Contrefaçon : Samsung admet à demi-mot son erreur après un partenariat controversé

 

Samsung a récemment connu un couac en annonçant un partenariat avec une entreprise de contrefaçon. S’il a préféré d’abord assumer son choix, le constructeur revoit désormais son discours.

Au moment de présenter le Galaxy A8s, son premier smartphone avec trou dans l’écran, Samsung Chine a affirmé avoir noué un partenariat avec Supreme, la célèbre marque américaine de mode américaine. Mais il y avait un souci de taille : le leader de la téléphonie mobile n’avait pas signé avec la bonne entreprise.

La collaboration a en effet été nouée avec Supreme Italia, une marque de contrefaçon dont l’existence repose sur un vide juridique. La vraie entreprise Supreme basée à New York s’est d’ailleurs empressée de nier tout partenariat avec le constructeur de smartphones.

Dans un premier temps, Samsung avait préféré assumer son choix en indiquant que son intention première était bel et bien de signer avec Supreme Italia, puisque Supreme NYC n’a pas le droit de vendre sur le marché chinois. Un discours difficile à tenir sur la longue puisqu’il revenait en quelque sorte à admettre que Samsung cautionne la contrefaçon.

Samsung change de discours

C’est donc sans surprise que le constructeur a changé son fusil d’épaule et publié un message récemment sur son compte Weibo. Via une traduction logicielle, on peut lire le communiqué suivant :

Récemment, lors du lancement du Galaxy A8s, Samsung Electronics a annoncé sa coopération avec Supreme Italia sur le marché chinois. Nous sommes en train de réévaluer cette coopération et nous regrettons sincèrement les inconvénients causés.

Avec cette nouvelle déclaration, Samsung admet du bout des lèvres avoir commis une erreur, mais le constructeur enrobe cet aveu sous la forme d’une réévaluation de la coopération.


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