
C’est une décision non contraignante, mais à la forte portée symbolique. Hier, les députés du Parlement européen ont adopté un rapport non législatif encourageant les pays de l’Union à adopter des lois pour limiter l’exposition des jeunes aux réseaux sociaux avant leurs 16 ans. Une manière de limiter « les risques physiques et psychiques » liés à l’utilisation parfois abusive de ces plateformes.
Comme l’explique Politico, l’ambition européenne sur le sujet va cela dit plus loin que cette seule mesure sur l’âge minimum.


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Une clause de contournement « avec consentement parental »
Concrètement, si Bruxelles a validé cette feuille de route, il revient aux pays membres d’adopter ou non une loi qui la transcrit dans leur droit national. En France, le débat sur l’âge minimum avait déjà été lancé par Emmanuel Macron au cœur de l’été 2025 avec une proposition d’interdiction aux moins de 15 ans.
Et si le Parlement européen a relevé l’âge à 16 ans, les députés ont tout de même prévu une clause autorisant l’accès à ces plateformes à partir de 13 ans « avec le consentement parental ». Ces obligations à destination des réseaux sociaux s’accompagneraient d’un système de vérification de l’âge « fiable » et qui « respecte la vie privée des mineurs. »
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Pour accompagner cette dynamique, le Parlement demande également l’interdiction « des pratiques addictives les plus dangereuses », comme le défilement infini, « les boucles de récompense et les pratiques préjudiciables de ludification ». Plus généralement, c’est tous les « systèmes de recommandation basés sur l’engagement » que le Parlement voudrait bannir, ainsi que les lootbox et les incitations financières au « kidfluencing » où des mineurs se muent en influenceurs. En cas de non-respect, les PDG des plateformes eux-mêmes pourraient être inquiétés.
De quoi motiver Emmanuel Macron ?
Bien évidemment, 2025 étant 2025, une partie du rapport tacle aussi les dérives de l’IA et appelle à « une action urgente » face à la prolifération des deepfakes, des chatbots de compagnie ou des applications de nudités alimentées par l’intelligence artificielle. Un texte qui arrive à point nommé alors que OpenAI est en pleine bataille judiciaire aux États-Unis après que ChatGPT ait poussé un adolescent au suicide.
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« Je suis fière de ce Parlement, qui nous permet d’agir ensemble pour protéger les mineurs en ligne […] Nous disons clairement aux plateformes : vos services ne sont pas conçus pour les enfants. Et l’expérience s’arrête là » s’est enorgueilli Christel Schaldemose, élue danoise au Parlement. Reste à voir comment les pays membres vont s’emparer du texte. Le président français, qui attendait un effort de l’Europe sur le sujet, pourrait bien s’emparer de l’occasion.
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