
Les serrures connectées rétrofit ont le vent en poupe, portées par des pionniers comme Nuki, leader du marché européen, mais aussi l’arrivée de modèles très convaincants, comme l’Aqara U200. Avec la SwitchBot Smart Lock Ultra, la marque déjà connue pour sa Lock Pro propose une serrure encore plus complète que sa précédente version, avec un design encore plus premium et des fonctionnalités avancées.
Pour y parvenir, la Lock Ultra mise sur une installation simplifiée, une large compatibilité et surtout une myriade de fonctions innovantes. Le tout s’accompagne en option du Keypad Vision, un pavé numérique externe qui intègre un lecteur d’empreintes et surtout un module de reconnaissance faciale 3D, une première sur ce type de produit.
Cette combinaison promet un accès à la maison encore plus pratique, avec la possibilité de déverrouiller sa porte sans clé, ni smartphone, ni même saisir le moindre code.
Malgré un positionnement haut de gamme, la serrure n’est pas si chère, puisque le pack complet se trouve à moins de 300 euros, soit dans les tarifs du marché.
Voyons si les performances et la polyvalence de la SwitchBot Smart Lock Ultra sont à la hauteur de ses promesses et comment elle se place par rapport aux serrures concurrentes.
Un design discret pour la serrure, beaucoup moins pour le clavier
La SwitchBot Smart Lock Ultra inspire confiance par sa sobriété. Elle est plus compacte que la génération précédente, ce qui lui permet de bien s’intégrer avec la porte et se fondre facilement dans l’environnement.
La coque noire ou grise, selon la version, offre un rendu sérieux, et SwitchBot fournit dans la boîte plusieurs habillages adhésifs imitation bois, qui permettent de mieux l’accorder à certaines portes. Un détail malin, car il atténue l’effet boîtier que peuvent avoir certaines serrures connectées.

L’ensemble affiche un design sobre, sans extravagance, mais travaillé : la courbure douce des côtés, la finition uniforme et l’absence de vis apparentes contribuent à un aspect propre et homogène. Le mécanisme interne est entièrement contenu dans le boîtier, sans pièces mobiles visibles, ce qui renforce l’impression de robustesse.

Avec des dimensions d’environ 11,5 cm de haut pour 5,9 cm de large, la Lock Ultra n’est pas miniature, mais reste nettement moins imposante que certaines concurrentes. Elle ne gêne pas l’ouverture ou la fermeture de la porte et, une fois installée, on oublie rapidement sa présence.
Ce n’est pas un objet qui cherche à attirer le regard, mais un accessoire qui s’intègre dans le décor intérieur tout en inspirant la solidité.
Le bouton circulaire central, cerclé d’une LED discrète, permet de contrôler la serrure depuis l’intérieur, tout en offrant un repère visuel clair. Si besoin, la partie circulaire peut être actionnée pour verrouiller ou déverrouiller manuellement la serrure.

Le Keypad Vision, en revanche, ne joue pas dans la même catégorie visuelle. Massif, rectangulaire, et tout de noir vêtu, il semble tout droit sorti du catalogue des systèmes d’accès des années 90. La disposition des touches est néanmoins pratique et rétroéclairée, facilitant l’utilisation au quotidien. Les touches semblent toutefois assez grosses, pour un clavier qui a peu vocation à être utilisé, puisqu’il intègre des capteurs biométriques.
En effet, la partie supérieure intègre le capteur 3D, tandis qu’un capteur d’empreinte digitale prend sa place sous les touches. Enfin, la partie inférieure intègre un bouton qui fait office de sonnette, qui est certes assez large, mais très discret comparativement aux touches et aux capteurs.
Globalement, les proportions sont étranges, le clavier est tout sauf discret et le design semble trop peu travaillé. Cela dit, ce look daté a un revers fonctionnel : les touches sont larges, bien espacées, faciles à utiliser même avec des gants, et la structure robuste inspire une certaine durabilité.
On sent que SwitchBot a mis l’accent sur la praticité et la résistance aux intempéries plus que sur l’élégance, mais on ne pourra pas lui reprocher d’avoir conçu un accessoire fragile. Dommage toutefois que la marque n’ait pas cherché à moderniser davantage l’apparence, car sur une façade soignée, le Keypad Vision ne passe pas inaperçu — et pas forcément pour les bonnes raisons.
Une installation simple, sans retirer votre serrure
La SwitchBot Lock Ultra est simple à mettre en route, grâce à son installation rétrofit, comme on le connaît déjà avec la plupart des modèles Nuki, mais aussi l’Aqara U200. Avec cette approche, la serrure ne remplace pas votre barillet existant, mais vient se fixer par-dessus, du côté intérieur de la porte.
Concrètement, cela signifie que vous laissez une clé insérée du côté intérieur, que le moteur de la serrure connectée va tourner mécaniquement à chaque commande, comme si vous la tourniez à la main. Côté extérieur, rien ne change, ce qui permet d’utiliser une clé traditionnelle en cas de besoin, à condition d’avoir un cylindre débrayable.

