
Régulièrement attaqué par les gouvernements en tout genre, le droit au chiffrement avait été sévèrement écorné en février dernier quand le Royaume-Uni a obtenu d’Apple que le chiffrement des données transitant par le cloud de l’entreprise soit purement et simplement abandonné. Mais ce coup de canif dans la sécurité des données pourrait avoir été un coup d’épée dans l’eau en réalité.
Comme l’explique le Financial Times, Londres serait déjà en train de faire marche arrière sur le sujet pour ne pas se fâcher avec l’administration Trump, très attachée à la liberté absolue de ses géants de la tech.


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Trump au chevet du chiffrement
Soucieux de nouer des accords commerciaux avec les États-Unis, notamment sur le front numérique, le gouvernement de Keir Starmer est donc en train de détricoter discrètement les mesures passées en début d’année 2025. « L’un des défis concernant le partenariat technologique est la question du chiffrement. Il s’agit d’une ligne rouge pour les États-Unis », explique une source anonyme interrogée par le Financial Times.
Dans le même souffle, cette source proche du pouvoir note que « le vice-président est très agacé par cette question » et que le ministère de l’intérieur britannique « va devoir faire machine arrière ». En février dernier déjà, Donald Trump comparait les demandes du gouvernement Starmer à « des demandes que l’on entend plutôt de la part de la Chine » et signifiait son opposition à l’affaiblissement de la sécurité des données offerte par Apple.
Un historique confus sur la question
Étrangement pourtant, Donald Trump n’a pas un historique très reluisant sur la défense de la vie privée. Depuis l’affaire San Bernardino en 2015, où le FBI a demandé l’accès au téléphone d’un terroriste ayant déclenché une fusillade en Californie, Donald Trump s’est plutôt rangé du côté des forces de l’ordre. À l’époque, le candidat à la présidentielle exigeait qu’Apple « ouvre » l’iPhone en question, menaçant les mécanismes des chiffrements mis en place par Apple.
Plus tard, en 2019, son administration a envisagé de bannir tout simplement les méthodes de chiffrement que les forces de l’ordre ne peuvent pas casser. « En permettant à de dangereux criminels de masquer le contenu de leurs communications, le déploiement du chiffrement impose des coûts énormes à la société », arguait le procureur général de l’époque.
Pour aller plus loin
Mark Zuckerberg tente de se réconcilier avec Donald Trump avant son arrivée au pouvoir
Le deuxième mandat de Donald Trump a cependant vu beaucoup de pontes de la Silicon Valley se ranger derrière le républicain. Depuis, le président semble plus volontiers défendre le point de vue d’une industrie qui, jusque là, était vu comme roulant pour le parti adverse. Mais pour combien de temps encore ?
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