Xiaomi renouvèle sa famille de Redmi et propose donc trois déclinaisons : le plus haut de gamme, le Redmi 15 Pro, juste en-dessous, le Redmi 15, et enfin, le plus entré de gamme, le Redmi 15C que nous testons ici.
Lancé à 153 euros, il affiche pourtant quelques jolis arguments, comme un écran de 6,9 pouces, avec un taux de rafraîchissement allant jusqu’à 120 Hz, la charge rapide 33 W, un SoC MediaTek Dimensity 6300 et une batterie de 6000 mAh. Voyons maintenant ce qu’il a vraiment dans le ventre, pour ce prix plancher.

Fiche technique
Modèle | Xiaomi Redmi 15C |
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Dimensions | 81,07 mm x 173,16 mm x 8,2 mm |
Interface constructeur | HyperOS |
Taille de l’écran | 6,9 pouces |
Définition | 1600 x 720 pixels |
Densité de pixels | 254 ppp |
Technologie | LCD |
SoC | Mediatek Helio G81-Ultra |
Puce graphique | Mali-G52 MC2 |
Stockage interne | 128, 256 Go |
Appareil photo (dorsal) | Capteur 1 : 50 Mp |
Capteur photo frontal | 8 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 1080p @ 30 fps |
Wi-fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.4 |
5G | Non |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | latéral |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 6000 mAh |
Poids | 211 g |
Couleurs | Noir, Bleu, Vert |
Fiche produit |
Design :
Comme le Redmi 15, le Redmi 15C intègre un grand écran de 6,9 pouces. Nous avons donc un vaste espace d’affichage, avec non pas un poinçon central comme sur le Redmi 15, mais une encoche en goutte d’eau. Les bordures sont bien visibles, ce qui explique un taux d’occupation d’écran de 84 % de la face avant.

L’ensemble affiche un gabarit généreux : 173,16 mm de hauteur, 81,07 mm de largeur, 8,2 mm d’épaisseur. Le poids reste pourtant contenu, avec 211 grammes sur la balance, et une conception équilibrée.
Les tranches latérales sont plates, avec un effet métal. Sur la tranche droite, les boutons de volume et d’alimentation sont bien présents, mais leur relief est trop discret. Ce manque de volume peut entraîner de petites erreurs de manipulation au quotidien. Ce qui est dommage, car ils sont bien positionnés et tombent bien sous les doigts. Dans tous les cas, c’est un produit qui sera souvent utilisé à deux mains.

La tranche gauche accueille le tiroir de double carte SIM. Sur la tranche inférieure se trouvent le haut-parleur mono, le port USB-C et une prise jack 3,5 mm. Un bon point pour les utilisateurs de casques filaires.

Nous regrettons presque le design du Redmi 14C, avec son bloc optique rond et ses coloris chatoyants. Ici, c’est sobre, trop sobre. Le dos est plat, totalement en plastique. Il affiche une surface totalement lisse, qui n’est pas trop glissante. Toutefois, les jours de grande chaleur, il vaut mieux assurer sa prise. Le Redmi 15C se décline en noir, vert et violet.
Bon point, la surface n’accroche pas trop les traces de doigts, sauf si vous venez de manger un cornet de frites.

Le bloc optique carré ressort légèrement et son cadre est joliment conçu, comme une extension organique de la coque et non pas un simple ajout brut.
Une fois posé à plat, l’appareil n’est pas bien stable. Il bascule dès qu’on appuie sur une partie de l’écran autre que le tiers inférieur, ce qui rend son utilisation sur une table peu confortable, sauf pour taper au clavier.
Nous sommes face à un smartphone bien conçu, à l’assemblage soigné. Les finitions sont propres et nous apprécions une certification IP64. Le Redmi 15C résiste donc aux éclaboussures même sévères.
Écran
L’affichage du Redmi 15C s’architecture autour d’une dalle LCD de 6,9 pouces en 1600 × 720 pixels. Ce qui nous donne une résolution de 257 ppp, offrant un affichage propre dans cette gamme de prix. Le taux de rafraîchissement est fixe, 60 Hz ou jusqu’à 120 Hz en fonction de votre préférence.
Nous avons utilisé notre sonde et le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays pour mesurer les performances de cet écran. Ainsi, avec le mode d’affichage Standard (le plus efficient), nous mesurons un Delta E de 3,43, contre 3 pour la valeur de référence.
La température des couleurs mesurée est de 5837 K, pour 6500 K comme valeur idéale. En ce qui concerne l’espace colorimétrique, il est très bon pour un mobile à 153 euros avec 120% du BT 709, 81% du DCI-P3 et 55 % du BT 2020. Au quotidien, nous obtenons une image propre, avec une colorimétrie un peu trop chaude parfois, mais globalement satisfaisante.