Bien entendu, d’autres méthodes de déverrouillage sont proposées, comme l’utilisation d’un digicode. SwitchBot en propose d’ailleurs plusieurs modèles, dont un à empreinte digitale, et la version la plus avancée à reconnaissance faciale, le Keypad Vision.

Dans la boîte, on trouve tout le nécessaire pour adapter la Lock Ultra à presque n’importe quel type de serrure. La boîte contient la serrure elle-même, un bloc batterie rechargeable, plusieurs supports de montage adhésifs ou à visser, trois autocollants à texture bois, un aimant de détection d’ouverture de porte, et les différents accessoires et outils de montage. SwitchBot a eu la bonne idée d’inclure des stickers imitation bois, permettant de personnaliser l’apparence de la serrure pour mieux l’harmoniser à votre porte, au cas où son aspect noir dénoterait avec votre porte. Les finitions et la qualité de fabrication sont au rendez-vous, avec un produit qui semble robuste et durable.

Le Keypad Vision comprend de son côté son support de fixation, un support incliné facultatif, des vis et chevilles, un câble USB-C pour la recharge de sa batterie interne, ainsi qu’un petit outil pour le détacher de son socle et la notice.

L’installation est bien guidée par l’application mobile SwitchBot. Il suffit de coller ou visser la plaque de montage de la serrure sur la face intérieure de la porte, d’y adapter l’accessoire qui vient agripper le barillet ou la clé, puis de clipser la Smart Lock Ultra par-dessus. L’ajustement se fait en quelques minutes. Un point important à vérifier avant installation : si votre cylindre n’est pas débrayable, la clé restant insérée à l’intérieur empêchera d’utiliser une autre clé de l’extérieur.
Autrement dit, en l’absence de cylindre compatible, vous ne pourrez plus utiliser une clé de l’extérieur une fois la Lock Ultra en place. Si votre porte n’est pas équipée d’un cylindre double entrée, il faudra compter entièrement sur le mécanisme motorisé et ses batteries pour déverrouiller la porte, même en cas d’urgence.
Heureusement, la Lock Ultra intègre une pile de secours interne au format CR123A, en plus de sa batterie principale, qui prend le relais en cas de défaillance.
J’ai personnellement opté pour le montage à vis, où trois petites vis viennent serrer la plaque de fixation autour du cylindre existant. Contrairement à certains autres produits, la fixation est excellente et aucun jeu ne s’est fait ressentir tout au long de mon test.
La calibration automatique s’effectue ensuite via l’application : la Lock Ultra teste les butées de la serrure et calibre toute seule la course de rotation optimale. Aucun réglage manuel fastidieux n’est nécessaire et le tout fonctionne en quelques minutes seulement.
Le clavier Keypad Vision, vendu séparément ou dans un pack, s’installe lui aussi en quelques minutes. Une fois appairé à la serrure, il permet de définir en quelques étapes un ou plusieurs codes d’ouverture, d’enregistrer vos empreintes et même votre visage, offrant de nombreux modes d’ouverture. Il est alimenté par une batterie interne, qui se recharge en USB-C, ce qui évite d’avoir à changer des piles, comme sur d’autres modèles.
À noter qu’un hub, vendu séparément, ou inclus dans un pack, est requis pour offrir une connectivité étendue, et ainsi permettre l’accès à la serrure hors de votre domicile, ainsi qu’une intégration avec les assistants vocaux mais aussi Matter et HomeKit. Celui-ci reste tout à fait optionnel, puisque la serrure peut tout à fait fonctionner localement sans ce hub, soit avec un clavier SwitchBot, voire en Bluetooth avec votre téléphone.
Discrète au quotidien, mais très riche en fonctionnalités
À l’usage, la SwitchBot Smart Lock Ultra se fait discrète et s’intègre efficacement dans la routine quotidienne. Elle se fait oublier, ce qui est exactement ce qu’on attend d’une serrure connectée, puisqu’elle s’adapte à vos habitudes, et non l’inverse.

