« Nous avons banni des tricheurs qui streamaient en direct » : l’anti-cheat de Battlefield 6 ne pardonne pas, voici les chiffres édifiants

La plaie des jeux compétitifs en multijoueur, c’est bien la triche. Nous avons l’habitude de relayer les différentes mesures des studios pour faire fuir les cheaters de serveurs, notamment les efforts d’Activision dans le très populaire mode Warzone de Call of Duty.

Mais cette année 2025 est celle de Battlefield 6, qui a pris la place du FPS militaire le plus populaire devant le mal-aimé Call of Duty : Black Ops 7. En amont de sa sortie, EA avait largement communiqué sur ses dispositifs en place contre les tricheurs. Le jeu nécessite, comme bien d’autres, l’activation des fonctionnalités de sécurité TPM 2.0 ainsi que le SecureBoot.

Aujourd’hui, près de deux mois après la sortie du jeu, EA fait le bilan sur l’efficacité de son système de triche, EA Javelin, chiffres à la clé.

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98% des matchs de Battlefield 6 sans aucun tricheur

L’équipe anti-triche d’EA utilise un nouvel indicateur clé, en plus du nombre de tricheurs bannis : le taux d’infection des matchs, ou Match Infection Rate (MIR). Ce taux indique le probabilité qu’un joueur croise un tricheur dans une partie.

Pendant la semaine de lancement, 98% des matchs joués en ligne étaient dénués de tricheurs, ce qui induit logiquement un MIR de seulement 2%. Lors de la phase de bêta ouverte, plus de 1,2 million de tentatives de triche ont été déjouées par EA Javelin (367 000 rien que sur le week-end de lancement), pour un global de 2,39 millions depuis le lancement. Ici, on ne parle pas de joueurs bannis, mais bien de tentatives bloquées par le système anti-triche de Battlefield 6.

EA confirme surveiller actuellement 190 programmes, vendeurs ou revendeurs de triche. Dans le lot, 183 sont soit hors service ou en cessation d’activité, soit notifiés de leur détection par le studio.

Cette perturbation réussie de la communauté des tricheurs est encourageante. Cependant, nous savons que les acteurs malveillants continueront à tester nos défenses et à essayer de nouvelles méthodes pour les contourner. Nous surveillons constamment ces nouvelles menaces et sommes prêts à y répondre, mais ces premiers résultats montrent que notre stratégie de défense multicouche offre aux joueurs l’expérience équitable qu’ils méritent.

À l’occasion de ce bilan, EA revient sur les différentes mesures qui ont permis d’atteindre de tels résultats.

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Plusieurs axes d’amélioration pour Battlefield 6

Dans son article, EA rappelle que l’activation de SecureBoot reste obligatoire pour jouer à Battlefield 6 sur PC. Tout comme Activision en amont de la sortie de Call of Duty : Black Ops 7, l’éditeur avait longuement communiqué sur cette nécessité tout en accompagnant les joueurs pour l’implémenter. D’autres fonctionnalités de sécurité comme le TPM, le VBS (isolation du noyau) ou encore HVCI (intégrité de la mémoire) sont aussi requises par le jeu.

EA Javelin va sensiblement s’améliorer, côté client et serveur, pour détecter la triche aussi rapidement que possible sur les serveurs. Les possesseurs de matériel donnant un avantage, de type Cronus ou XIM, sont aussi dans la ligne de mire du studio, qui collabore avec Sony et Microsoft pour bloquer ces dispositifs.

C’est ici la rançon du succès que beaucoup d’autres studios ont payé, mais EA semble investir massivement dans ces différents systèmes de protection. Cependant, certains joueurs restent encore sur le carreau : il ne reste que 1,5% des joueurs PC qui sont incapables d’activer le SecureBoot afin de jouer à Battlefield 6 en ligne.

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