
« Les vents contraires sont derrière nous« . Dans un entretien accordé à l’AFP, Arthur Dreyfuss, PDG d’Altice France, se veut rassurant alors que ce clôt aujourd’hui la procédure de restructuration de la dette de la maison-mère de SFR. La dette du groupe passe ainsi de 24,1 milliards à 15,5 milliards d’euros, tandis que les créanciers détiendront 45 % du capital d’Altice France. Une manœuvre qui aiguise encore plus les appétits des rivaux.
SFR va mieux, mais pour être mieux vendu
À en croire le PDG d’Altice France, « SFR va mieux, beaucoup mieux« . Évoquant la situation financière assainie et la situation commerciale améliorée de l’opérateur au carré rouge, Arthur Dreyfuss balaye d’un revers de la main les rumeurs de départ forcé de Patrick Drahi dans deux ans :
Ce qui a été mentionné, (…) c’est factuellement faux. (…) La seule contrainte que nous avons vis-à-vis des créanciers, et c’est le cas pour toute entreprise qui doit supporter une dette, c’est notre capacité à honorer nos échéances. La prochaine échéance est en 2028. Elle est à hauteur d’un milliard d’euros, et nous avons d’ores et déjà les moyens de la rembourser.
Arthur Dreyfuss, Président Directeur Général d’Altice France
Avec 10 milliards d’euros de dette en moins, SFR se fait beau, et cela ne tarit pas les rumeurs de vente, bien au contraire. Si Arthur Dreyfuss affirme qu’il existe effectivement des intérêts pour certains actifs mais qu’il n’y a pas d’offre de rachat à ce stade, la volonté de Patrick Drahi de raccrocher définitivement n’est plus qu’un secret de Polichinelle dans le monde des télécoms.

D’autant plus que certains rivaux comme Free ne se sont pas cachés d’avoir eu des discussions préliminaires avec Altice France sur un rachat de SFR. Enfin, Arthur Dreyfuss ne contredit pas totalement les rumeurs de vente, mais affirme au contraire étudier chacune des offres qu’Altice France aurait à recevoir.
Cet allégement de la dette ne laisse pas les candidats au rachat insensibles si l’on en croit une information de La Lettre. Selon nos confrères, Orange, Iliad et Bouygues Telecom envisagent la création d’un consortium pour reprendre les actifs de SFR et gérer la migration de millions d’abonnés. Selon Le Figaro, les trois opérateurs comptaient chacun déposer une offre indicative le 3 octobre afin de faire valoir leur intérêt dans une acquisition d’actifs de SFR, date remise à plus tard.
À lire aussi :
Vente de SFR : restructuration de la dette, vente d’antennes… tout savoir sur la situation de l’opérateur
C’est donc toujours le scénario d’une vente à la découpe et d’une consolidation du marché qui se dessine, avec Free et Bouygues repartant avec les plus grosses parts du gâteau. D’autant plus que la création de ce consortium est vu d’un bon œil par Bercy qui y voit un obstacle aux acteurs étrangers également intéressés par les actifs de SFR.
Les salariés sont quant à eux dans l’inquiétude, et préféreraient même la reprise par un acteur étranger. Selon les syndicats, ce sont deux tiers des 8 000 emplois qui seraient menacés en cas de rachat par un concurrent français car ces postes feraient doublon.

Le petit 30 à 50 Go
Appels illimités
30 Go – 50 Go en France
15 Go en Europe

Appels illimités
120 Go en France
25 Go en Europe
Tous nos bons plans directement sur WhatsApp. Rejoignez Frandroid Bons Plans, zéro spam garanti.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix