
Mise à jour du 15/10 à 18:38
Dans un nouveau communiqué de presse, Orange, Bouygues et Free annoncent maintenir leur offre de rachat et leur poursuite de l’acquisition des actifs de SFR :
En effet, un tel projet permettrait à la fois de préserver un écosystème concurrentiel au bénéfice des consommateurs tout en favorisant la poursuite des investissements dans les infrastructures télécoms nationales.
Les opérateurs disent être convaincus de la « pertinence de leur proposition » et disent vouloir créer un dialogue constructif avec le Groupe Altice et ses actionnaires. Il est évident que la vente de SFR ne se fera pas en un jour, les probabilités qu’elle survienne ne sont pas non plus de 100 %, mais les trois opérateurs ne vont pas lâcher aussi facilement le morceau.
De l’autre côté, Altice France n’allait sûrement pas accepter la première offre de rachat venue, d’un côté pour faire bonne figure mais surtout pour voir jusqu’à quel point les trois opérateurs peuvent faire monter les enchères. Il faut donc s’attendre à plusieurs offres de rachat dans les semaines et mois à venir.
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Article original du 15/10 à 11:27
C’est un nouveau revirement dans le feuilleton de la vente de SFR ! Dans une lettre adressée aux 8 000 salariés d’Altice France qu’a pu consulter Les Échos, le PDG du groupe, Arthur Dreyfuss, annonce avoir « immédiatement rejeté » l’offre de rachat déposée la veille par Orange, Free et Bouygues.
Le trio d’opérateurs proposait alors de racheter une grande part des actifs d’Altice France pour la somme de 17 milliards d’euros, estimant que la valorisation de l’entreprise s’élève à 21 milliards d’euros. Premier point de blocage : les créanciers seniors d’Altice France estiment que l’entreprise est plutôt valorisée autour de 28 milliards d’euros.
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Les employés d’Altice France peuvent souffler, pour le moment. Ce matin encore, Olivier Lelong, délégué syndical central CFDT chez SFR, craignait sur France Inter les « destructions massives d’emplois » si l’opérateur au carré rouge est repris par des concurrents français. Selon les syndicats, 8 000 emplois seraient ainsi en danger.
De l’autre côté, l’État reste quant à lui observateur de ce feuilleton financier. Ce matin encore, le ministre de l’Économie et des Finances Roland Lescure déclarait au micro de RTL être « extrêmement vigilant sur deux choses : l’impact sur le prix des consommateurs et l’impact sur la qualité de service« .
Ce rejet d’Altice France ne signe pas pour autant l’arrêt des négociations. Les trois opérateurs peuvent proposer par la suite de nouvelles offres d’acquisition avec des montants plus élevés.
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