Test du Sony A7R IV : un champion de la définition plein de ressources

Appareils photo • 2019

Nous avons testé le Sony Alpha 7R IV, un boitier hybride plein format de haut vol à destination des professionnels. Qualité photo, ergonomie, performances vidéo, stabilisation... On vous livre notre avis complet.

Le Sony A7R IV // Source : Frandroid
Le Sony A7R IV // Source : Frandroid
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En bref
Sony Alpha 7R IV

9 /10
Points positifs du Sony A7R iv
  • La qualité d'image globale (définition et sensibilité)
  • Le viseur
  • La personnalisation du pilotage
  • L'autofocus
  • La stabilisation 5 axes
Points négatifs du Sony A7R iv
  • L'organisation des menus
  • L'autonomie (efforts bienvenus mais ça reste un hybride)
  • Absence de navigation tactile dans les menus
 

Unique acteur du monde hybride 24×36 pendant des années avec les différentes déclinaisons de la série α 7, Sony a vu sa position hégémonique sérieusement contestée par une concurrence audacieuse et très performante. En lui ravissant la très exclusive palme de la haute définition, Nikon et Panasonic notamment ont poussé le géant nippon à répliquer et celui-ci n’a pas fait dans la dentelle. Le porte-étendard de sa gamme, le modèle « R », propose désormais 61 mégapixels quand ses prédécesseurs en proposaient 42 et ses concurrents moins de 50. Cependant, la définition n’est certainement pas le seul critère permettant d’évaluer un boitier, voyons donc ce que cet A7R IV a vraiment dans le ventre.

Fiche technique

Sony Alpha 7R iv
Capteur61 MP, CMOS, plein format 35 mm
Écran7,5 cm
ViseurÉlectronique, OLED, UXGA (1600 × 1200 pixels)
Sensibilité100 - 102400 ISO
Rafale10 images/s avec suivi permanent AF/AE
Vidéo4K HDR
MémoireSDXC
Poids676 g

Ce test a été réalisé avec un appareil qui nous a été prêté par Sony.

Une prise en main pleine de promesses

L’aspect de ce nouveau venu est très proche de celui du très bon A7R III, le premier contact est donc logiquement très agréable. Visuellement, le boitier est à la fois compact et râblé, il en émane un sentiment de robustesse rassurant. La prise en main confirme cette première bonne impression : son rapport poids/dimensions lui procure un bon niveau de densité (128,9 mm (l) x 96,4 mm (h) x 77,5 mm (p) côté poignée pour 676 grammes avec carte, batterie et bouchon de protection du capteur selon nos mesures). C’est très important pour un boitier dédié aux experts qui peuvent ainsi l’équiper d’objectifs lourds et volumineux sans souffrir d’un déséquilibre trop important. De ce point de vue, les APN reflex professionnels font mieux, mais au prix d’un encombrement largement supérieur, on ne peut pas tout avoir !

La construction en alliage de magnésium du boitier offre à la fois un haut niveau de solidité et un meilleur équilibre général. Si le boitier n’est pas tropicalisé à proprement parler, une attention particulière a tout de même été portée à la protection des compartiments et autres trappes (batterie, cartes mémoire, connectique) ainsi qu’à la monture. Leur conception intègre des excroissances plastiques au niveau des capots qui viennent s’encastrer dans des fentes ou des renflements et assurent ainsi une meilleure étanchéité.

La poignée de l’A7R IV est plus profonde que celle de la génération précédente de quelques millimètres. Ça peut sembler anecdotique, mais les évolutions successives en la matière ont permis une nette amélioration du confort d’usage, et pas seulement pour les utilisateurs aux grandes mains. Comme sur les générations précédentes, un revêtement type caoutchouc granuleux est présent au niveau de la poignée et du repose-pouce profilé. Agréable au toucher, il remplit parfaitement sa fonction antidérapante et contribue grandement à la bonne qualité de préhension de l’ensemble.

