BYD passe à l’attaque et baisse fortement le prix de son alternative à la Renault Scénic E-Tech et Peugeot e-3008

Les constructeurs chinois, confrontées à une perte d'avantage concurrentiel en France avec le nouveau bonus, sont en train de s'adapter : ils baissent les prix de leurs voitures électriques. BYD a baissé ses tarifs de -15 % d'un concurrent des Renault Scénic E-Tech et Peugeot e-3008. La BYD Atto 3.

Les fabricants de voitures chinois, comme MG, BYD et Geely, viennent de prendre un coup dur en Europe.

Le bonus écologique, une aide financière pour l’achat de voitures électriques, ne leur est plus accessible. C’est à cause d’un changement de règles qui prend maintenant en compte l’impact environnemental des voitures. Certains disent que c’est pour l’environnement, d’autres que c’est pour protéger l’industrie française, mais en tout cas, ça change la donne pour les Chinois face aux marques qui produisent en Europe.

Mais les Chinois ont un atout dans leur manche. Une étude de Numerama a montré qu’ils pourraient largement baisser leurs prix. Ce qu’ils sont en train de faire.

Après la MG4, c’est le BYD Atto 3 qui baisse de prix

MG a déjà bougé en compensant le bonus écologique sur leur modèle MG4. Aujourd’hui, BYD suit le mouvement en cassant les prix de leur SUV électrique, l’Atto 3, pour rivaliser avec des modèles comme la Renault Scénic E-Tech et la Peugeot e-3008.

6 /10

BYD

Atto 3

Fiche produit Voir l'essai 43 690 €

8 /10

Peugeot

e-3008

Fiche produit Voir l'essai 39 990 €

9 /10

Renault

Scénic E-Tech

Fiche produit Voir l'essai 39 990 €

Parlons chiffres : l’Atto 3, version Comfort, était à 44 190 euros, maintenant, il est à 37 990 euros. Cela fait une belle économie de 6 200 €, soit une baisse de 14 %. Pour la version Design, c’est une réduction de 46 690 euros à 39 990 euros, soit 6 700 euros en moins ou 14,35 % de rabais. Au passage, le modèle entrée de gamme a disparu du catalogue.

Ce mouvement montre clairement que les constructeurs chinois sont prêts à s’adapter et à jouer avec les prix pour rester dans la course, malgré les nouvelles règles du jeu imposées par le gouvernement français. Cette stratégie est également visible aussi en Allemagne où le bonus a été supprimé pour tous.