
Quand on pense à JBL, on pense immédiatement au son nomade. Écouteurs, casques, petites enceintes… la marque est omniprésente. Mais ce serait oublier son ADN : l’acoustique de haute volée. Un héritage qui remonte aux salles de cinéma des années 60 équipées par James B. Lansing et aux scènes de concert mythiques. Ce son puissant, charpenté, qui impressionne, c’est la signature JBL.
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Il y a des souvenirs qui restent, comme une séance ciné collé au siège par la bande-son de Sleepy Hollow. Si la Boombox 4 ne prétend pas recréer cette démesure, elle en est la digne héritière, avec des performances audio bluffantes. Elle pousse l’expérience encore plus loin que la Boombox 3, avec un grave qui veut tenir mieux la route à plein volume et, toujours cette finesse à bas volume qui la rend très polyvalente. On vous dit tout.
JBL Boombox 4Spécifications techniques
Ce test a été réalisé avec une enceinte prêtée par JBL.
JBL Boombox 4Un design qui affirme sa présence
On reconnaît la Boombox entre mille. Sa silhouette cylindrique évasée, sa poignée métallique intégrée dans le corps, ses énormes radiateurs passifs en aluminium sur les flancs, protégés par un épais silicone, la large maille acoustique qui laisse respirer les transducteurs, le logo rouge, les points d’exclamation gravés : tout est iconique. Cette quatrième génération mesure 51 cm de long pour 26 cm de large et 21 cm de haut. Elle pèse 5,9 kg, soit 1,4 kg de moins que la Boombox 3 qui culminait à 7,3 kg. Un allègement considérable — au prix de transducteurs supprimés — qui facilite grandement les déplacements sans rien sacrifier à la présence physique de l’objet.

Le design évolue en douceur. Les lignes sont légèrement plus anguleuses qu’auparavant, avec des arrêtes plus marquées.
Sur la face avant, trois boutons physiques en silicone dont la forme explicite la fonction : gestion du volume (+ et -) et contrôle de la lecture (play/pause). Sur le dessus, rétroéclairés en blanc, on trouve les boutons de mise sous tension, d’appairage Bluetooth, d’association avec une seconde enceinte (via le protocole Auracast), et un nouveau bouton dédié au Playtime Boost, qui sacrifie un peu d’autonomie pour pousser le volume encore plus loin.

Le port USB-C à l’arrière permet de recharger un smartphone ou une tablette, mais pas seulement, on peut aussi s’en servir pour écouter de la musique directement avec un câble USB depuis un ordinateur ou un smartphone. La qualité est alors légèrement supérieure, avec un petit gain de punch.
La Boombox 4 est équipée d’une grande poignée qui la rend certes imposante, mais facile à transporter. Les formes arrondies, les protections en silicone épais sur les angles et les radiateurs latéraux : tout est pensé pour résister aux chocs et aux coups, et ne pas blesser l’utilisateur pendant les transports.
L’enceinte bénéficie d’une certification IP68, ce qui signifie qu’elle résiste à la poussière, à la pluie, et même à une immersion complète dans l’eau jusqu’à 1 mètre de profondeur pendant 30 minutes. Attention toutefois : elle ne flotte pas. Si elle tombe au fond de la piscine, elle survivra, mais il faudra aller la chercher.

Côté finitions, JBL propose trois coloris : noir sobre, bleu vif, ou un motif camouflage.
JBL Boombox 4Une architecture interne repensée
JBL a opéré des choix audacieux sous le capot. Contrairement à la Boombox 3, qui fonctionnait en trois voies (grave, médium, aigu joués séparément par des transducteurs dédiés), la Boombox 4 adopte une configuration à deux voies. Le grave et le médium sont confiés à une paire de transducteurs de 12 cm, tandis que l’aigu est géré par deux tweeters de 2 cm. Sur le papier, cette simplification pourrait inquiéter : moins de haut-parleurs, moins de détails ? Pas du tout. En pratique, on y gagne en cohérence. On y revient.

Mais la vraie nouveauté , c’est dans le traitement des basses fréquences. JBL a ajouté un troisième radiateur passif — en plus des deux monumentaux radiateurs latéraux — pour renforcer l’impact dans le grave, notamment à fort volume. Ces radiateurs, qui vibrent par résonance sous l’effet de la pression acoustique générée par les transducteurs actifs, augmentent considérablement le volume d’air déplacé. Résultat : un grave plus profond, plus tendu, qui ne faiblit plus quand on pousse le volume au maximum. C’est une amélioration majeure par rapport à la génération précédente.

L’amplification délivre jusqu’à 60 Watts pour chaque transducteur, ce qui peut semble faible de prime abord, mais JBL est ici sincère sur la puissance réelle et cette valeur est bien suffisante pour l’usage. En cumul, l’enceinte frôle les 200 Watts.
JBL Boombox 4Facile à utiliser
L’utilisation de la Boombox 4 est toujours aussi intuitive. L’appairage Bluetooth est instantané : on appuie sur le bouton dédié, l’enceinte émet un son d’appairage intermittent, elle apparaît dans la liste des périphériques disponibles, on clique, terminé. La connexion est stable, même au travers de cloisons minces. Côté codecs, rien d’exotique, seulement la compression audio universelle SBC pour transmettre le son.
JBL a toutefois intégré le Bluetooth Auracast, qui permet d’appairer deux enceintes compatibles pour créer une configuration stéréo, par exemple.
L’application JBL Portable propose trois égaliseurs préréglés : JBL Signature, équilibré et polyvalent ; Chill, qui atténue légèrement le grave pour privilégier la douceur ; et Energetic, qui accentue les extrêmes pour un son plus percutant.
L’option Playtime Boost réduit le volume de basses fréquences pour augmenter l’autonomie. À n’utiliser qu’en cas d’extrême besoin, car le son perd en générosité.