Les hybrides proposent par définition une visée électronique, ce qui n’est pas sans conséquence dans le domaine de l’autonomie. Grâce aux efforts de Sony lors de la conception de la batterie NP-FZ100, les boitiers de la série α 7 qui en sont équipés jouissent d’une autonomie sans équivalent dans leur catégorie. Il n’en reste pas moins qu’en pratique une seconde batterie se révélera indispensable pour les sessions photo soutenues excédant la demi-journée, et ce besoin d’accus supplémentaires sera encore plus prégnant si vous filmez.

La batterie

Une visée agréable et fonctionnelle

Par rapport aux viseurs reflex, leurs homologues électroniques présents sur les hybrides ont classiquement des avantages (simulation des réglages, affichage de divers outils d’assistance, couverture intégrale du champ quelque soit la gamme de prix…) et des inconvénients (bruit, voire latences lorsque la luminosité chute, dynamique trop faible pour apprécier des écarts de luminosité élevés, appréciation de la netteté moindre).

Celui de l’A7R IV partage la même dalle que ses meilleurs concurrents. Ses performances, déjà connues et éprouvées, sont donc les meilleures actuellement disponibles sur le marché. La technologie OLED lui confère une dynamique intéressante, et sa définition de 5,76 millions de points ainsi que son taux de rafraîchissement de 120i/s permettent une bonne appréciation de la scène, même lorsque le sujet est en mouvement rapide. Il a néanmoins les défauts de ses qualités et ses caractéristiques impliquent une consommation d’énergie plus importante que celle du viseur de l’A7R III. Son incorporation conduit logiquement à une diminution limitée, mais tout de même sensible, de l’autonomie par rapport à la génération précédente.

L’écran arrière propose une définition et des dimensions plus classiques (1,44 million de points et une diagonale de 7,5 cm). Il est inclinable, ce qui facilite grandement les prises de vues à bout de bras ou au ras du sol, et tactile. La mise au point peut donc être réalisée par simple contact sur la zone de l’image souhaitée, c’est très utile dans certains cas (vidéo, sélection rapide d’un sujet précis au sein d’une scène complexe…).

Une ergonomie foisonnante et personnalisable

En tant que boitier expert, l’A7R IV se doit avant tout de proposer un accès rapide et aisé aux principaux réglages afin de permettre à l’utilisateur de réagir rapidement. En digne successeur du très bon A7R III, le dernier-né de Sony permet un pilotage globalement aisé grâce notamment à la présence de nombreuses touches personnalisables bien positionnées en divers endroits du boitier, d’un joystick au design légèrement revu et de plusieurs molettes et barillets (ceux des modes et de correction d’exposition situés sur le capot sont très utilement verrouillables). Notons également que la personnalisation des commandes peut se faire de manière différente en fonction du mode d’usage (photo/vidéo/lecture), en pratique c’est très appréciable.

Les molettes de réglage du Sony A7R iv
Les molettes de réglage du Sony A7R iv

L’organisation des menus est plus discutable. Comme très souvent sur ce genre de boitier, ils sont très fournis et ici la très grande variété de fonctions proposées a de quoi donner le tournis. Si c’est la loi du genre, la recherche de certaines fonctions étrangement positionnées m’a semblé parfois beaucoup trop longue (ex : malgré son importance, le formatage des cartes est caché au fond de la 5e page du menu Réglages, soit en 38e page de l’ensemble des menus). Il est néanmoins possible pour chaque utilisateur de créer un menu personnalisé rassemblant les fonctions qui lui semblent les plus importantes.

Autre bizarrerie : comme sur d’autres modèles Sony, la navigation tactile au sein des menus n’est pas possible alors que l’écran en a la capacité (ex : sélection de la zone de mise au point). Cela n’a rien de rédhibitoire, surtout sur un modèle destiné à des experts habitués à l’usage des touches, mais à l’heure du tout tactile cet étrange choix a pour conséquence un regrettable ralentissement de la navigation, dommage.

