Avec cette décision symbolique, Yamaha et MBK prouvent que l’électrique est l’avenir des scooters et vélos

MBK laisse place à Yamaha.

 

L'usine française historique de MBK vient d'être renommée. Un changement symbolique qui permet de pérenniser l'activité et la production locale, et de se tourner vers la production d'unités électriques.

moteur yamaha
Source : Yamaha

Au départ, c’est juste un changement de nom. MBK Industrie S.A.S. qui devient Yamaha Motor Manufacturing Europe S.A.S. C’est bien plus long, c’est sûr, mais ce n’est pas tant que ça une surprise étant donné que MBK, descendant de Motobécane, est déjà dans le giron du géant japonais depuis 1986. Sauf que ce changement d’appellation qui vient de s’opérer sur l’usine française de Saint-Quentin, dans l’Aisne (02), veut dire bien des choses.

Si le comité d’entreprise de MBK a approuvé ce nouveau nom en lieu et place des trois lettres historiques, c’est qu’il est synonyme d’une véritable pérennisation de l’activité de fabrication de deux roues pour l’usine française. Un engagement important qui permet de produire localement, et qui va aussi dans le sens de l’histoire, avec une montée en puissance des motorisations électriques.

Montée en puissance de l’électrique

Le but de YMNE (Yamaha Motor Manufacturing Europe) est en effet de diversifier son activité et de ne plus produire que des véhicules thermiques comme c’est le cas actuellement. Aussi emblématique soit-il d’ailleurs puisque outre les motos Ténéré 700 et MT-125, c’est le best-seller de la marque, le scooter XMAX qui sort aussi de ses lignes de production.

Ainsi, c’est la production du moteur électrique eDrive, pour vélos à assistance électrique, qui s’apprête à y démarrer, celui que l’on retrouve sur les modèles Yamaha Switch On par exemple. Un vrai pas en avant avec une production Yamaha désormais locale, alors que jusqu’à maintenant, elle se « contentait » d’assembler des eBikes et de mettre aux standards européens un certain nombre de deux-roues motorisés produits ailleurs dans le monde.

Le virage de l’électrique

Si ce changement de nom est avant tout symbolique, il traduit malgré tout cette montée en puissance de la production d’unités électriques dans une usine qui a une longue histoire industrielle. Elle date en effet de 1951, et s’appelait alors Motobécane. Depuis, elle est l’un des plus grands pôles industriels et employeurs du département avec plus de 600 salariés.

Voilà en tout cas qui fait penser à l’annonce de BMW il y a quelques jours d’opérer des changements dans son usine historique de Munich, à quelques centaines de mètres du siège de la marque. Le but est de s’adapter au marché et à l’électrification, avec une production qui ne verra plus sortir que des modèles zéro émission dès 2027 !


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