Hormis les bruits d’air et de roulement, et parfois le sifflement de la courroie ou de la chaîne quand le moteur n’est pas directement intégré dans la roue, rien ne vient troubler le silence de fonctionnement d’une moto électrique.
Alors que certains estiment qu’il s’agit d’un vrai bénéficie par rapport à un engin thermique, d’autres déplorent au contraire l’absence de ronronnement du moteur, qu’ils associent à un manque de caractère. D’où l’idée de l’entreprise allemande Metorbike : proposer une moto électrique qui fait un bruit de véhicule thermique, peut-on lire sur The Pack.
De la voix mais un souffle un peu court
À mi-chemin entre le café racer et la mobylette, l’engin de Metorbike se prédestine avant tout à un usage urbain. D’abord parce qu’il ne dépasse pas les 45 km/h, et ensuite parce que son autonomie est limitée à environ 60 km. La possibilité d’avoir une deuxième batterie en option corrigera néanmoins ce défaut.
Délivrant une puissance nominale de 2,72 ch (9,5 ch en crête), le moteur électrique est relié à la roue arrière par une chaîne. Il est alimenté par une batterie de 1,63 kWh, qui doit être branchée 3 à 4h pour être entièrement rechargée.
Placé sous le moteur, le générateur de son artificiel imite le bruit d’une moto thermique et simule même le passage de rapports. Pour ceux qui sont prêts à payer un petit supplément, Metorbike propose un second système plus évolué, avec 8 sons différents. Le café racer électrique arrive dès lors à reproduire la sonorité d’une voiture à moteur V6 ou V10… Il peut aussi revenir à un son « électro » plus en adéquation avec ce qu’il est réellement.
L’intensité sonore est réglable, et le générateur peut même être complètement désactivé pour retrouver le silence de l’électrique. Les réglages se font sur le compteur tactile du guidon.
Les possibilités en matière de personnalisation sont nombreuses et concernent aussi bien la couleur des carénages que la finition de la selle (choix de la sellerie, dosseret en bois, etc). Le catalogue des options comprend également des commodos en aluminium (à la place des éléments en plastique d’origine) ainsi qu’un logo lumineux pour les flancs.
Le client peut en outre demander des inscriptions spécifiques sur les poignées en cuir du guidon et choisir le numéro de son exemplaire.
Diffusion limitée… et facture salée !
Metorbike a décidé de limiter la production de sa petite moto à 50 unités. Une exclusivité qui se paie cher, puisqu’il faudra débourser 7 749 euros pour acquérir un exemplaire. Et encore, il s’agit du tarif « « de base », sans la moindre option de personnalisation ni la deuxième batterie à 990 euros.
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