Les menus du Sony A7R iv
Les menus du Sony A7R iv

Heureusement, la touche Fn située au dos, au-dessus de la roue codeuse (qui peut également fonctionner comme un pad/trèfle classique également personnalisable), donne par ailleurs accès à l’équivalent d’un Quickmenu et permet de paramétrer rapidement les principales fonctions.

Bref, l’organisation des menus et l’incompréhensible limitation de l’usage de l’écran tactile mises à part, le pilotage de l’A7R IV est très bien pensé et, en acceptant d’y consacrer du temps, les experts les plus pointilleux pourront le paramétrer selon leurs moindres désirs ou presque.

Un boitier qui communique bien

Côté connectique, on peut saluer la présence de l’USB-C, du HDMI et du sans-fil (WiFi jusqu’à 5 GHz). Le transfert de fichier, le pilotage distant avec ou sans fil sur divers périphériques (ordinateur, tablette, smartphone) et le transfert en tâche de fond sur un serveur FTP sont ainsi disponibles via plusieurs applications. Loin d’être dérisoires, ces fonctions sont utiles pour des pratiques très variées (paysage/architecture, studio, news,…).

Pour les mordus de studio exigeants, une prise synchro pour les flashs distants est présente (synchro-X au 1/250 de seconde) et les vidéastes apprécieront la présence de prises micro (via la griffe porte accessoire malheureusement) et casques. Bref, il y en a pour tous les goûts.

J’ai également apprécié que le 2e slot SDXC soit désormais compatible avec le standard UHS II (le plus rapide du moment en SD) vu la définition et les cadences de prise de vue proposées.

Une très belle qualité d’image

La série α 7 est divisée en trois catégories : la première, sans ajout de sigle, est destinée à un usage généraliste, la seconde, dite « S », à la vidéo et aux conditions de très faible luminosité, et la troisième, « R », se distingue par la très haute résolution de son capteur. L’A7R IV qui nous occupe ici propose ainsi la résolution record à ce jour sur un boitier 24×36 de 61 mégapixels. On peut donc réaliser nativement des tirages de 80×53 cm à 300 dpi (contre 67×45 cm pour la version précédente).

Quand la résolution augmente à surface égale, c’est surtout la réponse du capteur lorsque la luminosité est faible qui pose question, et de ce point de vue, l’A7R IV est excellent. Vu le public ciblé, j’ai fait le choix de me concentrer sur l’examen de développement sans correction de fichiers RAW 14 bits en tiff 16 bits (donc sans traitement du bruit autre que celui des valeurs par défaut du logiciel fourni par le fabricant). Sur les images ci-dessous on constate que, malgré l’augmentation de la résolution, si on constate un premier palier à 800 ISO, on peut photographier sans soucis jusqu’à 3200 ISO. Pour le reste, tout dépend de l’usage et de la taille du tirage, mais pour une double page presse de reportage, on peut même pousser jusqu’à 12 800 ISO sans souci. Les sensibilités supérieures sont loin d’être inutilisables, ça dépendra de l’usage, mais dans le cadre d’une pratique généraliste, avec un bon traitement du bruit en post-production, la sensibilité de 25 600 ISO est envisageable pour une sortie A4. À la sensibilité de 51 200 ISO, le bruit devient vraiment gênant, mais une sortie de petite taille est toujours possible. Le palier extrême de 102 400 ISO est vraiment à réserver aux cas désespérés.

Détail à 100 % de jour :

Détail à 100 % de nuit :

Moi, réactif et performant

Très attendu sur sa qualité d’image, l’A7R IV propose également un beau niveau de vélocité. Si son obturateur électronique est limité au 1/8000e de seconde (une vitesse suffisante à 99 % des situations), il profite également des prouesses de ses grands frères de la gamme α 9. Heureusement, car ce module doit être suffisamment performant pour assurer la netteté de sujets en mouvement sur un boitier proposant une rafale de 10 i/s et doté d’un capteur extrêmement exigeant. Grâce à un autofocus hybride corrélation de phase (567 points répartis sur presque 75 % de l’image)/détection de contraste (425 points répartis sans surprise sur 100 % de l’image), il remplit son office et fait le point vite et bien. Lors de nos tests réalisés en agglomération sur des voitures en mouvement à la fois frontal (le plus difficile à analyser pour l’appareil) et latéral, le sujet n’est perdu que dans les zones très périphériques de l’image, une belle réussite.

