
En 2025, plusieurs smartphones chinois ont bénéficié d’une batterie d’un nouveau genre : celles au silicium-carbone, de quoi foncièrement augmenter leur capacité – et donc l’autonomie du téléphone.
Pour aller plus loin
Les batteries silicium-carbone : on vous explique tout sur la révolution discrète des smartphones
Une innovation qui pourrait bien arriver aux voitures électriques, comme l’annoncent Sionic Energy et Group14 dans un livre blanc annonçant leur partenariat pour développer des batteries d’un nouveau genre.
Une anode sans graphite
Pour mieux comprendre cette avancée, rappelons le principe d’une batterie : une anode et une cathode sont reliées par un électrolyte, où circulent les ions (vers l’anode en charge, vers la cathode pour la décharge).

Si la cathode dispose aujourd’hui d’une grande variété de chimies (pour les voitures, les plus connues sont les LFP et les NMC) et que l’électrolyte devrait passer sous forme solide d’ici 2030, l’anode n’existait jusqu’à présent que sous une seule forme : du graphite.
C’est précisément sur l’anode que cette technologie se concentre, en remplaçant le graphite par du silicium encapsulé dans du carbone (afin de limiter le gonflement et le contact entre le silicium et l’électrolyte), de quoi augmenter sa capacité de stockage. L’anode occupant la plus grande partie d’une batterie, on comprend rapidement l’intérêt de ces travaux.
Des chiffres prometteurs
Revenons à notre collaboration. Group14, une société dans laquelle Porsche a investi en 2022, a développé une anode silicium-carbone ; Sionic Energy, de son côté, a mis à profit son expertise dans la conception des cellules de batteries pour développer une batterie sans la moindre trace de graphite, tout en garantissant une stabilité exemplaire, même à hautes températures.
Les résultats impressionnent : leur batterie de 4e génération annonce une densité énergétique pouvant atteindre 370 Wh/kg et une durée de vie allant jusqu’à 1 400 cycles de charge-décharge. Quant à la recharge, elle demande « moins de 10 minutes ».

Les deux entreprises travaillent déjà sur une évolution de cette génération (la GEN4B) pouvant même atteindre 400 Wh/kg. Dans cette configuration, la batterie de 52 kWh d’une Renault 5 pèserait 130 kg, quand la version actuelle pèse 300 kg.
Autre bénéfice : cette anode est de type « drop-in » – comprendre qu’elle est adaptable à n’importe quelle batterie, peu importe son électrolyte ou la chimie de la cathode. Malheureusement, aucune date de sortie ou de clients n’est communiquée, le communiqué se bornant à préciser que leur solution « ouvre la voie à des applications pratiques dans l’électronique grand public, les véhicules électriques, l’aérospatiale et d’autres domaines exigeants ».
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