Il y a tout juste un mois, nous vous parlions de la fameuse batterie qui permettra de se recharger en 10 minutes seulement, produite par CATL. Comme toujours avec les véhicules électriques, entre les annonces et la réalité, il y a parfois un gouffre. Cependant, le fabricant semble tenir ses promesses ainsi que le planning.
Une batterie LFP qui arrivera peut-être dans votre prochaine voiture électrique
Parmi les chimies de batterie lithium-ion qui ont la côte ces derniers mois, nous retrouvons les batteries LFP (lithium – fer – phosphate). Dénuées de cobalt — qui est toujours mal vu pour des raisons éthiques et écologiques —, ces batteries LFP possèdent en plus l’avantage d’être moins onéreuses à produire.
Et qui dit moins chères à l’achat, dit au final un prix plus contenu pour le consommateur. C’est pourquoi nous retrouvons souvent des batteries LFP dans les modèles d’entrée de gamme comme c’est le cas chez Tesla avec ses Model 3 et Model Y Propulsion par exemple.
D’ailleurs, le géant américain se fournit en batteries chez CATL, même si plus récemment un autre fabricant du nom de BYD commence à s’immiscer dans les véhicules de la firme d’Elon Musk.
CATL vient donc de confirmer le calendrier initial, – via Reuters – et assure que la production de masse est prévue pour la fin de l’année 2023. Dès le début de l’année prochaine, les batteries révolutionnaires devraient équiper des véhicules électriques disponibles sur le marché.
Tous les avantages, sans les inconvénients
Certains conducteurs de véhicules électriques dotés de batteries LFP reconnaissent bien les quelques inconvénients de cette technologie, à commencer par sa moins bonne tolérance aux températures extrêmes.
C’est pourquoi l’annonce de CATL qui promet une résistance au froid exceptionnelle fait forte impression, puisque cela reviendrait à conserver les avantages des batteries LFP (faible dégradation, longévité, coût) sans son inconvénient principal.
De plus, CATL a annoncé que la charge rapide pourrait atteindre 4C, ce qui signifie que la puissance maximale admise sur une borne de charge rapide est quatre fois plus importante que la capacité de la batterie.
En pratique, une batterie de 60 kWh accepterait alors une charge à 240 kW. À titre de comparaison, une Tesla Model Y Propulsion avec une batterie LFP de 60 kWh de CATL se charge aujourd’hui à une puissance maximale de 175 kW, soit moins de 3C.
Les Tesla Model Y Propulsion dotées de batteries BYD (venant de la Gigafactory de Berlin et non de Shanghai) chargent quant à elles à 180 kW au maximum, ce qui est encore loin de 4C comme le promet CATL.
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