Les voix des utilisateurs semblent avoir été entendues. La plateforme de streaming Twitch est revenue à demi-mots sur sa nouvelle politique entourant les questions politiques et sociales avec une mise à jour qui ne fait toujours pas l’unanimité.
Une mesure destinée aux annonceurs
C’est sur X (Twitter) que la plateforme Twitch nous donne une mise à jour de ses nouvelles mesures d’étiquetage.
Hier encore, on pouvait lire sur leur site Internet que « discuter de la législation liée à une question sociale sensible telle que les droits reproductifs, les droits LGBTQ+ ou l’immigration » devait être accompagné d’un tag particulier. Aujourd’hui, la mention a été retirée, mais une nouvelle à fait son apparition : les chaînes ayant une discussion axée sur des « sujets tels que le genre, la race, la sexualité ou la religion de manière polarisante ou provocatrice » devront désormais afficher une étiquette de classification.
Si la plateforme se garde bien de définir ce qu’elle juge comme étant polarisant ou provocateur, elle précise dans son tweet que ces mesures doivent permettre aux spectateurs et surtout aux annonceurs de savoir le type de contenu sur lesquels leurs publicités pourraient se retrouver.
Une question sensible
Le moins que l’on puisse dire, au-delà de la signalisation pour les annonceurs, c’est que Twitch n’a pas l’air de savoir sur quel pied danser avec ces mesures.
Elle précise par exemple sur son site que les live « contenant du contenu informatif ou éducatif qui vise à partager des connaissances de manière neutre et factuelle, plutôt qu’à défendre une cause ou un candidat » serait exempté de ces marquages tout comme les personnes qui parleraient de « leurs expériences vécues sur des sujets tels que le genre, la race, la sexualité ou la religion ».
Avec des zones de flou aussi importantes et en omettant le caractère hautement politique des sujets qu’elle évoque, Twitch semble vouloir jouer la carte du ni-ni quitte à se mettre tout le monde à dos.
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