Fuite chez Xiaomi : voici les 3 prochaines voitures électrique (dont celle qui arrive en Europe)

Le constructeur chinois Xiaomi, davantage connu pour ses smartphones que ses autos, a réussi une entrée fracassante dans l’univers de la voiture électrique avec la berline SU7 et son SUV YU7. Mais la marque ne compte pas s’arrêter là.

Xiaomi ne perd pas de temps. Après avoir écoulé plus de 46 000 véhicules rien qu’en novembre dernier et célébré son 500 000^ème modèle produit en l’espace de 18 mois, le géant chinois de l’électronique devenu constructeur automobile accélère sa transformation.

Selon des informations révélées par le média chinois Sina Tech, trois nouveaux modèles sont dans les tuyaux, chacun visant un segment bien précis du marché automobile électrique.

Un SUV XXL pour séduire les familles

Le premier d’entre eux, baptisé YU9 et portant le nom de code interne « Kunlun », s’attaque au segment familial premium. Avec ses 5,20 mètres de longueur, ce mastodonte proposera des configurations à six ou sept places et adoptera une motorisation hybride, sans doute via un prolongateur d’autonomie, une solution très à la mode en Chine ces derniers mois et qui permet d’afficher des autonomie impressionnante, souvent au-delà de 1 000 km. Une décision qui vise directement des concurrents déjàétablis comme le Li Auto L9 ou l’Aito M9 de Huawei.

Le PDG Lei Jun ne cache d’ailleurs pas son ambition : transformer Xiaomi EV, encore perçu comme « un jouet pour jeunes branchés », en véritable alternative pour le véhicule principal des foyers. Pourtant, compte tenu de la pertinence de la Xiaomi SU7 et du SUV YU7, force est de constater que nous sommes loin de la marque embryonnaire et encore balbutiante que nous avons pu connaître.

Cap sur l’Europe avec une version sportive

Plus intrigant encore, le YU7 GT pourrait bien devenir le premier modèle de Xiaomi à débarquer sur le Vieux Continent, avec une commercialisation envisagée d’ici 2027. Ce SUV survitaminé, aperçu à plusieurs reprises sur le mythique circuit du Nürburgring en Allemagne, ne cache pas ses ambitions : rivaliser avec le Tesla Model Y Performance sur son propre terrain.

L’enjeu dépasse largement les volumes de ventes. Pour Xiaomi, il s’agit d’acquérir ses lettres de noblesse en matière de performances et de technologie, deux attributs essentiels pour s’imposer durablement face aux constructeurs occidentaux et aux autres marques chinoises en pleine expansion européenne.

Une limousine pour les cadres

Enfin, la SU7 L complètera la gamme avec une déclinaison à empattement long de la berline actuelle. Dépassant les 5,20 mètres avec un empattement de plus de 3,10 mètres, elle se positionne comme une réponse aux Porsche Panamera Executive et autre Mercedes Classe S, privilégiant le confort des places arrière et l’ambiance premium.

Pour aller plus loin
Voitures électriques à prolongateur d’autonomie (REEV / EREV) : avantages et inconvénients de cette technologie

Là encore, si elle vise les limousine haut de gamme européenne, Xiaomi devrait faire le même choix que pour le SUV YU9, c’est-à-dire adopter une motorisation électrique avec prolongateur d’autonomie.

Une technologie plutôt décevante dans le sens où la batterie électrique est rechargée par un générateur qui n’est autre qu’un moteur thermique alimenté par essence. Celui-ci n’entraîne pas les roues, mais il n’en demeure pas moins qu’il ne s’agit pas d’une vraie voiture électrique. Pourtant, avec les SU7 et YU7, Xiaomi a prouvé qu’il avait les arguments pour rivaliser avec les meilleurs dans ce domaine.

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