Les Tesla pourraient enfin se conduire (presque) toutes seules en Europe : voici la date visée

 
Attendue de longue date, les voitures électriques de Tesla pourraient proposer la conduite semi-autonome FSD en Europe dès le mois de février 2026. La France devrait aussi en profiter.

On a souvent imaginé que les voitures autonomes seraient partout sur les routes au cours des prochaines années. Que l’on pourrait aller au travail en terminant notre nuit dans notre auto, ou que nous pourrions nous détendre en lisant un livre. Mais dans les faits, c’est un peu différent, et les choses ne progressent pas toujours aussi vite que prévu.

Une nouvelle avancée en 2026

Certes, de nombreux constructeurs vont déjà jusqu’au niveau 3 avec leurs voitures, notamment en Chine. C’est-à-dire que le conducteur peut se faire conduire de manière autonome, sans avoir à garder les mains sur le volant. Cependant, il doit toujours surveiller que tout se passe bien. Pour le moment, cette technologie n’en est qu’à ses débuts en Europe, même si elle est déjà autorisée. Mais uniquement sur les autoroutes, jusqu’à 130 km/h. Et actuellement, seul Mercedes la propose sur ses autos.

Cependant, une autre marque travaille aussi depuis de nombreuses années sur la conduite autonome de niveau 3. Il s’agit de Tesla, qui propose déjà le FSD (full self-drive) sur ses voitures aux États-Unis (avec un niveau 2 appelé FSD Supervised, avant un niveau 3 attendu en 2026 baptisé FSD Unsupervised et qui servira à ses taxis autonomes).

Mais la firme américaine n’a encore jamais reçu l’homologation pour offrir cette fonctionnalité à ses clients européens, qui doivent se contenter d’un Autopilot plus du tout au niveau. Au mois de mai 2025 pourtant, les choses ont changé, puisque Bruxelles a officiellement autorisé les constructeurs à proposer cette technologie. Ainsi, les autos peuvent gérer leur vitesse seules et même changer de voie sans l’intervention du conducteur.

Mais rien n’est encore réellement joué, et Tesla ne peut pas rendre ce système accessible à ses clients européens pour le moment. Et cela car son FSD n’a pas encore reçu d’homologation officielle, même si la réglementation a déjà été validée. Désormais, la technologie de la marque doit faire ses preuves avant d’être approuvée. Mais cela devrait être pour bientôt, comme l’indique un message de Tesla Europe & Middle East sur X (ex-Twitter), nous informant qu’une homologation devrait être prévue dès le mois de février 2026.

Et pour cause, les Pays-Bas se sont engagés à accorder une approbation nationale à cette échéance. Ce qui est une très bonne nouvelle pour Tesla en Europe. Car la marque basée au Texas indique que « dès l’approbation nationale aux Pays-Bas, les autres pays de l’UE pourront immédiatement reconnaître l’exemption et autoriser son déploiement sur leur territoire ». C’est-à-dire que le FSD pourrait ensuite être proposé dans tout le reste de l’Europe, dont la France dans la foulée, via une simple mise à jour des voitures ayant reçu l’option.

Il y a encore du chemin

Tesla rappelle également avoir effectué des démonstrations de son système de conduite autonome pour les autorités de réglementation dans « presque tous les pays de l’UE » au cours des 12 derniers mois. Au total, les voitures de la marque ont parcouru plus d’un million de kilomètres lors de ces tests, dans 17 pays européens. Cependant, rien n’est encore fait pour le moment. Car une fois l’homologation accordée par les Pays-Bas, elle devra être soumise au vote « du TCMV pour une approbation officielle à l’échelle de l’UE ».

Puis, Tesla va aussi devoir déposer des demandes d’exemptions, « au titre de l’article 39 de l’UE pour les comportements qui ne sont pas encore couverts par la réglementation ». Et tout particulièrement pour les systèmes de conduite autonome « fonctionnant hors route et les changements de voie initiés par le système avec la possibilité de lâcher le volant ». Or, cela a nécessité des transformations du FSD, en raison de réglementations obsolètes qui le rendrait illégal dans son ancienne forme.

Le constructeur a retravaillé son système « afin d’obtenir une conformité réglementaire maximale lorsque cela est logique et raisonnable, sans pour autant compromettre la sécurité ni la facilité d’utilisation pour le client ». En parallèle, la marque veut aussi rendre accessible son FSD en Chine ainsi qu’au Moyen-Orient et en Afrique lors des prochains mois. Mais aucune date n’a encore été annoncée pour le moment.


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