
Mark Zuckerberg va pouvoir dormir tranquille. Alors que son entreprise était la cible d’accusations de monopoles depuis des années et qu’un immense procès sur le sujet s’était tenu en avril et mai dernier, Meta va finalement s’en sortir sans une égratignure et échapper au démantèlement.
Comme le détaille Reuters, le juge James Boasberg a statué que la firme n’était pas en position d’abus de position dominante sur le secteur des réseaux sociaux et qu’il n’y avait donc pas de raison de la forcer à revendre WhatsApp et Instagram.


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TikTok et YouTube en guise de concurrence
Selon la justice, le gendarme de la consommation américaine (FTC) a échoué à prouver que Meta continuait à exercer le même pouvoir sur le marché qu’il y a dix ans pendant sa frénésie de rachat qui l’a poussé à absorber Instagram et WhatsApp. « Avec la naissance et la disparition d’applications, de modes et l’ajout ou la suppression de fonctionnalités chaque année, la FTC n’est évidemment pas parvenue à délimiter le périmètre du marché de Meta », explique le juge.
Malgré le déterrage de mail de Mark Zuckerberg en 2008, qui expliquait « qu’il valait mieux racheter qu’être en concurrence », la justice a donc estimé que « le paysage concurrentiel qui existait il y a cinq ans […] a largement changé aujourd’hui ». James Boasberg estime en effet que des services comme YouTube et TikTok représentent des concurrents aux services de Meta. Un argument volontiers récupéré par Meta qui ajoute que ses logiciels « sont bénéfiques pour les particuliers et les entreprises, et illustrent parfaitement l’innovation et la croissance économique à l’américaine. »
La Silicon Valley respire
Entamée en 2020 lors de la première administration Trump, cette enquête au long cours avait été poursuivie par la FTC de Joe Biden et durant le second mandat de l’actuel président. Une telle conclusion représente donc un revers critique pour le gendarme de la consommation américaine. L’autorité sous-entend d’ailleurs que les dés étaient de toute façon pipés, puisque le juge responsable de l’affaire s’est régulièrement illustré pour ses décisions hostiles à Donald Trump.
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Pour la Silicon Valley, l’issue de ce procès est un soulagement. Après celui de Google, qui a aussi permis au géant de la recherche d’éviter un démantèlement, les risques juridiques semblent donc s’éloigner pour les géants du web. Là où certains voyaient dans les procès actuels un écho du démantèlement des magnats du pétrole de 1911, il ne semble rester aujourd’hui qu’un espoir déçu et un climat d’impunité certain.
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