« Ils rendent l’expérience plus fun » : comment Ubisoft se félicite des microtransactions sur ses jeux premium

« Because it's so much fun, Jan ! »

 
Les rapports financiers des grands éditeurs de jeux vidéo permettent souvent d’avoir un aperçu de leur stratégie et, surtout, de leur vision des choses. Le dernier rapport annuel d’Ubisoft nous confirme ainsi que l’entreprise adore essaimer les micropaiements partout… y compris dans ses AAA.
Les grosses licences d’Ubisoft intègrent des dispositifs de microtransactions, et ce, depuis des années… // Source : Ubisoft

Il n’aura probablement pas échappé aux joueurs que les titres Ubisoft regorgent depuis de longues années de micropaiments et autres dispositifs de microtransactions, et que loin d’être épargnées, les plus grosses productions de l’éditeur français sont souvent les principales concernées par cette pratique.

Largement critiquées par la communauté, et pourtant omniprésentes dans le monde du gaming en 2025, ces microtransactions ont — selon Ubisoft — une vertu qui vous avez sûrement échappé : elles sont « fun ». C’est du moins ce qu’indiquait l’un des porte-paroles d’Ubisoft, en page 10 d’un rapport financier annuel partagé par l’entreprise il y a peu.

Le « fun » des micropaiements, argument massue d’Ubisoft

« Chez Ubisoft, la règle d’or dans le développement de jeux premium est de permettre aux joueurs de profiter pleinement du jeu sans avoir à dépenser plus. Notre offre de monétisation dans les jeux premium rend l’expérience du joueur plus fun, en lui permettant de personnaliser son avatar ou de progresser plus rapidement, mais cela reste facultatif », lit-on.

Exemple de microtransactions sur Assassin’s Creed Shadow // Source : Ubisoft

Les microtransactions sont donc là pour durer chez Ubisoft, qui confirme, par la présente, sa volonté d’exploiter encore longtemps ce business model. Une stratégie parfaitement justifiée dans le cas de titres gratuits « free-to-play » (on pense par exemple à Rainbow Six Siege X), mais qui passe tout de même assez mal sur des titres AAA déjà vendus au prix fort.

Cette inclusion de micropaiements dans les jeux premium de l’éditeur tricolore n’est pourtant pas nouvelle, Ubisoft l’embrasse pleinement depuis 2017 et le lancement d’Assassin’s Creed Origins, qui proposait déjà des achats « in-game » pour mettre par exemple plus vite la main sur certaines armes et armures… au risque d’alourdir l’interface et d’inclure des mécaniques de jeu parfois biaisées pour favoriser l’achat de contenus optionnels.


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