JBL Boombox 4Audio : une maîtrise impressionnante
Dans ce format, la Boombox 4 est clairement la meilleure actuellement. Elle surpasse sa devancière sur tous les plans. On pourrait croire qu’une enceinte de cette taille et de cette puissance est forcément agressive, qu’elle casse les oreilles, qu’elle secoue trop. Erreur. Tout dépend de ce qu’on écoute et à quel volume.

Sur du classique, du jazz ou toute autre musique délicate, la Boombox 4 fait preuve d’une précision et d’une douceur exceptionnelles. Les détails émergent naturellement, les timbres sont respectés, qu’on se trouve à 50 centimètres ou à 5 mètres. La réduction du nombre de transducteurs, loin de nuire à la définition, apporte une cohérence bienvenue. On entend plus de choses, avec davantage de finesse, sans aucune dureté dans la zone de fréquences sensible pour notre oreille (entre 2 et 5 kHz).

L’analyse de la courbe de réponse révèle une enceinte ultra-régulière dans le médium et l’aigu. Le grave présente une belle bosse centrée autour de 60 Hz, qui donne de la présence et du corps sans envahir le reste du spectre. Cette signature sonore chaleureuse peut être accentuée en activant le mode Deep Bass, qui réduit le pic à 60 Hz pour donner un sentiment de profondeur accrue. Mais même en configuration par défaut, le grave est profond, puissant, et remarquablement articulé. Chaque note de basse est distincte, chaque coup de grosse caisse bien délimité.
La grande nouveauté par rapport à la Boombox 3, c’est que ce grave ne faiblit plus à pleine puissance. L’équilibre tonal reste intact, même quand on pousse l’enceinte dans ses retranchements. C’est le gros atout de cette version 4. Le troisième radiateur passif fait clairement son travail, en augmentant le volume d’air déplacé et en permettant à l’enceinte de garder son assise, sa tenue, même à des niveaux sonores élevés.

Le médium est doux, généreux, jamais criard. L’aigu est également bien maîtrisé, avec une extension naturelle et une définition irréprochable. Rien n’est tassé, rien n’est agressif. Attention, elle n’est pas molle non plus : si on force le volume, elle s’exprime avec de belles capacités dynamiques. Elle encaisse les transitions rapides, les montées en puissance soudaines, sans broncher.
Sur Hotel California des Eagles, la guitare acoustique d’introduction sonne avec une précision de métronome. Chaque corde vibre, chaque harmonique est perceptible. Les voix sont présentes, centrées, enveloppantes. Quand la batterie entre en jeu, le kick frappe fort, sec, sans bavure. Sur Get Lucky de Daft Punk, le groove est irrésistible, la basse slappée rebondit avec une énergie communicative. L’enceinte donne envie de bouger.

Sur des morceaux plus exigeants, comme Teardrop de Massive Attack, la Boombox 4 révèle sa capacité à gérer les textures complexes, les nappes synthétiques, les basses profondes et lentes. Tout est là, rien ne manque. Sur Bohemian Rhapsody de Queen, les transitions entre les différentes sections du morceau sont fluides, les harmonies vocales superposées restent lisibles, les envolées de guitare de Brian May ne saturent jamais.
Scène sonore : une largeur impressionnante
Comme l’enceinte est grande et que les haut-parleurs sont positionnés latéralement, la stéréo est correctement marquée. On perçoit bien une séparation gauche-droite, même si l’effet reste relatif en mono (une seule enceinte). Mais surtout, l’étagement des plans sonores est vraiment très bon. Le son n’est pas tassé, ça respire, il y a une certaine profondeur et les couches sonores se superposent bien. Les voix se détachent nettement de l’instrumentation, les nappes de synthés flottent en arrière-plan, les percussions claquent au premier plan. C’est rare sur les enceintes de ce type, et la Boombox 4 est remarquable de ce point de vue.

JBL Boombox 4Autonomie : jusqu’à 24 heures selon les usages
JBL annonce jusqu’à 28 heures en usage modéré et jusqu’à 24 heures avec le mode économie activé (moins de basses). En réalité, avec une signature sonore classique, attendez-vous plutôt à 15-18 heures à mi-volume et du grave à revendre — c’est ce que j’ai mesuré — et bien moins si vous poussez constamment le son au maximum. À volume paisible, cela suffit clairement pour une journée complète d’écoute en extérieur, un pique-nique entre amis ou une soirée prolongée.
Comptez 3 heures pour recharger la Boombox 4, uniquement via son entrée secteur (l’USB-C ne sert qu’à recharger votre smartphone et à lire de l’audio par câble).

L’enceinte peut également fonctionner branchée en permanence sur secteur, avec un gain de quelques Watts en comparaison du mode batterie. La différence de volume est marginale à l’oreille, mais c’est une bonne chose.
Dernier bon point, la batterie peut être remplacée si elle venait à perdre de sa capacité au fil des années.
JBL Boombox 4Prix et date de sortie
La JBL Boombox 4 est disponible dès maintenant en coloris noir, bleu ou camouflage, au tarif de 499 euros. À ce prix, elle entre en compétition avec la Sony ULT Field 7 à 399 euros, équipée de transducteurs similaires mais moins impressionnante en qualité audio pure. La Sony mise davantage sur l’animation lumineuse et l’effet de fête, là où la Boombox 4 privilégie la fidélité sonore.







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