J’ai par ailleurs grandement apprécié la taille élevée du buffer qui permet de réaliser selon le constructeur 68 images en rafale en RAW comme en Jpeg L. Pour m’en assurer j’ai choisi d’employer pour cette partie du test une carte SD au débit limité au regard des standards actuels (48 MB/s). J’ai pu shooter en rafale sans soucis : le buffer, qui permet théoriquement de réaliser des séries de déclenchements de presque 7 secondes, ne m’a jamais fait défaut en interrompant une série. Évidemment les mordus de photo d’action devront se munir de cartes beaucoup plus rapides pour pouvoir vider le buffer et les enchaîner. Cependant, pour un boitier non dédié à la photo d’action, on ne peut qu’apprécier.

Autre innovation notable : l’A7R IV propose désormais, en plus de la détection des visages et des yeux, le choix de l’œil droit ou gauche (et ça marche, les portraitistes apprécieront) ainsi qu’une meilleure reconnaissance des sujets animaliers. La présence d’un mode silencieux possible grâce à l’absence de miroir et à l’obturation électronique a également séduit l’habitué des plateaux de tournage (donc contraint à la discrétion) que je suis.

Une stabilisation indispensable et efficace

Plus le nombre de pixels est élevé, plus le risque d’altération de la netteté de l’image par le mouvement du capteur est élevé. Par rapport aux boitiers reflex, les hybrides profitent d’un premier atout : l’absence de miroir à relever permet de réduire les vibrations internes lors du déclenchement. Cela dit, vu la définition de l’A7R IV, la stabilisation mécanique du capteur sur 5 axes est particulièrement bienvenue.

Petit point de méthodologie : vu la variété de modèles disponibles sur le marché, j’ai considéré que les acquéreurs potentiels doivent pouvoir disposer d’une information leur permettant de choisir des boitiers proposant une définition adaptée à leur pratique. J’ai donc choisi une méthode qui est logiquement plus exigeante avec les appareils dotés de capteurs plus définis, puisqu’elle repose sur un examen des images à 100 % sur écran afin de disposer d’une acuité de discrimination maximale. Il est donc entendu qu’ici les valeurs de vitesse d’obturation annoncées sont valables pour des sorties en grand format et que pour un usage moins pointilleux (ex : la presse ou l’édition), l’utilisateur disposera d’une marge plus importante. Attention cependant, car le différentiel permettant d’évaluer la performance à proprement parler du module de stabilisation mesure un écart entre les moments pendant lesquels il est actif ou inactif. Les autres conditions étant constantes, les résultats donnés sont donc indépendants de la définition du capteur.

Exemples d’images (affichage à 100 % d’un détail sur lequel le point est fait) :

Une fois le stabilisateur enclenché, le constructeur annonce « 5,5 pas » sans préciser s’il s’agissait d’un gain par rapport à une valeur théorique parfois admise (1/la vitesse d’obturation avec une vitesse correspondant à la focale de l’objectif, ex : 1/80e au 80 mm) ou non. Selon nos tests, la stabilisation de l’A7R IV permet de gagner un peu plus de 3 vitesses lorsqu’elle est enclenchée. Cela permet en pratique d’obtenir un taux de réussite comparable à la vitesse d’obturation de 1/8e de seconde avec la stabilisation qu’à celle de 1/80e lorsqu’elle est inactive.

