Ce moteur allemand pour vélo électrique gagne en puissance, mais reste très léger et compact

J’ai eu l’occasion de prendre en main un VTT Canyon équipé d’un moteur TQ HPR50. J’avais été séduit par son faible encombrement, qui induisait peu de modifications du comportement par rapport à un VTT musculaire, ainsi que par une puissance raisonnable, obligeant le cycliste à s’impliquer dans le pédalage. Et bien TQ E-Bike améliore ce moteur en lui donnant plus de puissance, sans l’alourdir ni l’agrandir.

Plus de puissance

Sans entrer dans une course à la puissance, le TQ HPR60, de son nom, progresse par rapport au HPR50. Il offre désormais un couple de 60 Nm, contre 50 Nm auparavant, et une puissance maximale en pic de 350 W, soit 50 W de plus.

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TQ E-Bike mise également sur une approche plus naturelle du pédalage que ses concurrents. L’assistance peut par ailleurs atteindre jusqu’à 200 %.

Refroidissement, autonomie et bruit optimisés

Au-delà de la hausse de performances, le moteur de la société allemande TQ se veut plus silencieux en fonctionnement. Le TQ HPR50 étant déjà très discret, ce nouveau HPR60 devrait rendre la détection de l’assistance électrique par les autres cyclistes encore plus difficile.

Par ailleurs, le refroidissement semble avoir été un point clé du développement. Sur la partie basse du moteur, on remarque des ailettes qui semblent destinées à un refroidissement par air. Cette section devrait être positionnée à l’extérieur du cadre, notamment sur le Yeti MTe, qui adopte déjà ce moteur, afin de profiter du flux d’air en roulant, à la manière des moteurs de Coccinelle ou des premières Porsche 911, dont le refroidissement s’effectuait par circulation d’air sur les ailettes métalliques.

Trois tailles de batteries sont proposées en association avec le moteur : 290 Wh, 360 Wh et 580 Wh, pour des poids allant de 1,46 kg à 2,69 kg. Un prolongateur d’autonomie au format bidon, offrant une capacité supplémentaire de 160 Wh, est également proposé pour un poids de 960 grammes. L’autonomie devrait tourner autour de 50 km selon l’assistance, le poids du cycliste, le parcours et le choix de la batterie.

À peine plus lourd et toujours aussi compact

Si le TQ HPR60 ne mise pas sur la puissance brute pour séduire, il mise sur un autre atout de poids : sa légèreté. Il affiche 1,924 kg sur la balance, contre 1,85 kg pour le HPR50. Une différence minime, qui ne sera guère perceptible par le cycliste. Le format exact n’est pas précisé, mais il reste comparable à celui du HPR50, ce qui laisse envisager la même utilisation que son prédécesseur.

Ainsi, on s’attend à le voir principalement sur des VAE de type VTT ou gravel orientés sport, où l’assistance soutient le cycliste sans pour autant le dispenser d’un bon niveau de condition physique pour avaler les kilomètres tout en optimisant l’autonomie. Yeti et Propain ont d’ailleurs déjà présenté deux VTT équipés de ce moteur.