Ses nombreuses méthodes d’ouverture permettent à chaque membre du foyer de l’adapter à ses préférences : ouverture depuis son smartphone, via le Bluetooth, la géolocalisation, ou même un tag NFC, ou alors au clavier, en utilisant un digicode, son empreinte digitale, ou même la reconnaissance faciale. Les moins technophiles pourront d’ailleurs continuer à utiliser une clé physique, offrant une panoplie d’options d’accès, offrant à chacun l’option qui lui convient le plus.
Par défaut, la serrure fonctionne en Bluetooth, et peut se piloter depuis l’application qui offre une interface assez claire pour verrouiller ou déverrouiller en un clic. Elle affiche aussi un retour d’état immédiat, permettant de savoir si la porte est bien fermée. Les commandes sont prises en compte avec réactivité, en à peine une seconde en Bluetooth, et entre une à deux secondes en passant par le Hub à distance. Une ouverture mains libre est également proposée, grâce à la géolocalisation qui est capable de détecter votre retour au domicile et de déverrouiller automatiquement la porte à votre arrivée. L’accès via une Apple Watch est également très pratique, et rend le contrôle de la serrure encore plus discret.
L’installation d’un clavier extérieur apporte un niveau de confort supplémentaire, comme par exemple le clavier SwitchBot Keypad Pro à empreinte digitale. Il permet d’accéder à la maison sans clé ni smartphone, simplement en tapant un code, avec une carte NFC, ou en posant son doigt. Le Keypad Vision va encore plus loin, en ajoutant la reconnaissance faciale, tout en conservant l’accès par code ou empreinte. La reconnaissance d’empreintes est rapide et fiable et déverrouille la porte en moins d’une seconde. Vous pouvez enregistrer jusqu’à 100 empreintes digitales, ce qui permet de créer des profils pour chaque membre du foyer, voire pour des invités réguliers.

La vraie nouveauté reste cependant la reconnaissance faciale 3D. Inspirée du Face ID d’Apple, cette technologie fonctionne même de nuit, grâce à un capteur infrarouge, et s’est montrée globalement efficace pendant notre test. Il suffit de regarder le clavier à environ 1 m de distance ou moins, de laisser l’appareil scanner brièvement, et la serrure se déverrouille automatiquement. C’est très pratique si vous avez les mains pleines, par exemple en rentrant avec des courses. Cela dit, ce système n’est pas parfait : il arrive que le visage soit mal détecté si l’on arrive de côté ou si l’on porte un accessoire inhabituel (casquette, lunettes de soleil épaisses…).
Dans la plupart des cas, il suffit de se replacer devant le capteur pour que la porte s’ouvre, mais on ne retrouve pas la simplicité du lecteur d’empreintes. La reconnaissance faciale reste globalement fiable, mais pas toujours aussi rapide qu’on le souhaiterait lorsqu’on est pressé. Malgré tout, elle s’intègre parfaitement à une routine quotidienne, surtout combinée à la fermeture automatique de la porte. En effet, l’application permet de définir un délai après lequel la porte se verrouille automatiquement si elle a été ouverte, ou même dès qu’elle se referme, grâce à un petit aimant détectant la position. Ce système de fermeture automatique évite bien des oublis, et s’avère très rassurant.
Petit détail : L’application permet également de paramétrer la sensibilité du capteur, ce qui est utile si vous passez fréquemment devant votre porte d’entrée, sans avoir besoin de la déverrouiller. En revanche, le clavier manque d’intelligence et continue d’essayer de détecter un visage même lorsque la porte est déverrouillée, ce qui est assez frustrant lorsque vous sortez vos poubelles, par exemple.
Chaque code, empreinte ou visage enregistré peut être temporaire, c’est-à-dire qu’il expire à un moment donné. En revanche, il n’est pas possible de créer des règles d’accès selon des plages horaires, ce qui aurait été pratique pour donner accès à des employés de maison, par exemple. Toutefois, chaque accès est consigné dans le registre de la serrure, visible dans l’application, permettant de savoir précisément à quel moment quel utilisateur a utilisé son code, empreinte, ou carte.
La serrure elle-même est d’une discrétion appréciable. Son moteur ne produit qu’un léger bruit de rotation d’environ 50 dB, qui reste discret mais assez aigu. Il est toutefois bien moins agressif que sur certains modèles concurrents ou que les autres modèles de la marque. En mode standard, la fermeture s’effectue en environ 1 à 2 secondes, tandis que le déverrouillage prend à peine une seconde et demie après validation d’un code ou reconnaissance d’empreinte.
Lorsqu’elle est couplée au Keypad Vision en mode reconnaissance faciale, il faut ajouter le temps de détection, ce qui donne un total moyen d’environ 2,5 à 3 secondes entre l’approche du visage et la rotation complète du moteur — un délai qui peut monter à 4 secondes dans des conditions moins optimales.
SwitchBot a également intégré un mode nuit, qui réduit la vitesse du moteur et désactive les bips sonores pendant certaines plages horaires que vous pouvez définir, pour éviter de réveiller le foyer. Enfin, la vitesse d’ouverture est paramétrable depuis l’application : vous pouvez ainsi privilégier rapidité ou silence, selon vos besoins. En mode silencieux, le moteur prend environ une seconde de plus pour effectuer sa rotation, mais le bruit perçu est nettement atténué.

