Tesla a dévoilé le Cybercab le 11 octobre 2024, et nous avons déjà traité cette annonce en détail sur Survoltés dans un article dédié. Cette fois-ci, nous avons eu la chance d’approcher et même de monter à bord de cette nouvelle voiture électrique. Le constructeur américain a fait venir à Paris, au showroom de Madeleine, un exemplaire du Cybercab. Il sera accessible au public du samedi 23 novembre au 8 décembre.
Nous avons pu tourner autour de ce véhicule et monter à bord pour nous faire un premier avis. C’est Robin, vidéaste pour Frandroid, qui nous raconte tout cela dans une vidéo sur notre chaîne YouTube, que vous pouvez visionner ci-dessous. Et n’oubliez pas de vous abonner à notre nouvelle chaîne YouTube Survoltés, si les sujets 100 % électriques vous intéressent.
Notre découverte en vidéo
Si vous voulez un résumé, voici ce qu’en a pensé notre amoureux des belles mécaniques et des voitures électriques.
Robin nous explique que ce qui l’a frappé en premier lieu, : « l’absence de volant et de pédalier« . Pourquoi ? Car « il faut voir un peu ce véhicule, comme le stade supérieur de l’Autopilot de Tesla. On avait déjà l’Autopilot dans les Model S, Model 3, Model Y, etc. qui permettait d’aller d’un point A à un point B, en tout cas aux États-Unis, sans toucher le volant ni les pédales, mais qui nécessitait quand même une supervision de la part du conducteur. L’idée ici, vous l’aurez compris, c’est qu’on n’a plus besoin de cette supervision et donc vous allez pouvoir rentrer dans votre véhicule, vous installer, dire je vais à tel endroit et la voiture vous emmène. Vous n’avez rien à faire. Vous pouvez regarder un film sur cet immense écran de 21 pouces ou alors carrément dormir« .
Précisons à ce sujet que nous avions pu essayer le FSD de Tesla aux États-Unis en janvier 2024 et que nous avions été vraiment bluffés par l’expérience, comme vous pouvez le voir dans cette autre vidéo.
Pour le moment, nous ne sommes pas en présence d’une voiture de série. Robin précise que « c’est encore un prototype, mais on est a priori très proche de la version finale du produit. Les tests ont d’ailleurs commencé au Texas, aux États-Unis« .
Intérieur : beaucoup de place
Une fois à l’intérieur, Robin nous livre son avis : « Alors quand on rentre à l’intérieur, le premier détail qu’on peut remarquer en dehors de l’absence de volant, de l’écran immense et de l’absence de pédales, c’est qu’on a seulement deux places. Et regardez les sièges, c’est pas vraiment des sièges qu’on a l’habitude de voir dans les voitures. On est plus sur presque un fauteuil, en fait quelque chose de plus confortable. On a même un petit accoudoir central« .
Mais forcément, Tesla conserve sa patte, avec « quelque chose d’assez minimaliste, très peu de boutons : on a les boutons pour le réglage des vitres et cet écran de 21 pouces qui servira surtout de divertissement« .
En termes de confort, Robin nous dit qu’il a « vraiment énormément d’espace pour mes jambes, je fais quand même un mètre quatre-vingt, je suis pas un petit gabarit et vraiment là je me sens vraiment très très bien. Pour le reste, à l’intérieur, on peut voir que la planche de bord, ça ressemble pas mal à ce qu’on peut avoir dans les nouvelles Tesla Model 3. Donc rien de vraiment dépaysant ici« .
La sécurité n’est pas oubliée : « même si Tesla annonce que leurs voitures sont dix fois moins impliquées dans des accidents de la route que les autres marques de voiture, on a quand même des ceintures de sécurité, faut pas rêver parce qu’on peut toujours être la victime d’un autre usager« .
En revanche, « pas de place à l’arrière, donc on a une voiture qui est globalement plus petite que la Tesla Model 3, par contre on gagne un coffre absolument gigantesque« .
Design : un mini Cybertruck ?
Niveau design, « on a l’impression un petit peu d’avoir un mini Cybertruck, vu de côté avec tout ouvert, c’est assez impressionnant avec ces portes qui s’ouvrent en papillon et ce coffre immense« .
