoriser un usage autre qu’occasionnel.
Performances
9
L’AERO 17 porte la bonne nouvelle pour Intel. Le fondeur comble enfin son retard face à AMD avec ses processeurs Tiger Lake-H de 11e genération. Les performances sont au rendez-vous : l’AERO 17 est la meilleure configuration Intel que nous ayons testé cette année. L’interface PCIe 4.0 permet d’exploiter tout le potentiel de la carte graphique et du SSD.
Logiciel
8
La proposition de Gigabyte tient la route en matière de logiciel. Le Control Center est complet et facile à utiliser, cependant l’IA laisse à désirer dans son fonctionnement.
Autonomie
7
L’autonomie est dans la moyenne pour ce genre de laptop bien équipé. La batterie peut tenir durant de nombreuses heures en sélectionnant le mode « Power Saving ».
Note finale du test
8 /10
L’AERO 17 HDR profite d’une mise à niveau conséquente en matière de performances grâce au i9-11980HK. Cela se traduit par un gain notable pour les créateurs comme pour les joueurs, avec un processeur mobile qui vient enfin tenir tête à AMD. La RTX 3080 montre tout son potentiel, même si son TGP bridé a tendance à nous laisser sur notre faim. Ces performances la placent toutefois en tête de peloton face à d’autres laptops équipés du même GPU, les écarts entre ces références restent toutefois légers et il ne faudra pas trop compter de faire tourner des jeux AAA en 4K UHD.

On apprécie également l’exhaustivité de la connectique et la qualité du calibrage Pantone sur cet écran qui montre d’excellentes choses en SDR. Le rendu est moins bon en HDR et son activation n’apporte pas vraiment de plus-value à notre goût. Le refroidissement se montre efficace, relativement bruyant en jeu, mais avec des nuisances largement contenues en utilisation quotidienne.

Enfin, on aimerait que Gigabyte prenne au sérieux les critiques formulées vis-à-vis de son clavier, le manque d’éclairage sur les fonctions secondaires des touches impacte vraiment l’usage au quotidien.

Points positifs du Gigabyte Aero 17 HDR

  • Un i9-11980HK performant, enfin à la hauteur d'AMD

  • HDMI 2.1 : 4K à 120 Hz et G-Sync sur écran externe

  • Étalonnage Pantone des pluis fidèles

  • PCIe 4.0 / Thunderbolt 4 / Wi-Fi 6

  • Performances du SSD en PCIe 4.0

  • Design sobre et discret

Points négatifs du Gigabyte Aero 17 HDR

  • Revêtement de touches frustrants (voir section "clavier et touchpad")

  • 4K difficilement exploitable en jeu

  • Rendu HDR décevant

  • Webcam anecdotique

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