Tesla augmente la pression sur la réglementation : le FSD arrive en France plus tôt que prévu… en version “passager”

 
Ça y est, la fonction la plus révolutionnaire des Tesla est enfin disponible en France, mais uniquement à l’essai pour le moment. Le FSD arrive, mais sur certaines voitures officielles de la marques, pour que les clients puissent avoir un aperçu de cette technologie.
Tesla Model S en mode FSD // Source : Tesla

Attendu depuis des années sur le Vieux Continent, le FSD (Full Self-Driving) de Tesla, ou « Conduite entièrement autonome (sous surveillance) » en français, s’apprête à faire ses premiers tours de roue officiels en France après un essai en vidéo impressionnant.

Dès le 1er décembre 2025, il sera possible de tester cette technologie en tant que passager, une première qui permet d’entrevoir le futur de la conduite selon Tesla.

Des essais grandeur nature (ou presque)

Tesla a décidé de ne pas attendre l’approbation réglementaire européenne, espérée pour un lancement courant 2026, pour commencer à montrer les capacités de son système.

Des expériences en passager du FSD en mode « Supervised » (supervisé) sont organisées gratuitement dans dix centres Tesla en France. L’occasion de voir en action une technologie qui a déjà « parcouru » plus de 10 milliards de kilomètres à travers le monde.

Tesla FSD à Rome

Les centres participants sont situés à Paris (Nord et Est), Lyon-Est, Marseille, Bordeaux, Lille, Nantes, Cannes, Toulouse et Strasbourg. Les réservations sont déjà ouvertes sur le site de Tesla France, et l’opération est totalement gratuite. Vous monterez en tant que passager dans un véhicule Tesla piloté par le système FSD, avec évidemment un employé Tesla au volant pour superviser l’ensemble.

Cette opération d’envergure intervient alors que Tesla accumule plus de 10 milliards de kilomètres parcourus avec le FSD activé dans le monde (notamment aux Etats-Unis et en Chine). Le constructeur mise clairement sur une stratégie de démonstration publique pour mettre la pression sur les autorités européennes, qui tardent à donner leur feu vert définitif.

C’est quoi le FSD ?

Il est crucial de comprendre que le FSD, dans sa version actuelle, n’est pas un système de conduite 100% autonome légalement. Même si, techniquement, ça s’en approche énormément, comme nous avons pu le voir lors de nos différents essai de la fonction aux Etats-Unis.

Il s’agit d’un assistant à la conduite très avancé, qui nécessite une surveillance constante et active du conducteur. Ce dernier reste légalement responsable du véhicule à tout moment. Le système peut gérer la direction, l’accélération, le freinage, les changements de voie, mais aussi la circulation en ville, y compris les ronds-points et les intersections .

Un coup de pression sur la réglementation

En lançant ces démonstrations publiques, Tesla ne cherche pas seulement à séduire ses futurs clients. Cette opération est aussi une manière de démontrer la maturité de sa technologie aux autorités européennes, dont le feu vert est indispensable pour un déploiement commercial .

Alors que des concurrents comme Mercedes ont déjà obtenu des certifications pour une conduite autonome de niveau 3 sur des portions de route spécifiques, Tesla opte pour une approche plus globale, mais qui reste pour l’instant limitée au niveau 2 d’autonomie, exigeant une supervision humaine.


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