Le taux de contraste mesuré est de 1579:1, ce qui est bon pour un smartphone LCD à moins de 200 euros. La luminosité SDR, mesurée à 653 nits au maximum, et 689 nits en HDR, permet de profiter confortablement du Redmi 15C en intérieur, mais certainement pas en plein soleil. Quant aux contenus HDR, ils ne seront pas vraiment mis en valeur ici.
Performances
Le Redmi 15C s’appuie sur un SoC MediaTek Dimensity 6300. Il est accompagné de 4 Go de mémoire vive en LPDDR4X et d’un stockage en UFS 2.2, décliné en 128 ou 256 Go selon les versions. Côté traitement graphique, un GPU Mali-G57 se charge des calculs 3D. Sur le plan des performances brutes, ce n’est pas le plus véloce du marché, mais il se situe dans une bonne moyenne dans cette tranche de prix.

À l’usage, Android fonctionne correctement, les applications les plus courantes tournent sans difficulté majeure. Toutefois, de petits à-coups se font régulièrement sentir, notamment lors du passage d’une application à l’autre. Ce n’est pas un appareil conçu pour les utilisateurs exigeants ou les créatifs. Il répondra aux besoins de base, à condition de ne pas attendre de lui une grande réactivité. Côté jeux, mieux vaut oublier les titres 3D. Sur Fortnite, par exemple, le framerate oscille entre 1 et 15 fps au mieux, et cela n’empêche pas les multiples lags. En clair, il ne faut pas espérer une expérience fluide sur les jeux 3D, sauf s’ils sont très légers.
En revanche, le Redmi 15C se distingue clairement par sa stabilité thermique. Même après une heure d’utilisation intensive, le bridage ne dépasse pas 15 %, et seulement sur de très courtes séquences.

Le Dimensity 6300 n’est pas le plus puissant des SoC, mais il est ici exploité de manière optimale. À cela s’ajoutent des dégagements de chaleur contenus, qui ne gênent jamais l’usage, même prolongé, y compris pour les utilisateurs sensibles à la température.
Logiciel
Côté logiciel, Xiaomi reste fidèle à sa formule : Android 15 avec HyperOS 2. L’interface est claire, agréable à parcourir, et propose de nombreuses options de personnalisation. Il manque simplement les fonds d’écran animés 3D présent sur les modèles plus puissants de la marque. L’ensemble tourne de manière stable, avec une fluidité globalement correcte, dans les limites imposées par le Dimensity 6300.
Côté intelligence artificielle, le Redmi 15C se limite à Gemini et Circle to Search, sans autre fonctionnalité notable. Comme souvent chez Xiaomi, une vague de pourriciels vous attend au premier démarrage. Il est possible d’en bloquer une partie dès l’installation, mais une dizaine d’applications inutiles resteront à désinstaller manuellement.
La politique de mises à jour reste correcte dans cette gamme de prix, avec 4 ans de support Android et 6 ans de correctifs de sécurité.
Photo
La configuration photo du Redmi 15C reste basique. À l’arrière, nous retrouvons un capteur grand-angle de 50 Mpx avec une ouverture f/1.8.

Il est épaulé par un second module baptisé « objectif auxiliaire », mais Xiaomi ne fournit aucun détail concret sur sa fonction ni sur ses caractéristiques techniques. C’est donc un double module surtout symbolique. À l’avant, une caméra de 8 Mpx avec une ouverture f/2.0 prend en charge les selfies.
Grand-angle
Le capteur principal du Redmi 15C remplit sa mission, avec son lot de limites. Premier constat : le smartphone peine à encaisser les pics de luminosité, ce qui entraîne une sous-exposition fréquente. Un défaut déjà constaté sur le Redmi 15, avec une image un peu plus sombre qu’elle ne devrait l’être. La gestion des contrastes reste correcte, mais le manque de finesse affecte le rendu de certains micro-détails.
Ces derniers ne sont pas à la fête et, globalement, le niveau de détail est honorable, mais sans plus. Le bruit numérique n’attend pas pour s’installer, même si cela est discret quand la luminosité est bonne, et le lissage numérique se révèle parfois trop agressif. Tant que nous restons sur l’écran du téléphone, le rendu passe bien, mais un affichage plus grand met rapidement en lumière les limites du traitement.
De nuit, le capteur montre vite ses faiblesses, même dans une scène bien éclairée, comme l’aire de jeux ou la statue, qui profitent d’un bon renfort de l’éclairage urbain. Le traitement abuse du lissage, le bruit numérique s’installe rapidement et la colorimétrie dévie légèrement vers l’orange. Dès que la lumière baisse réellement, les photos deviennent encore plus bruitées et manquent singulièrement de relief.
Les clichés restent parfois exploitables, mais rien de plus. À 153 euros, cela reste acceptable. En revanche, ceux qui cherchent à capturer de belles scènes de nuit devront se tourner vers un modèle plus ambitieux et donc revoir leur budget.
Portrait
Le mode portrait du Redmi 15C nous offre déjà un détourage de qualité. Très peu d’erreurs sont à noter, et lorsque nous en avons eu, c’était sur les cheveux de la fille du testeur, avec une chevelure assez bouclée et plutôt vivace. La colorimétrie est du même niveau que pour le capteur principal, plutôt naturelle, mais avec une tendance à être un peu plus sombre qu’elle ne le devrait.

