Mais où va s’arrêter Rebirth, géant français du vélo qui a racheté Angell et Cowboy, et qui lorgnerait sur 3 nouvelles marques ?

 
Après Angell ou Cowboy, le géant tricolore Rebirth lorgne désormais sur trois nouvelles enseignes : En Selle Marcel, Bee’s et K-Ryole.
L'usine de vélos du groupe Rebirth

Mais où va s’arrêter Rebirth ? Le groupe français spécialisé dans le vélo électrique est tout simplement hyperactif depuis quelques années, et a multiplié les rachats de marques en difficultés. Coleen, Cycleurope France ou encore plus récemment Angell Mobility et Cowboy (en partie), tous sont passés dans le giron de ce géant tricolore.

Rebirth compte aussi d’autres marques dans son portefeuille, pour certaines emblématiques : Solex, Matra, Cycles Lejeune, Gitane, Mobiky, Easybike. Et le patron, Grégory Trebaol, ne compte visiblement pas s’arrêter en si bon chemin. Car selon l’Informé, relayé par nos confrères de Transition Vélo, trois autres marques pourraient rejoindre Rebirth.

En Selle Marcel, Bee’s et K-Ryole

Ce trio se nomme En Selle Marcel, Bee’s et K-Ryole. En Selle Marcel est une chaîne de magasins qui dispose de plusieurs boutiques à Paris, en Île-de-France, à Lyon et aussi en région comme à Versailles, Nice ou Bordeaux. Ici, il n’est donc pas question de racheter un fabricant de VAE, mais d’un vendeur implanté un peu partout en France et qui rencontrerait certaines difficultés.

usine-ligne-de-production-ve-lo
Source : Rebirth

Notons que Rebirth possède aussi depuis septembre 2024 les magasins Velo & Oxygen, spécialisés dans la vente et la réparation de cycles. Ce ne serait donc pas un premier coup d’essai du groupe en matière de rachat de chaînes.

De son côté, Bee’s est un réseau national spécialisé dans la location et la vente de vélos électriques, notamment dans des zones touristiques et proches des itinéraires cyclables. Enfin, K-Ryole est une entreprise française qui conçoit, produit et commercialise des remorques à assistance électrique destinées au transport de charges lourdes (jusqu’à 350 kg).

Une stratégie agressive

Cet acteur de la cyclologistique a été placé en redressement judiciaire à la fin de l’été, note le journal Les Echos, selon lequel l’entreprise fait aujourd’hui l’objet de trois offres de reprise au tribunal de commerce.

Derrière cette nouvelle série de rachats potentiels, Rebirth confirme son ambition de consolider un écosystème complet autour du vélo électrique en France. Le groupe de Grégory Trebaol ne cherche pas seulement à accumuler les marques, mais à renforcer sa présence sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de la conception à la distribution, en passant par la location et la logistique.


Tous nos articles sont aussi sur notre profil Google : suivez-nous pour ne rien manquer !

Recherche IA boostée par
Perplexity