
C’est une bonne nouvelle pour les défenseurs et défenseuses de la vie privée. Dans un tweet repéré par la BBC, la directrice des services secrets de l’administration Trump a annoncé que le Royaume-Uni a abandonné sa loi obligeant Apple à introduire une porte dérobée dans le chiffrement de ses iPhone.
Sous prétexte de protéger « les données des citoyens américains », le gouvernement américain a obtenu ce recul symbolique de la part du gouvernement britannique qui devrait permettre à Apple de redéployer ses outils de chiffrement dans le pays.


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Un coup de pression étasunienne
Pour bien comprendre cette histoire, il est nécessaire de revenir quelques mois en arrière. En février 2025, le gouvernement britannique mène au pas de charge une offensive contre le chiffrement des données, et tout particulièrement des données issues du cloud d’Apple. En invoquant la sécurité nationale, le Royaume-Uni voulait forcer Apple à construire une porte dérobée dans son système de « protection avancée des données » qui chiffre de bout en bout les données transitant sur iCloud.
Plutôt que de se soumettre à cette loi qui aurait invariablement érodé la sécurité offerte par les services partout dans le monde, Apple a préféré purement et simplement supprimer l’option pour les propriétaires britanniques d’iPhone. Entre-temps, Donald Trump s’est érigé en défenseur de l’industrie numérique américaine et en pourfendeur de toute loi extraterritoriale qui viendrait contraindre la liberté absolue des géants de la tech.

Quelques mois après le coup de force du Premier ministre britannique Keir Starmer, l’administration étasunienne avait ouvertement mis la pression sur son allié en se servant de cette affaire comme monnaie d’échange pour un éventuel accord commercial entre les deux pays.
L’Europe face au chiffrement
Soucieux de garder la face, un porte-parole du gouvernement Starmer a expliqué que, malgré cette déconvenue, « nous prendrons toujours toutes les mesures nécessaires […] pour assurer la sécurité des citoyens britanniques. »
Au-delà de l’historique assez confus qu’entretient Donald Trump avec les problématiques de chiffrement des données (en 2015 il exigeait qu’Apple « ouvre » l’iPhone du tueur de San Bernardino), ce recul du gouvernement britannique arrive à un moment charnière en Europe.
Pour aller plus loin
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Bruxelles devrait en effet remettre sur la table le règlement « Chat Control » qui menace d’affaiblir le chiffrement des messageries privées. Pas évident de savoir de quoi il en retournera face à une administration Trump ambivalente sur le sujet.
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