Un petit mot sur les roues aussi, « qui sont assez spéciales, qui donnent vraiment un look spécial à cette voiture, ce n’est pas une jante comme on a l’habitude de voir sur d’autres voitures, c’est complètement fermé, avec un enjoliveur qui donne vraiment une impression de pneus extrêmement fins« . Mais selon Robin, « c’est assez joli, à voir si ça restera sur les versions finales du véhicule, parce que là, on s’imagine que en roulant sur des routes un petit peu cabossées, ça risque de casser assez vite« .
Et pour le design en lui-même, Robin n’hésite pas à nous donner son avis : « moi, personnellement, je suis assez fan » avec une inspiration auprès du Cybertruck avant d’ajouter : « je trouve que le Cybertruck est quand même un petit peu trop gros à mon goût, mais ici, ça marche plutôt pas mal et d’ailleurs je suis presque frustré de pas pouvoir la conduire moi-même avec un volant et des pédales« .
Et justement, est-ce qu’on pourra, un jour, conduire ce Cybercab, avec des pédales et un volant ? Tesla nous dit que non, mais certaines rumeurs annoncent que l’hypothétique Tesla Model 2 à 25 000 dollars pourrait être basée sur cette plateforme. Difficile de croire sur un tarif aussi bas, quand on voit le prix annoncé pour le Cybercab par Musk.
Pour aller plus loin
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Prix et disponibilité du Cybercab
Le Tesla Cybercab devrait être « la Tesla la moins chère du catalogue » car « la promesse d’Elon Musk, c’est de pouvoir acheter ce véhicule pour moins de trente mille dollars hors taxes. Alors attention, puisque là, ça inclut l’aide de l’État américain de 7 500 dollars. Donc en réalité, on est plus autour de 37 500 dollars hors taxes« . A titre de comparaison, la Tesla Model 3 la moins chère (Grande Autonomie Propulsion) est actuellement vendue 42 490 dollars aux USA, contre 44 990 euros en France.
On estime un prix de vente d’environ 35 000 euros en Europe. Mais attention, la voiture ne devrait pas arriver sur les routes avant 2027, avec un début de production en 2026. Ça, c’est les promesses de Musk, et on a du mal à le croire, avec tous les retards accumulés sur les différents véhicules depuis plusieurs années.
Une voiture pour gagner de l’argent ?
La bonne nouvelle, c’est que le Cybercab pourrait bien vous rapporter de l’argent. Comme l’explique Robin : « cette voiture, elle va proposer un service qui s’appelle Robotaxi qui est en gros une sorte de Uber automatisé. C’est-à-dire que vous allez avoir votre application Tesla, vous allez commander un trajet et la voiture va venir toute seule vous chercher et vous amener à l’endroit souhaité. Alors tout ça évidemment, c’est un service qui sera payant. Et d’ailleurs Elon Musk annonce que ce sera moins cher au kilomètre qu’un bus par exemple« .
Pour aller plus loin
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Et comment gagner de l’argent ? L’explication est simple : « si vous êtes propriétaire de ce véhicule, vous allez pouvoir le mettre à disposition de la flotte de véhicules Robotaxi et ainsi vous allez être rémunéré, avec une voiture qui rapporte de l’argent sans rien faire« .
Pour ceux qui auraient peur que deux places soit trop justes, Tesla précise que « 80 % des trajets en taxi se font à une ou deux personnes seulement« .
Ce service ne sera pas uniquement réservé aux Cybercab. Musk a annoncé que n’importe quelle Tesla pourrait être compatible. On peut donc imaginer des Model S, Model X, Model Y et Model 3, parcourir les villes, et faire gagner de l’argent à leurs propriétaires.
Le gros problème de cette voiture
La grande problématique pour le Cybercab, c’est celle de la réglementation. Pour le moment, faire rouler une voiture électrique sans volant ni pédales, ce n’est pas possible partout. Tesla l’a bien compris et réalise ses essais au Texas, où la réglementation sur le sujet est très libre. Mais pour le reste du monde, c’est une autre histoire.
Est-ce que Tesla proposera cette voiture avec un volant et des pédales pour d’autres usages ? La fameuse Model 2 que tout le monde attend, finalement.
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