Shadow Drive : un nouveau service de stockage en ligne français et ambitieux

 

Lors de sa keynote, mercredi, Shadow a présenté son tout nouveau service de stockage en ligne sécurisé. Shadow Drive sera ouvert à tous, en version gratuite comme premium. La première pierre d'une nouvelle philosophie de l'entreprise française qui veut se diversifier encore plus autour du cloud computing.

Shadow Drive, le service de stockage en ligne sécurisé arrive // Source : Shadow

Parallèlement à l’option Power dévoilée lors de sa keynote mercredi, le spécialiste du cloud computing a dévoilé Shadow Drive, sa première solution de stockage en ligne sécurisé conçue avec Nextcloud, leader des plateformes de partage de fichiers. Un projet qui prend naissance sur les fondations d’hubiC, l’ancien service racheté jadis par OVH et devenu Shadow SA l’an dernier.

Mais celui-ci s’apprête à fermer ses portes et il est donc utile de proposer à ses utilisateurs une solution viable tout en annonçant aussi la couleur du futur de Shadow.

Venir concurrencer Dropbox et consorts

Octave Klaba avait expliqué en 2020 qu’il voulait relancer un service identique après l’arrêt d’hubiC, histoire aussi de ne pas perdre les millions d’inscrits (qui devront tout de même sauvegarder et transférer leurs fichiers). Il est désormais annoncé et il gardera des serveurs basés en Europe. Dans un premier temps en tout cas.

À l’image de Box, OneDrive, Dropbox et autres, Shadow Drive sera disponible depuis n’importe quel appareil connecté pour accéder à ses fichiers de manière sécurisée. Un premier palier gratuit est proposé avec 20 Go de stockage (quand hubiC fournissait gratuitement 25 Go). C’est bien plus que les services concurrents. Pour les plus gourmands, Shadow va proposer une offre premium à 8,99 euros par mois avec jusqu’à 2 To de stockage disponibles.

Le service sera lancé en bêta fermée cet été avant un déploiement en Europe à l’automne dans les pays où Shadow est présent. Cela sera ensuite étendu à l’Amérique du Nord.

Vers une galaxie de services Shadow

Shadow Drive est en fait un premier pas dans la galaxie de services que la firme veut mettre en place. « Nous avons revu tout notre système informatique pour qu’il soit plus facile d’agréger des services à votre expérience en cloud », souligne Éric Sèle. Shadow Drive peut venir en complément de Shadow ou seul, même si vous n’avez pas de compte Shadow.

À l’avenir, l’entreprise parisienne envisage même d’ajouter de la visioconférence, du chat et bien d’autres choses encore qui passeront par ses serveurs pour enrichir l’expérience, si possible Shadow centrée, de l’utilisateur. Mais aucune date de lancement n’est pour le moment fixée.

Source : Shadow

Shadow cible aussi les entreprises avec une offre professionnelle baptisée Shadow Business Solutions et présentée mercredi. Cette version du cloud computing promet l’accès à des logiciels Windows exigeants avec des performances optimales, l’utilisation de rendus 4K en temps réel sans défaillir.

Elle permettra aux entreprises de gérer une flotte de PC haut de gamme grâce au cloud computing là où, jusqu’à présent, il fallait prendre des comptes individuels. Mais avec la garantie de streaming, de réactivité et d’utilisation du service habituel (et à prix très compétitif, promet-on). Les premiers pas avaient déjà été faits en collaboration avec certaines entreprises du jeu vidéo pour permettre les tests des journalistes à distance et la gestion d’un parc d’ordinateurs en cloud. Ce sont désormais vers les PME que Shadow veut se tourner pour proposer sa solution afin de les aider à « se libérer des contraintes technologiques (avec) des outils innovants, intuitifs et puissants ».

Joueur, professionnel, grand public : la Trinité visée par Shadow se dessine tout comme la nouvelle feuille de route de la marque qui promet déjà que « 2022 sera, et est déjà, une année majeure » pour elle.


Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.


Utilisez-vous Google News (Actualités en France) ? Vous pouvez suivre vos médias favoris. Suivez Frandroid sur Google News (et Numerama).