Que signifie le « C » d’USB-C ?

 
La confusion autour de l’USB-C illustre un problème fondamental de l’industrie tech : l’incapacité à communiquer clairement sur des standards pourtant bien conçus.

Vous vous êtes déjà demandé ce que signifie le « C » dans USB-C ? « Charge » ? « Connectivité » ? La forme arrondie du connecteur ? Faux, faux et encore faux.

Le piège : USB-C n’est PAS le troisième connecteur USB

Voilà le problème avec cette nomenclature soi-disant logique. Si vous avez vécu les années 2000-2010, vous vous souvenez forcément des connecteurs USB Mini et Micro qui équipaient appareils photo, lecteurs MP3, disques durs portables et autres périphériques.

Faites le compte : Type-A, Type-B, Mini, Micro, puis Type-C. Ça fait cinq types de connecteurs, pas trois. Le Type-C est donc le cinquième de la lignée, pas le troisième. Sauf que l’USB-IF semble considérer Mini et Micro comme des variantes mineures (un peu comme les spin-offs Star Wars qu’on essaie d’oublier).

Résultat ? Une nomenclature qui n’a aucun sens dès qu’on la confronte à la réalité historique. C’est exactement le genre de logique d’ingénieur qui crée de la confusion inutile.

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Bref, ça veut dire « Type-C ». Oui, tout simplement le troisième type de connecteur USB après les Type-A et Type-B. C’est l’USB Implementers Forum qui a pondu ce nom.

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USB 3.2 Gen 2×2 : quand la nomenclature part en vrille

Si vous pensiez que « Type-C » était déroutant, accrochez-vous. L’USB-IF nous a aussi gratifiés de joyeusetés comme l’USB 3.2 Gen 2×2. Oui, c’est un vrai nom. Oui, c’est censé vous aider à comprendre ce que fait ce port.

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Cette folie de nom n’est pas nouvelle. L’USB 3.0 s’appelait « SuperSpeed USB », puis est devenu USB 3.1 Gen 1, puis USB 3.2 Gen 1. Le même port, trois noms différents selon l’année. Pendant ce temps, les fabricants collent des logos bleus, rouges, ou rien du tout, et vous êtes censé deviner si votre câble fait du 5 Gbps ou du 40 Gbps.

L’USB-C était l’occasion de tout simplifier. Un seul connecteur réversible pour la charge, les données, la vidéo. Génial sur le papier. Dans les faits ? On se retrouve avec des câbles USB-C qui font de l’USB 2.0, d’autres qui font du 10 Gbps, d’autres qui supportent 240W, et d’autres pas du tout. Même forme, capacités radicalement différentes, et aucun moyen de les distinguer sans lire les fiches techniques sur l’emballage (quand elles sont indiquées). Il y a désormais des logos, mais on ne les trouver pas systématiquement.

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