Autre point fort : la domotique. Grâce au hub vendu séparément ou dans un pack, la Lock Ultra est compatible avec Matter, Google Home, Alexa, HomeKit et IFTTT. Cela permet non seulement de consulter le statut ou piloter la serrure à distance depuis l’application SwitchBot, mais également depuis une enceinte connectée. De plus, le hub permet d’intégrer la serrure dans votre écosystème domotique, permettant par exemple de verrouiller automatiquement la porte lorsque vous activez l’alarme.
L’autonomie annoncée est d’environ 9 mois pour la batterie principale, et le Keypad Vision jusqu’à 12 mois. Durant notre test, nous n’avons rechargé aucune des deux batteries, même après plus de deux mois d’utilisation, ce qui est déjà excellent. La serrure vous notifie de toute façon via l’app dès que le niveau devient bas, bien avant la panne sèche.
Une serrure sécurisée
Qui dit serrure dit sécurité, et la SwitchBot Lock Ultra entend rassurer sur ce point en cumulant plusieurs couches de protections. D’abord, la communication entre les différents éléments (serrure, hub, clavier, appli) est chiffrée en AES-128 bits, un standard industriel robuste. En clair, il n’est pas possible de sniffer votre code ou cloner votre badge simplement en interceptant la communication sans fil.
La serrure intègre un système de sécurité à 6 niveaux, comprenant notamment des alertes anti-sabotage et un suivi en temps réel de l’état. Par exemple, si quelqu’un tente d’arracher le clavier ou de le forcer, un avertissement est envoyé et une alarme peut retentir. De même, après 5 tentatives de code erroné ou empreinte non reconnue, le clavier peut se bloquer temporairement, afin de prévenir les attaques par essai systématique.
En usage normal, pas de défaillance notable : la serrure s’est toujours verrouillée/déverrouillée sur commande, et la reconnaissance d’utilisateur non autorisé a toujours échoué. SwitchBot assure que la reconnaissance faciale est suffisamment sécurisée pour ne pas être trompée par une simple photo ou vidéo grâce à l’usage de capteurs 3D et d’algorithmes évolués.
Par ailleurs, les données biométriques restent stockées localement dans le Keypad Vision et non pas dans le cloud, ce qui garantit un meilleur respect de la vie privée. Le traitement se fait donc en local : le Keypad reconnaît le visage et envoie simplement un signal de déverrouillage à la serrure en cas de correspondance.

Du point de vue physique, la Lock Ultra présente l’avantage d’être située à l’intérieur de la porte, rendant son accès difficile aux cambrioleurs. De l’extérieur, la serrure visible est toujours votre barillet traditionnel. Un voleur ne pourrait pas, par exemple, accéder aux boutons ou à un port quelconque de la Lock Ultra sans être à l’intérieur.
De plus, en cas de vol ou perte d’un badge NFC, l’application permet de révoquer instantanément l’accès associé, éliminant le risque qu’un inconnu utilise le badge égaré. De même, les codes PIN et les données biométriques peuvent être supprimées dès que besoin
Enfin, la SwitchBot Lock Ultra est dotée d’une batterie de secours, permettant de la déverrouiller même lorsque l’accumulateur principal est déchargé. C’est assez unique sur une serrure connectée, et rassurant, même si l’application et le voyant de la serrure vous notifient lorsqu’il est temps de le recharger. En dernier recours, la clé physique reste utilisable si votre cylindre est bien débrayable, offrant une tranquillité d’esprit en cas de perte de vos clés.
Prix et disponibilité
Le SwitchBot Lock Ultra est vendue 160 euros seule, soit un tarif très raisonnable au vu des prestations.
Le prix grimpe à 330 euros pour un kit avec un clavier à empreintes et le Hub mini, tandis que la version avec le clavier à reconnaissance facile et le Hub mini est vendu 380 euros.
Toutefois, des offres promotionnelles permettent de profiter régulièrement de remises intéressantes, comme par exemple le pack avec hub et clavier à empreintes à 250 euros sur Amazon ou le hub et le clavier à reconnaissance faciale à 300 euros sur Amazon.
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