« Cela a été critique pour toucher un large public sur PC » : comment Battlefield 6 va tourner sur les PC les plus modestes

L’annonce des configurations PC recommandées a récemment confirmé que le jeu ne nécessiterait pas d’activer les technologies d’upscaling du marché (DLSS, FSR, XeSS) pour permettre aux joueurs d’atteindre un niveau de performances acceptable.

Buhl a d’ailleurs confirmé que le jeu ne proposera aucune option de ray tracing. Et visiblement, les enseignements de la phase de beta qui s’est déroulée au courant du mois doute confortent les Battlefield Studios dans leur approche plus conservatrice techniquement.

Un « nombre substantiel » de joueurs Battlefield 6 en configuration minimum

Christian Buhl a révélé un détail intéressant auprès d’Eurogamer concernant la phase de beta publique de Battlefield 6. Selon lui, un « nombre substantiel de joueurs » y ayant participé jouait avec un PC proche de la configuration minimum recommandée par le studio.

Un enseignement qui conforte le studio dans son approche d’optimisation pour le jeu, à commencer par les cartes en elle-même. Très vastes, ces environnements de jeu nécessitaient la collaboration entre « les artistes et les techniciens » pour assurer un niveau de performance acceptable.

Nous avons déployé beaucoup d’efforts dans tous les domaines pour nous assurer que ces objectifs de performance étaient fixés, et que vous soyez sur une configuration minimum ou ultra, vous obtiendrez l’expérience que nous visons.

Ce scaling à travers d’innombrables configurations PC possibles est le nerf de la guerre pour un jeu multijoueur comme Battlefield 6. Comme le précise Christian Buhl, « la configuration minimale est certainement l’une de nos plus importantes« .

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Un enjeu commercial de taille

L’objectif, au-delà d’offrir aux joueurs une expérience de jeu fluide selon leur configuration, est aussi commercial. En plus des qualités inhérentes de Battlefield 6, son accessibilité technique est aussi un argument pour espérer atteindre une plus grande audience.

Ici, les Battlefield Studios ont l’avantage d’être éduqués aux intrications techniques du moteur Frostbite développé par le studio DICE depuis plus de 10 ans. Christian Buhl confirme que le jeu a été testé « une large gamme de matériel, au-dessus et au-dessous de nos spécifications minimales et recommandées« . Une approche « extrêmement importante » pour « conquérir un large public sur PC« .

Si quelques faux pas sont à déplorer dans l’histoire de Battlefield (le récent Battlefield 2042), la franchise est connue pour offrir un rapport qualité de rendu et performance souvent inégalable sur le marché. Battlefield 1, le jeu qui a littéralement relancé la franchise en 2016, reste aujourd’hui un étalon technique et artistique sur lequel se basent les itérations qui ont suivi ces dernières années.

Pour une série de jeux qui n’est pas connue pour des lancements sans encombre, aussi bien au niveau des performances que du code réseau, Battlefield 6 pourrait bien briser la malédiction. Rendez-vous le 10 octobre pour en avoir le cœur net.