À titre d’exemple, par temps pourtant venteux et avec le 70-200 f/4 OSS, nous avons obtenu une large majorité d’images satisfaisantes (70 %) au 1/10e de seconde à la focale de 70 mm, et une parité parfaite (50 %) au 1/6e. Pour des images parfaitement nettes, nous avons atteint dans les mêmes conditions loin d’être idéales des taux de 100 % jusqu’au 1/100 de seconde et de 70 % au 1/50. Chapeau !

Un mode vidéo complet

Le mode vidéo de l’A7R IV est assez complet. En effet, une prise casque pour le contrôle du son, ainsi qu’une entrée micro externe mini-jack (3,5 pouces) stéréo sont présentes.

La grande taille du capteur (le 24×36 est supérieur au super 35 cinéma) induit une profondeur de champ réduite et donc la possibilité d’un autofocus performant. Comme en photo, ce dernier assure parfaitement son office y compris sur les sujets mobiles. La possibilité de sélectionner la zone de mise au point par simple contact tactile sur l’écran est ici un vrai plus, attention néanmoins au réglage par défaut de l’AF qui se montre un peu trop franc pour réaliser des transferts de point en souplesse.

Les formats proposés sont très variés : en Full HD on peut filmer jusqu’à 120 i/s afin de disposer de ralentis x4,8 une fois ramenés à la cadence de 25 i/s qui est le standard actuel en France. Le mode UHD (format souvent improprement appelé « 4K » en vidéo, car différent du format 4K cinéma) est disponible sans recadrage à la cadence maximale de 30 i/s en mode progressif, soit 30 images complètes, et non 60 trames composées de la moitié des lignes de l’image (technique employée en TV pour simuler une meilleure fluidité des mouvements grâce à la persistance rétinienne). À titre de comparaison, le S1R de Panasonic propose les cadences 50p et 60p, plus cohérentes en UHD.

Les profils disponibles sont très variés et les experts pourront même filmer en Log afin de profiter d’un maximum de possibilité d’interprétation en post-production. Attention cependant, car, quel que soit le format, un échantillonnage sur 8 bits et une compression 4:2:0 sont appliqués lors de l’enregistrement sur carte mémoire. La sortie HDMI permet néanmoins de récupérer un signal considéré comme non compressé (4:2:2) échantillonné sur 8 bits. Certes l’α7R IV est un boitier plutôt orienté vers la photographie, mais le Z6 de Panasonic propose tout de même à un tarif très nettement inférieur (même avec la mise à jour payante nécessaire) un enregistrement interne en 4:2:2 sur 10 bits.

Une manière de ne pas faire trop d’ombre à la série A7S ?

Prix et disponibilité

Le Sony A7R iv

est disponible en magasin au prix de 4000 euros (boitier nu). Cette gamme de boitiers étant un peu plus rare en boutique, il sera souvent nécessaire de se tourner vers des revendeurs spécialisés dans la photo. On le trouve par exemple à la Fnac.

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Photo prise avec le Sony Alpha A7R iv
Photo redimensionnée et compressée pour des raisons techniques
Note finale du test
9 /10
Pour résumer, la 4e génération de la série A7R est une excellente mouture. Elle jouit d'une conception éprouvée qu'elle améliore dans plusieurs domaines, sans toutefois proposer de vraie révolution. On aurait cependant tort de ne voir entre les deux modèles que de simples évolutions marginales car certaines apportent des améliorations très significatives (ex : viseur électronique, capteur, taille du buffer) quand d'autres font progresser par touche les qualités de l'ensemble (dessin de la poignée, évolutions de l'AF, 2e slot SD compatible UHS II, …).

Au jour de la sortie de l'A7R IV, le surcoût par rapport à la version précédente est substantiel : cette dernière coûte près de 30 % de moins. Au vu de la diversité des usages potentiels, il est impossible de donner un avis définitif pour tous les utilisateurs et, à ce niveau de qualité et de prix, seule votre pratique et votre bourse vous permettront de trancher. Une seule certitude : malgré quelques limitations dans des domaines spécifiques, l'A7R IV est un très beau boitier assis sur des qualités techniques de haut niveau qui assurent un usage serein dans des champs très variés.

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