
Les montres et bracelets connectés ne se limitent désormais plus à analyser le nombre de pas ou la fréquence cardiaque des utilisateurs. Ces appareils proposent des analyses de santé bien plus avancées, notamment avec l’apparition, depuis quelques années, de l’analyse du stress.
Cependant, à en croire une étude publiée dans la revue Journal of Psychopathology and Clinical Science, les analyses de stress proposées par ces appareils manquent clairement de cohérence par rapport au stress réellement évalué par les utilisateurs, comme le rapporte le Guardian :
Les chercheurs n’ont trouvé quasiment aucune relation entre le niveau de stress analysé par la montre et le niveau que les participants ont indiqué ressentir. […] Eiko Fried, un auteur de l’étude, affirme que la corrélation entre la montre et le score de stress autorapporté était « basiquement nul ».
On pourrait alors en conclure que le niveau de stress analysé par les montres et bracelets connectés n’est pas fiable, mais ce serait ne pas comprendre ce qu’est le stress mesuré par une montre connectée.
Le stress physiologique est différent du stress psychologique
En effet, alors que la notion de stress telle que largement acceptée concerne l’état de tension psychologique négative, il ne s’agit là que d’un des nombreux facteurs de stress physique.
Les montres et bracelets connectés vont en effet analyser le stress par sa conséquence physiologique, à savoir une augmentation de la fréquence cardiaque et une diminution de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC).
Pour aller plus loin
Statut VFC chez Garmin : tout comprendre de la variabilité de la fréquence cardiaque sur les montres de sport
Or, cette augmentation de la VFC va avoir lieu non seulement en cas de stress psychologique, mais aussi durant des moments d’excitation positifs — par exemple une fête ou un bon moment passé avec des amis — ou après l’exercice physique. Même si ces événements ne sont pas stressants psychologiquement, ils occasionnent une réponse similaire de la part de l’organisme, avec un stress physiologique.

Comme le souligne la newsletter Pulse du site Wearable, le souci ne vient donc pas tant des montres et bracelets connectés que des participants à l’étude, ou de l’étude en elle-même :
Loin de montrer que suivre les réponses corporelles avec une montre connectée est un exercice vain, l’étude est un exemple parfait de la manière dont nous sommes souvent de très mauvais juges de notre état physiologique.
Par ailleurs, signalons que l’étude a porté sur un appareil particulièrement ancien, le bracelet Garmin Vivosmart 4, lancé en 2018 et doté d’un capteur cardio d’ancienne génération. Loin des standards actuels, le bracelet permet en effet d’analyser le niveau de stress, mais ne propose pas d’e statut VFC d’analyse aussi précise que les montres récentes de la marque.
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