Nous constatons toujours un petit peu de lissage, toutefois les poils de la barbe, la texture de la veste ou de la chemise, par exemple, sont correctement restitués. L’effet bokeh est assez bien maîtrisé, mais sa progressivité manque de fluidité.
Zoom
Le Redmi 15C propose un zoom 100 % numérique. Dès le passage au zoom x2, nous constatons que le profil colorimétrique est un peu plus clair que celui observé en x1. Les contrastes restent relativement stables, mais la perte de précision commence déjà à se faire sentir.


Le bruit numérique s’invite discrètement, sans toutefois gâcher totalement l’image et le résultat reste exploitable.
En x4, les limites se font plus évidentes. L’image devient encore plus claire, bien au-delà de la réalité et donc la fidélité colorimétrique en prend un coup de plus. Le bruit numérique devient beaucoup plus visible, surtout sur les zones complexes comme l’horloge, où les contours manquent de netteté. Malgré cela, dans de bonnes conditions de lumière, une photo en x4 peut encore rendre service pour un partage rapide ou une consultation ponctuelle.


En revanche, les zooms x8 et x10 dépassent clairement les capacités raisonnables du capteur. Le bruit numérique explose, les textures sont brouillées. L’image perd tout piqué, les microdétails disparaissent totalement.
Pour un usage normal, ils sont à éviter. Le zoom numérique du Redmi 15C rend quelques services, mais reste limité par nature.
En basse lumière, le zoom numérique montre vite ses limites. Dès le passage en x2, le capteur peine à capter suffisamment de lumière. Le bruit numérique s’installe immédiatement. Les zones claires restent lisibles, mais manquent de précision.


Les zones sombres, elles, deviennent brouillonnes. Le lissage est visible et certains détails ressortent flous.


En x4, tous les défauts s’amplifient. Le bruit, le lissage, la perte de piqué rendent l’image difficilement exploitable.
Si le zoom x2 reste acceptable dans certains cas, le x4 ne l’est plus. Et dès que l’on dépasse ce seuil, tous les niveaux de zoom supérieurs reproduisent les mêmes défauts de façon encore plus marquée.
Selfie
Le capteur selfie fait plutôt bien le job. Le détourage, propre, n’a été mis en défaut que par la chevelure en bataille de la fille du testeur. Le niveau de détail est très correct, tant que vous ne zoomez pas trop dans l’image. Un recadrage léger reste parfaitement possible pour une publication sur les réseaux.

Si les poils de la barbe s’en sortent bien et que le lissage de la peau n’a rien d’excessif, les textures textiles ressortent avec moins de finesse. Enfin, l’effet bokeh est propre et assez progressif.
Audio
L’unique haut-parleur du Redmi 15C montre rapidement ses limites. Le rendu sonore est clairement déséquilibré, avec une prédominance marquée des aigus et des hauts médiums. Les basses sont quasi absentes, et tout ce qui se situe en-dessous de ce spectre semble étouffé. Le manque de définition accentue encore cette faiblesse, avec des aigus brouillons.

En poussant le volume, la saturation pointe vite le bout de son nez. Le volume en lui-même manque aussi de puissance, ce qui n’aide pas beaucoup. Cela rend la présence d’un port jack 3,5 mm encore plus précieuse si vous n’utilisez pas de casque Bluetooth.
Réseau et communication
Le Redmi 15 supporte l’ensemble des fréquences 4G et 5G disponibles en France. Il permet d’utiliser deux SIM ou une SIM et une carte microSD. Niveau géolocalisation, la fonctions est assurée par les technologies GPS, Beidou, Galileo et GLONASS. En sus, la technologie NFC est supportée, tout comme le Bluetooth 5.4 et le Wi-Fi 6.
Batterie
La batterie de 6000 mAh du Redmi 15C permet d’offrir une autonomie confortable. Lors de nos tests en usage normal, le smartphone tient facilement une bonne journée de travail, et peut même aller jusqu’à la fin de soirée si vous n’abusez pas des jeux vidéo par exemple. En usage intensif, l’autonomie descend plus franchement, autour de 8 à 10 heures. Le test de batterie de PCMark confirme cette tendance avec un score de 10h58.

En utilisant comme base le visionnage du film Wonder Woman 84 (durée : 2h30), avec une luminosité calibrée à 250 nits et un volume réglé à 50 %, le Redmi 15C tient entre 12 et 17 heures. L’ensemble est solide, même si nous nous attendions à un peu mieux.

En cas de panne sèche, la recharge rapide 33 W répond présente. Elle permet de récupérer 7 % de batterie en 5 minutes, 17 % en 15 minutes, et près de 45 % en 30 minutes. Il faut compter un peu plus d’1h15 pour une recharge complète.
Prix et disponibilité
Le Xiaomi Redmi 15C se décline en noir, vert et violet. Il est disponible au prix de 153 euros en version 4 Go + 128 Go et 183 euros en 4 Go + 256 Go.
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